Ce pauvre Ahmadinejad est un grand malade mental qui se prend pour un visionnaire investit d’une mission divine. Il suffit de lire les débilités ce qu’il raconte à longueur de temps pour s’en convaincre :
"Ahmadinejad n’attendra pas le Messie pour attaquer
Le président iranien, qui annonce l’arrivée d’un messie islamique d’ici deux ans, cherche à mettre le feu aux poudres dans la région. Deux terrains propices à ses manœuvres de déstabilisation : le Liban et Bahreïn.
Il paraît que le président iranien verse maintenant dans la voyance. Après avoir vu un “halo de lumière” l’entourer pendant son discours devant l’ONU en septembre dernier, Ahmadinejad s’est lancé dans les prédictions, en début d’année, devant une foule d’étudiants en religion. Venus de divers pays musulmans, ces derniers ont eu droit à l’annonce du retour imminent du Messie. Ahmadinejad a longuement expliqué cette idée, à laquelle il tient beaucoup. “Les musulmans doivent se préparer à l’accueillir”, leur a-t-il asséné tout en expliquant que “l’islam est une idéologie universelle qui doit conduire le monde à dépasser les frontières géographiques, les divisions nationales et les clivages ethniques”. Ce qui le conduit à conclure en ces termes : “Nous disons sans hésitation qu’il faut se préparer à diriger le monde. L’islam est prêt !” Selon certains de ses proches, ce retour annoncé du Messie se produira dans les deux années à venir, délai si bref qu’il faut rapidement lancer la construction d’hôtels afin de pouvoir accueillir le flot prévisible de pèlerins.
Pour beaucoup d’observateurs, ces déclarations sont de même nature que celles qu’Ahmadinejad avait faites à propos d’Israël, c’est-à-dire des paroles pour faire oublier les promesses dont il avait abreuvé les classes défavorisées lors de sa campagne électorale, et qu’il est incapable de tenir. Mais elles s’adressent aussi aux islamistes, notamment palestiniens. Ainsi, Ahmadinejad a reçu les dirigeants du Hamas et a insisté devant eux sur la dimension islamique de la cause palestinienne, qui “n’est pas de nature géographique, mais concerne l’avenir du monde musulman dans son ensemble”. Les dirigeants du Hamas étaient venus discuter des termes de la coopération entre l’Iran, le Hezbollah libanais, le Hamas et l’autre grande organisation islamiste palestinienne, le Djihad islamique.
Le 18 novembre dernier, l’Iran et la Syrie ont signé un accord d’assistance mutuelle pour le cas où l’un des deux pays serait frappé par des sanctions internationales. En cas de sanctions contre l’Iran, les équipements nucléaires iraniens pourraient être stockés en Syrie ; en cas de sanctions contre la Syrie, l’Iran l’aiderait financièrement. En outre, Damas s’engage à ce que la voie reste ouverte pour l’acheminement des armes iraniennes vers le Hezbollah, au Liban. Car, selon des sources bien informées, Téhéran voudrait transformer la frontière libano-israélienne en front militaire et faire converger au Sud-Liban les gardiens de la révolution iraniens et les militants islamistes palestiniens, en renfort du Hezbollah... "
Par Hoda Al-Husseiny, Asharq al-Awsat (repris dans Courrier International)
Et dire que des irresponsables voudraient laisser un « Iran nucléaire » dans les mains de ces fous furieux ...