On peut lire cet article parce qu’il est a priori intéressant en soi, apportant quelques éléments d’information et de rectification au sujet d’une rumeur infondée.
On peut laisser des commentaires pour la communauté des lecteurs, indépendamment des réponses y étant ou non apportées par l’auteur.
Et justement, comment ne pes réagir en lisant une telle contrevérité : « Le problème n’est pas que les lobbyistes défendent leur industrie, mais que les arguments que certains d’entre eux mobilisent relèvent de la malhonnêteté intellectuelle et consiste à invoquer des principes d’intérêt général, pour faire justement le contraire d’une politique d’intérêt général. »
Eh bien si, le lobbying est un problème ! Il s’avère très problématique sur le principe que le vote d’assemblées censément représentatives des électeurs puisse être influencé par les lobbies : c’est une confiscation de la démocratie au profit des intérêts privés.
Car à l’évidence, le lobbying consiste à confier à un groupe de pression de représenter des intérêts privés (comme ceux des industriels) auprès des parlementaires.
A l’évidence aussi, les stratégies des groupes d’intérêts privés ne sont pas nécessairement guidées par des préoccupations morales : c’est pourquoi l’on ne peut raisonnablement s’attendre à ce que les lobbies n’utilisent que des arguments honnêtes, et encore moins qu’ils se préoccupent de l’intérêt général, qu’ils ont justement pour objectif de court-circuiter !
La seule manière d’empêcher ces procédés serait donc d’interdire le lobbying.