Bonjour, Eric.
Très bon article, un de plus qui soulige les faiblesses de l’argument de Worth et de ses amis politiques.
Contrairement à ce que disent ces bons apôtres de la Sarkozye, le, ou plutôt les conflits d’intérêts sont bel et bien avérés :
1) Conflit d’intérêts entre Eric Woerth, ex-ministre du Budget en charge de l’administration fiscale, et Florence Woerth, co-gestionnaire d’une fortune Bettencourt forcément sous l’oeil de Bercy.
2) Conflit d’intérêts entre Eric Woerth, ex-ministre du Budget et Woerth Eric, trésorier de l’Ump, et à ce titre sous l’oeil de l’administration fiscale.
3) Conflits d’intérêts entre Eric Woerth, trésorier de l’Ump, et Woerth Eric, cacique de l’Oise qui fait subventionner par l’Ump le microscopique parti qui soutient son implantation. locale.
Si le 3e ne présente est à régler en interne par l’Ump et ne concerne pas les citoyens français, il n’en va pas de même des deux autres qui constituent un scandaleux mélange des genres. Dans un récent commentaire, je notais que le conflit d’intérêts entre Eric Woerth et son épouse s’apparentait très exactement à celui qui surgirait dans un couple où le mari commissaire verrait son épouse se mettre au service d’un mis en cause judiciaire sur lequel enquête son époux. Car c’est exactement de cela qu’il s’agit.
Certes, il n’y a pas encore de délit avéré, mais un grave faisceau de présomptions qui s’étoffe chaque semaine un peu plus. A tel point que ce n’est plus de conflit d’intérêts que Woerth risque d’être taxé dans les prochains jours, mais de trafic d’influence, voire de prise illégale d’intérêts. Auquel cas il s’exposerait à des poursuites judiciaires.
Quand on se prétend vertueux, on ne s’expose pas à être suspecté de vice !