GRL, je suis d’accord à 99% avec ce que vous dites.
Je suis assez partisant d’une théorie qui affirme qu’une bonne partie de ce que nous sommes, de la façon dont nous réagissons, est profondément enfouie dans nos gènes et remonte aux temps de cro-magnon. La différence de comportement, d’agressivité, etc.. entre garçons et filles retrouvent très vite une logique lorsqu’on examine les sociétés primitives.
Maintenant, élargissons ceci à l’E.N. passée et actuelle, et on peut voir ceci : Au début l’éducation était pilotée à haut niveau par des hommes, la classe était faite par des hommes, et pour des garçons. Ensuite l’éducation des filles puis la mixité sont arrivées, chez les élèves comme chez les enseignants. Jusqu’ici, tout va bien : je dirais même qu’en tant qu’élève je n’ai pas eu à m’en plaindre.
Là où le bât commence à blesser, c’est lorsque la majorité des enseignants de primaire sont des femmes, encadrées par des femmes, se reposant sur de grands principes éducatifs édifiés par des pédagogues femmes, et tranposant sur les élèves le désir maternel de surprotection.
Je n’étais pas du genre bagarreur, mais je puis affirmer qu’exiger d’un garçon de 10-11 ans d’être gentil, mignon tout plein, de respecter ses petits camarades et de règler ses problèmes par le dialogue est une con..rie : à cet âge, tout est compétition, depuis le jeu de billes jusqu’à la détention du pouvoir sur le groupe, et la violence physique ou verbale est banale. Les enseignants comme les parents doivent se contenter de servir de garde-fou, pour éviter des dérives dangereuses et des abus.
La bagarre physique et les coups sont une exériorisation très propre aux garçons, qui a l’avantage de résoudre les problèmes très vite. Les filles, elles, intériorisent beaucoup plus, et vont se battre entre elles différemment : l’hypocrisie et les ragots regnent en maîtres, et les mots font des dégâts bien plus profonds qu’un coup de poing.
De même, il est naturel pour un garçon de se mettre en situation de danger pour tester ses limites : l’en empêcher risque de l’entraîner, l’adolescence venue, vers des comportements autrement plus dangereux.
Vouloir essayer de changer le comportement du sexe opposé, qu’on soit un homme ou une femme, est une des plus grandes sources d’incompréhension dans les couples actuels. Alors, mesdames, laissez les garçons faire du judo et les filles de la danse. Laissez les garçons grimper aux arbres, se balader seuls en forêt, faire du vélo etc..
Oui, il y a des risques : mais c’est à ce prix que l’homme l’adulte se construit.