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Commentaire de Sam

sur Les cadeaux d'aujourd'hui font les licenciements de demain : vous êtes responsables !


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Sam (---.---.202.248) 26 décembre 2006 15:42

à l’auteur

Vous êtes bien bons avec le Prime Minister. Son talent me fait penser à celui de Minou Drouet, commenté par Barthes, si je me souviens bien.

Par ailleurs, ce n’est en répétant que vous convaincrez, vous savez.

Sauf en publicité. Rien n’interdit de penser qu’un forum est un espace publicitaire, mais ce n’est pas mon cas.

J’ajouterais deux objections supplémentaires à celles que je maintiens.

La première est ce commentaire tiré d’un organe de presse peu suspect de gauchisme anti-entrepreunarial, La Vie Financière (cette semaine) dans un dossier spécial OPA, fusion, fonds...qui dit ceci : « Les entreprises ont de l’argent. Peu endettées, elles profitent d’un loyer de l’argent encore bas. »

On le voit, les difficultés aujourd’hui sont du côté des salariés consommateurs. Les entreprises, du moins les grandes et les PME, sont fortes.

Au lieu de consacrer 12, puis 15, bientôt 20% de rendement aux actionnaires, ne devraient-elles pas baisser les prix des produits ?..

Sans parler évidemment du pari sur la qualité qui les rendraient également plus attractives et qu’elles ne font pas tjs.

Enfin, j’ajouterais qu’il est très difficile de voir quel produit est français ou non, sur des étiquettes, même si, contraignant son portefeuille déjà malmené, le consommateur veut écouter le patriote et « acheter français ».

Exemple : Danone, regardez l’infinité de sous-marques et de produits que génère cette boite.

On fabrique pour elle en Algérie, en Chine, dans les Emirats, en Hongrie, en Irlande et j’en passe. Comment s’y retrouver ?..Impossible, d’autant que les produits sont fabriqués puis bien souvent doté d’un emballage qui ne reflète pas leur origine.

Ce qui nous apprend aussi, incidemment, que l’entreprise française voudrait que les français la couve d’un amour exclusif, tandis que ses patrons n’hésitent à la travestir d’autres nationalités.

Pour fabriquer et vendre ces produits que l’on dit « chinois »,« asiatiques », « étrangers ».

Peut-être parce qu’au final, dans le différentitiel cout de fabrication/prix de vente, celui qui s’y retrouve le plus, avec les articles « chinois », c’est bien le portefeuille de l’entreprise. smiley


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