Dans la série yakafaucon je me fais plaisir, je sais faire !
- La vraie démocratie, ce serait une transparence totale de toute la « comptabilité » du gouvernement, permanente et actualisée. Aucun dérapage injustifié
- Pour ce qui est des dettes, la majeure partie de l’argent étant fictif, il suffirait de les abolir.... et revenir aux préceptes de Saint Louis qui interdisait l’usure.
- remplacer les guerres par des rencontres artistiques et des spectacles gratuits
Et un bon dictateur ou archipape pour tenir tout ça debout ?
Bon trève de mauvais humour... Il y a d’abord et avant toute chose une nécessité absolue de faire progresser les valeurs humanistes. Mais qu’est-ce donc ?
Un être humain qui est est une personne qui existe complètement au présent sans stress, ni peur ni fuite dans l’imagination ou la nostalgie et qui sait que tout ce qui le fait sortir du présent lui fait perdre sa qualité d’être humain, doué de compassion, car alors il a peur de la mort future, se met a vouloir posséder, est le jouet de ses passions, donne raison ou tort, cherche la compétition, le pouvoir, se compare, juge, souffre et fait souffrir.
Donc l’humaniste tente de ne croire rien qui le fasse sortir du présent : dogmes hypnotiques, espoirs insensés, douleurs entretenue des événements passés ; rancoeurs, souvenirs consolateurs, etc.. Il les traque sans égards pour leur apparente importance ou beauté qui fascinent. L’humaniste est un guerrier de l’intérieur.
Il sait qu’il n’est pas parfait, qu’aucun être humain n’est parfait,
aucun système ni aucune idée non plus. Depuis son propre intérieur il pose des actes de liberté totale qui rendent totalement ineffectifs les procédés utilisés pour l’asservir ou asservir son prochain et il transforme ces procédés en renversant leurs effets. Il aime la vérité mais sait qu’elle peut vite devenir le bras armé de la tyrannie.
Il sait qu’on ne combat pas la puissance aveugle de destruction quand elle se déchaine. On en meurt ou pas. Tout a une fin. les empires meurent, lui-même mourra. Seul son ego en souffrirait aujourd’hui.
Il sait enfin qu’il faudra une patience infinie avant que la barbarie cesse sur terre. Mais quand il est connectét directement au présent, la patience même devient superflue. Il ne s’illusionne pas toutefois sur l’influence qu’il pourrait avoir, et c’est quand il n’y pense même pas que les résultats sont les plus manifestes. L’humanisme est un paradoxe car l’humanité est encore inachevée. L’humanisme n’existe pas. Ce n’est que le plus parfait reflet en négatif de l’ego de ’humanité, dont l’influence se déchaîne aujourd’hui de par le monde.
C’est donc un parfait point de repère pour savoir où on en est. Il est comme un négatif de photo : c’est en le développant qu’il révèle le cliché, et le révélateur est l’attention dans le présent. « Connais toi toi-même » disait t’on autrefois..... en laissant les préjugés à la porte, car ce sont les armes de l’ego.