Les révélations de l’affaire Béttancourt ont porté atteinte à la légitimé de l’élection au suffrage universel - livrée 2007 -. Il ne faut pas laisser détruire le principe même de l’élection du président au suffrage universel. Ce principe met le président au-dessus de tout et lui confère l’irresponsabilité - au sens politique du terme - du fait de cette aura populaire. En restant en première ligne en refusant d’engager la responsabilité de son gouvernement et de l’Assemblée, le président met en danger son statut ce ne peut que porter une grave atteinte au principe du suffrage universel et ce qui serait lourd de conséquences pour l’avenir.
Maintenant, l’irresponsabilité politique n’est pas absolue : le président ne rend compte qu’au peuple : élection, référendum. Mais, en-dehors de ces mécanismes, il ne peut pas se permettre n’importe quoi. Admettre sa part de responsabilité, s’engager à corriger ses propres erreurs sont des messages vrais et forts qu’il peut adresser au Peuple.