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Accueil du site > Actualités > Politique > Naufrage et mort politique de la présidence Sarkozy. Ite, missa (...)

Naufrage et mort politique de la présidence Sarkozy. Ite, missa est.

Faculté de distinguer une décision entre deux choix possibles face à une situation d’instabilité marquée à laquelle on veut remédier ou échapper, la crise appelle une prise de décision, l’adoption d’une gouvernance pour recouvrer une situation apaisée. Or, la situation actuelle l’interdit. Au-delà de la crise de gouvernance révélée par les manquements qui entrent en résonance avec « l’Affaire Woerth-Bettencourt », la France est en effet entrée dans une double crise : crise de régime, qui débouchera sur une alternance de gouvernement, mais aussi crise institutionnelle appelant inéluctablement à une nouvelle forme de régime politique et à un changement de constitution. 

« Celui qui, dans les grandes affaires, donne lieu au manquement des autres, est souvent plus coupable qu’eux, » 

RETZ , Mém. t. II, liv. III, p. 34.

« …Toujours il y eut cette clameur, toujours il y eut cette grandeur, cette chose errante par le monde, cette haute transe par le monde, et sur toutes grèves de ce monde, du même souffle proférée, la même vague proférant une seule et longue phrase sans césure … » 

Saint-John Perse, « Exil III », Exil, O. C., p. 126 

 

« Ite, missa est. » Cette clameur encore silencieuse qui monte vers vous, Monsieur le Président, et qui vous dit la défiance et le rejet des Français pour tout ce que vous représentez dans une société qui manifeste sa sourde exaspération et son indignation face à la série d’affaires et d’errements touchant un gouvernement tout entier, l’entendez-vous ? 

Cette incohérence d’un gouvernement qui demande la démission d’un président de fédération après un échec sportif, mais qui ne tire aucune conséquence de l’implication de son ministre du budget dans la fraude fiscale de son plus gros contribuable, la percevez-vous ? 

Cette bouffonnerie qui ne traduit rien d’autre sinon l’effondrement de la conscience politique d’un gouvernement tout entier, d’un parti et d’une représentation parlementaire coupés du pays légal comme du pays réel, la voyez-vous ? 

Cette atteinte à l’image d’une République que vous avez voulue irréprochable… en poussant, par votre comportement comme celui des cercles qui vous entourent, à un degré inadmissible et inquiétant la dégradation du débat et du bien public, en mesurez-vous bien les conséquences ?

Il est possible - cécité et surdité obligent -, que vous n’ayez pas encore compris que votre politique est désormais atteinte au cœur, révélant ainsi un état de compromission irrémédiable de ce qu’il est convenu de ranger sous le vocable de Sarkozysme. 

Les fantômes des zélateurs ou de la garde rapprochée qui vous soutiennent encore sont en train de se dissiper devant la clarté d’une vérité impitoyable : celle de la confirmation de la perte de votre légitimité politique. 

C’est que l’on commence à battre la diane, entendez-vous, et que par tout votre agir vous venez tout simplement de signifier à votre camp - lequel se perd en justifications pathétiques -que vous êtes désormais en train de devenir l’élément de trop, le grain de sable, le maillon faible, l’artisan de votre défaite commune prochainement consommée : celui qui va faire perdre sa famille politique.

Les deux de chute que représentent pour l’heure le renvoi de deux ministres n’abuseront personne, et certainement pas une nation et un électorat qui ont parfaitement compris la nocivité et la perte de crédibilité d’un système politique et de son personnel à bout de souffle, sans avoir besoin de ronger les osselets que vous lui donnez. 

La France est beaucoup plus subtile que vous ne pouvez l’imaginer, qui a en effet parfaitement compris qu’au-delà des pions que vous venez de lui sacrifier pour tenter de sauver d’autres pièces de choix, parmi lesquelles celle qui à vos yeux incarne la réussite de la réforme des retraites, il en est une seule qu’elle désire désormais neutraliser et coucher sur le plateau : vous.

Ne vous y trompez pas : la clé du maintien de la note AAA de la France sera le moment où l’on entendra prononcer, comme dans ce jeu infiniment subtil et intelligent des échecs, l’avertissement ultime : « Le Roi est capturé ! » 

Les protestations d’honorabilité et les chœurs affirmant leur soutien indéfectible à tel personnage aujourd’hui éclairé a giorno et soumis à fort ampérage n’y pourront rien. Grillé par vos fusibles, vous êtes dans l’incapacité de vous appuyer sur un Premier ministre dont le gouvernement, presque tout entier invalidé par les affaires, est désormais plongé dans le coma jusqu’à ce qu’intervienne ce remaniement annoncé pour le mois…d’octobre 2010. Trop tard, trop tôt, peu importe, car ce thème est moribond. Manifesteriez-vous un repentir qui signerait alors une tentative de rétablissement désespérée, vous n’avez même plus la possibilité d’envisager l’avantage d’un remaniement anticipé pour espérer rafraîchir un climat politique plombé par cette mélasse que représente dans l’opinion publique le mélange des genres, des compromissions et des attitudes politiciennes dont les Français sont exaspérés et la scène internationale abasourdie. 

Contrairement à ce qu’a déclaré M. Dominique Paillé (porte-parole adjoint de l’UMP), vous n’êtes plus « "le maître de votre calendrier", pas plus que vous n’êtes celui de vos propos. Ceux-ci, à l’image de la lettre que vous avez adressée le 5 juillet 2010 à M. le Premier ministre, sont devenus inaudibles dès lors que vous en venez à n’être plus réduit qu’à voler au secours de votre ministre du Travail empêtré dans l’affaire Bettencourt en dénonçant «  la calomnie qui n’a qu’un seul but, salir sans aucune espèce de réalité ». 

Pourtant, au moment où dans son rapport en date du 23 juin 2010 le parquet du Tribunal de Grande Instance de Nanterre pointe, entre autres anomalies constitutives des infractions de fraude fiscale et de blanchiment, des risques de prise illégale d’intérêt sans pour autant envisager de poursuites à l’encontre de leurs auteurs, complices ou bénéficiaires éventuels, comment ne pas imaginer que tout contribue à soupçonner le gouvernement et sa majorité de jouer la montre et compter davantage sur la période estivale que sur la transparence pour éclaircir les débats ? 

Acculé, paralysé, votre marge de manœuvre se réduit comme peau de chagrin. 

Sauf à inviter quelqu’un de parfaitement étranger au sérail politique à former un autre gouvernement, personnage qui redonnerait son véritable rôle et sa stature au Président, restaurerait les fonctions pleines et entières de Premier ministre et qui n’apparaîtrait pas comme un homme lige, vous n’êtes en effet plus en mesure, en tant que chef de l’Etat, de répondre au souhait récemment exprimé par M. Raffarin, ancien Premier ministre, de voir le président "préparer, à la date qui lui conviendra, un gouvernement resserré, un gouvernement expérimenté, un gouvernement qui respecte des règles d’éthique", tout simplement parce qu’un tel gouvernement formé dans des circonstances calamiteuses ne sera jamais crédité de la confiance nécessaire pour s’imposer et durer. 
 
Sauf à refuser de considérer contre toute évidence que le principe même de l’autorité du chef de l’Etat s’en trouve gravement atteint dès lors que les accusations de la comptable de Me Liliane Bettencourt mettent en cause non seulement la probité de votre ministre du Travail M. Eric Woerth, mais aussi la légitimité de votre propre élection, les fonctions de chef de l’Etat que vous exercez, incompatibles avec le moindre soupçon, vous commandent de rendre immédiatement des comptes à la nation. 

Maintenant que la crise économique et politique sont ouvertes et que la crise institutionnelle et nationale sont en train de poindre, plutôt que de laisser la France continuer à présenter cet étalage de camarillas où le cynisme des uns, le clientélisme des autres et l’impéritie générale s’illustrent sur fond de dérive économique, sociale et financière propice à l’effacement de la morale la plus élémentaire, contribuant de fait à la paralysie et à la ruine du pays, la clameur vous y invite : vous devriez rendre service à la nation en ayant l’élégance de vous retirer tant qu’il en est encore temps. 

La formule du cardinal de Retz demeure d’actualité : « Celui qui, dans les grandes affaires, donne lieu au manquement des autres, est souvent plus coupable qu’eux. » 

Dès lors que ce n’est plus un parti politique ou un ministre qui sont mis en question mais bien l’autorité de l’Etat lui-même et de son chef, il devient évident que la poursuite du quinquennat dans pareilles circonstances est irrémédiablement compromise et signifie non pas tant la chute prochaine du Gouvernement Fillon VI que celle du naufrage de la présidence Sarkozy pour cause de mort politique.

Références : 

La gouvernance : Un concept et ses applications de Guy Hermet, Ali Kazancigil, Jean-François Prud’Homme, et Collectif (Broché - 2 février 2005), Ed. Karthala, ISBN : 2-84586-577-5 

Citation de Jean-François Paul de Gondi, cardinal de Retz ; RETZ , Mém. t. II, liv. III, p. 34.


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21 réactions à cet article    


  • Taverne Taverne 7 juillet 2010 10:59

    « Pays légal, pays réel » : il faut ajouter aujourd’hui « pays médiatique » ; Cet un pays que Sarkozy a consodlidé à coup de communication et qui se retourne maintenant contre son créateur !

    Il est évident que le président doit parler au pays réel et pas au pays médiatique sinon c’est le râteau assuré.

    Ce qui supposerait un changement radical de discours et d’actes. Un médiatique « j’ai changé » ne suffira plus.


    • Alpo47 Alpo47 7 juillet 2010 11:01

      Ils savent, ils entendent ... mais ils sont les exécutants d’un système économique prédateur, avec des objectifs, dont la casse des avantages sociaux et le renforcement du pouvoir des vraies « élites » . Alors, ils continuent, il en va d’abord de leur propre bien-être et pouvoir personnel.
      Sinon, ils sont remplaçables ... par une autre marionnette.
      Allez, tiens, pourquoi pas « de gauche » ?


      • Taverne Taverne 7 juillet 2010 11:09

        Les révélations de l’affaire Béttancourt ont porté atteinte à la légitimé de l’élection au suffrage universel - livrée 2007 -. Il ne faut pas laisser détruire le principe même de l’élection du président au suffrage universel. Ce principe met le président au-dessus de tout et lui confère l’irresponsabilité - au sens politique du terme - du fait de cette aura populaire. En restant en première ligne en refusant d’engager la responsabilité de son gouvernement et de l’Assemblée, le président met en danger son statut ce ne peut que porter une grave atteinte au principe du suffrage universel et ce qui serait lourd de conséquences pour l’avenir.

        Maintenant, l’irresponsabilité politique n’est pas absolue : le président ne rend compte qu’au peuple : élection, référendum. Mais, en-dehors de ces mécanismes, il ne peut pas se permettre n’importe quoi. Admettre sa part de responsabilité, s’engager à corriger ses propres erreurs sont des messages vrais et forts qu’il peut adresser au Peuple.


        • colza 7 juillet 2010 11:30

          Ce qu’il dit, ce qu’il fait, ce qu’il croit, c’est son essence même, comment Nicolas Sarkozy pourrait-il admettre une quelconque responsabilité et s’engager à corriger des erreurs qu’il ne soupçonne même pas ?

          Ce ne serait, une fois de plus, que de la communication.


        • Taverne Taverne 7 juillet 2010 12:10

          Effectivement, c’est bien là que ça coince. Et son entourage ne le tirera pas de son aveuglement.


        • Peretz Peretz 7 juillet 2010 15:41

          Sans remettre en cause le principe du suffrageage universel, on peut modifier la façon de s’en servir. La France est le seul pays en Europ à pêepétuer ce système voulu par de Gaulle pour lui-même. Les suivants veulent rentrer dans des habits trop grands pour eux. www.citoyenreferent.fr


        • colza 7 juillet 2010 11:37

          « ...de répondre au souhait récemment exprimé par M. Raffarin, ancien Premier ministre, de voir le président »préparer, à la date qui lui conviendra, un gouvernement resserré, un gouvernement expérimenté, un gouvernement qui respecte des règles d’éthique"

          Comment mieux dire que le gouvernement actuel est un gouvernement pléthorique, peu (pas ?) expérimenté et dénué de tout éthique.
          Sacré Raffarin, il n’en manque pas une...

          • dhbasse dhbasse 7 juillet 2010 12:19

            a l’auteur :

            j’aime beaucoup votre article mais vous dites, je cite : "La France est beaucoup plus subtile que vous ne pouvez l’imaginer« 
            je crains malheureusement de ne pas pouvoir partager cet optimisme...

            il ne faut pas oublier certaines déclarations de Sarko durant la campagne de 2007 et entre autre celle ci :

             »Je suis entouré d’une bande de connards ! Méhaignerie aurait dû se taire. Ce
            centriste mou parle trop ! C’est vrai que ça va être difficile et même quasi impossible de tout faire mais il ne fallait pas le dire. C’est toujours comme ça une campagne : on promet pour être élu et après on déçoit. Heureusement que la Ségolène est nulle et que sa campagne ne prend pas, sinon, c’est moi qui serait dans la merde aujourd’hui."

            ou un candidat annonce tout à fait officiellement pendant un de ses déplacement qu’il raconte des conneries, qu’il ment et que dès l’élection passée il ne fera rien de ce qu’il a promis, et pourtant ça ne l’a pas empêché d’être élu...

            donc je me dis qu’en jouant finement, il arrivera encore à s’en sortir grâce au soutiens d’un bon nombre de français, qui refusent pour diverses raisons de voir la réalité du personnage... smiley


            • jymb 7 juillet 2010 13:06

              100 % d’accord, il suffir d’une chansonnette de madame ou de quelques historiettes « people » pour « recentrer » l’intérêt et l’attention des cohortes d’imbéciles


            • Brif 7 juillet 2010 13:55

              Il semble qu’une « chansonnette » ne suffira pas cette fois ci. Même des gens de droite prennent conscience que la coupe est pleine. il ridiculise notre pays. Il ridiculise nos institutions. Il n’est plus temps de se battre pour des orientations politique. Il est juste temps de faire cesser la bouffonnerie.

              D’abord le mettre dehors, ensuite discuter entre nous pour un programme politique crédible.

              De mon côté, je cherche le candidat qui promettra peu de chose, mais au minimum :
              - séparation des pouvoirs non négociable
              - liberté de l’internet non négociable
              - réforme brutale et massive de notre pays pour redonner confiance aux acteurs de l’économie (les vrais, pas les quelques grands patrons, ceux qui bossent) et demander des comptes à ceux qui dépensent.

              Si on fait cela, le reste est du détail.


              • Pyrathome pyralene 7 juillet 2010 14:41

                Cette bouffonnerie qui ne traduit rien d’autre sinon l’effondrement de la conscience politique d’un gouvernement tout entier, d’un parti et d’une représentation parlementaire coupés du pays légal comme du pays réel, la voyez-vous ?

                Mais on ne voit que ça mon pauvre monsieur depuis 3 ans......
                le joueur de pipeau n’a plus de souffle.....


                • Pyrathome pyralene 7 juillet 2010 14:44

                  Et si il leur reste un petit soupçon d’honneur encore ( ce qui m’étonnerait...) qu’ils partent tous illico !!!
                  la justice devra faire le reste.........


                  • BA 7 juillet 2010 15:04

                    Lundi 5 juillet :

                    S’agissant du financement politique, on en vient au point sensible. Très sensible, même. Celui concernant Eric Woerth. Le seul que Claire T. ait évoqué devant les policiers, car le seul sur lequel elle a été interrogé.

                    « C’était à la fin du mois de mars 2007. Patrice de Maistre, qui était devenu celui qui « s’occupait » des politiques du fait de la maladie de Dédé (André Bettencourt), m’a convoqué pour me demander d’aller retirer à la banque une somme trois fois supérieure à l’habitude, à savoir 150.000 euros. J’ai refusé, en expliquant que mon accréditif ne me le permettait pas. Il s’est énervé, en me disant que la banque ne nous refuserait pas ce service. Je lui ai demandé la raison pour laquelle il lui fallait absolument récupérer un tel montant, et là, il m’a répondu : « Mais enfin, c’est pour financer la campagne présidentielle de Sarkozy ! Je dois donner de l’argent à celui qui s’occupe du financement de la campagne, Eric Woerth. Et 50.000 euros, ce n’est pas suffisant ». »

                    Claire T. reprend son récit : « Malgré l’insistance de Maistre, qui a quasiment piqué une crise de nerfs, j’ai refusé. Je me souviens même avoir appelé Eva, mon interlocutrice à la BNP de la Place Vendôme, l’agence où Liliane Bettencourt a son compte principal, pour lui demander son avis. Je ne lui ai pas parlé du financement de Sarkozy, mais elle a bien compris... Elle m’a dit que je devais refuser, qu’il ne fallait pas que je dépasse mon accréditif, sinon cela risquait d’alerter Tracfin [le service anti-blanchiment de Bercy, NDLR]. Donc je me suis rendue comme d’habitude avenue de la Grande-Armée, j’ai retiré 50.000 euros, que j’ai remis à Liliane Bettencourt, qui a ensuite donné l’enveloppe à Maistre, devant moi. Et j’ai rempli le carnet de caisse, avec, en regard de la somme, la mention « Bettencourt », que j’ai écrite moi-même. Je faisais toujours comme ça lorsqu’il s’agissait de l’argent destiné aux politiques, car il ne fallait pas de trace écrite. Si Liliane Bettencourt leur donne les carnets de caisse, les policiers pourront vérifier mes dires. Je me souviens de la date de ce retrait destiné à la campagne de Sarkozy : c’était le 26 mars 2007 ».

                    http://www.mediapart.fr/journal/france/060710/lex-comptable-des-bettencourt-accuse-des-enveloppes-dargent-woerth-et-sarkozy#comment-571471

                    Mercredi 7 juillet :

                    Les réquisitions faites par les policiers de la Brigade de répression de la délinquance sur la personne (BRDP) ont permis de retrouver la trace d’un débit de 50 000 euros, à l’agence de la BNP de la Grande-Armée, le 26 mars 2007, conformément à ce que l’ex-comptable de Liliane Bettencourt, Claire Thibout, avait déclaré, lundi 5 juillet, au site Mediapart.

                    http://www.lemonde.fr/politique/article/2010/07/07/la-police-confirme-le-retrait-de-50-000-euros-fin-mars-2007_1384483_823448.html#ens_id=1373579


                    • etiennegabriel 7 juillet 2010 16:55

                      Juste, clair et bien écrit ; bravo.


                      • Traroth Traroth 7 juillet 2010 18:05

                        Sarkozy a-t-il pour mission de tuer la France et de plonger les Français dans la misère ?


                        • colza 7 juillet 2010 18:17

                          D’une certaine manière oui.


                        • asterix asterix 7 juillet 2010 20:22

                          Allez tous ensemble dans la rue dire que vous ne voulez plus de lui.
                          Si vous ne cassez rien, cela risque de passer.


                          • kisssky kisssky 7 juillet 2010 20:59

                            le NWO (New world order) est en route , sarko lui même ne s’en cachait pas lors de son discours à l’onu , regarder son mentor gean devant les cameras us qui prônent la rigueur alors qu’ici on nous rabâche les oreilles avec des mensonges idiots qui ne tiennent même pas la route en faisant croire qu’il n’y en a pas ! ,
                            Non mais le peuple a de la merde dans les yeux ou est sacrement maso, il est encore dans son salon à s’instruire avec la boite à image...je suppose ?
                            Le peu d’optimisme concernant l’avenir de ce pays me fait comprendre qu’il vaudrait mieux partir ...mais pour ou ? le peuple se fera prendre tous ses acquis sans moufeter à cause de sa passivité latente et surtout son incrédulité et son manque de jugement réaliste.
                            Comment est possible qu’une poignée de dégénérés puissent prendre le pas sur des dizaines , des centaines de millions de personnes sans que personne ne disent rien (ah c’est vrai qu’on est les champions du monde du prozac et autres saloperies médicamenteuses qui les endorment tous dans ce coin du monde.
                            Bientôt le peuple ne pourra plus faire marche arrière (nos ainés doivent sauter de rage dans leur tombe...) , plus aucun politicien ne se cache pour faire ses magouilles , ils savent la haut que le verrouillage complet de nos pseudo democratie occidentale s’accélère de jours en jours ; et c’est pas les prochaines élections qui vont changer quelque choses...l’europe supporte la dette des usa et fait de nous une zone tampon entre la chine et ces derniers....à savoir que les pays en développement (qui nous dépasse en puissance économique même) nous rirons au nez ....au fond nous méritons ce que nous laissons faire et défaire dans ce pays....


                            • Bobby Bobby 7 juillet 2010 21:09

                              Excellent article ! merci !


                              • BA 7 juillet 2010 21:25

                                Le ministre du Travail Eric Woerth a annoncé mercredi qu’il avait décidé de déposer plainte contre X pour « dénonciation calomnieuse » auprès du tribunal de grande instance de Nanterre (Hauts-de-Seine).


                                Dans un communiqué, l’ancien ministre du Budget mis en cause dans l’affaire Bettencourt « dénonce les accusations mensongères dont il a fait l’objet, en particulier concernant la réception de fonds en espèces au fin de financement illégal d’activité politique ».


                                http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/societe/20100707.FAP5061/affaire-bettencourt-woerth-porte-plainte-pour-denonciation-calomnieuse.html


                                L’ex-comptable des Bettencourt s’appelle Claire Thibout. Son nom est dans tous les journaux : c’est elle qui a raconté le scandale des enveloppes remplies de billets de banque.

                                Alors pourquoi Eric Woerth porte plainte contre X ?

                                Et pourquoi Eric Woerth ne porte pas plainte contre Claire Thibout ?

                                Pourquoi ?

                                http://www.lemonde.fr/politique/article/2010/07/07/la-police-confirme-le-retrait-de-50-000-euros-fin-mars-2007_1384483_823448.html#ens_id=1373579


                                • pierre60 pierre60 8 juillet 2010 05:41

                                  Ite, missa est !
                                  Et pourtant, beaucoup avaient « crucifier ».

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