« Oui mais à qui la faute ? Les femmes comme les hommes sont libres de se présenter au concours de professeur des écoles../.. »
Of course, il n’y a pas de « faute ». Sauf si on regrette que les femmes aient accès plus largement aux études supérieures (donc aux études d’instit), ce qui n’est heureusement pas mon cas
« Le fait est que la plupart des personnes qui se présentent au concours de professeurs des écoles sont des femmes. Peut-être parce que les femmes ont un contact plus facile avec les enfants du fait de leur instinct maternel allez savoir et »
Peut-être parce que cette profession permet d’avoir plus de congés, de pouvoir récupérer ses enfants à la sortie de l’école sans devoir courrir, et de leur assurer un meilleur avenir ? (les enfants d’instits et de profs nettement plus de chances de faire et réussir des études supérieures que les autres).
« peut-être aussi parce que le concours prépare les professeurs qui vont enseigner pour des enfants de 2 ans à 10 voire 12 ans, il n’y a pas de concours spécifique pour les professeurs de maternelle », un professeur des écoles peut se retrouver avec une classe de petite section de maternelle comme avce une classe de CM2."
Là, je suis bien d’accord, il y a un truc qui cloche à propos des affectations en maternelle.
Un autre phénomène que je ne m’explique pas, c’est que le métier d’instit est bien mieux payé qu’autrefois : autant il était logique que des femmes mariées fassent ce métier mal payé en « salaire complémentaire » d’un mari mieux payé, autant il est surprenant de voir les hommes d’aujourd’hui fuir ces filières, alors même qu’elles sont enfin mieux rémunérées !
« Cet écart entre l’effectif masculin et l’effectif féminin se vérifie dans d’autres professions mais si vous regardez bien déjà à la crèche la plupart des employés sont de femmes. »
Ce n’est malheureusement pas la psychose sur la pédophilie qui va arranger les choses...
« Je ne vois pas ce qu’on peut reprocher au dialogue »
Rien, s’il débouche sur un mieux-être.
« Dialoguer ce n’est pas philosopher c’est d’abord écouter, comprendre, analyser et apporter des réponses et il n’y a aucun mal à privilégier cela dès la petite enfance. »
Aucun mal, non. Mais attention à ne pas essayer de transformer un homme en ce qu’il n’est pas, au risque de créer des névroses..
« Oh n’en soyez pas trop sûr, il y a de plus en plus de filles qui en viennent aux mains, je me suis moi-même déjà battue une ou deux fois avec un garçon à l’école même si c’est vrai que chez nous ça passe plus par le dire que par le faire. »
Sûr que ça arrive, j’ai une cousine qui était coutumière du fait. Elle a arrêté à l’adolescence : elle faisait fuir les (nombreux) prétendants
J’ai le souvenir de bagarres de filles très spectaculaires, avec bien souvent des attaques en direction de la chevelure. Allez savoir ce que dirait ce cher Sigmund du symbole
« C’est vrai qu’il n’est jamais bon de garder trop de choses en soi ça ne ferait qu’accroître la frustration mais il est quand même bon à un moment donné de fixer des règles de les faire respecter sinon c’est l’anarchie, il faut essayer de trouver un juste milieu entre limites et expression libre.
»
100% d’accord.
« Je ne crois pas qu’il y ait pour les enfants des activités pour les filles et des activités pour les garçons, une fille peut très bien pratiquer les sports de combat et un garçon faire de la danse. »
Bien sûr. Mon « laissez-les faire » voulait dire : surtout, n’allez pas contre leurs inclinaisons, quand bien même elles seraient archi-conventionnelles. A fortiori donc, laissez-les faire aussi s’ils ne rentrent pas dans les canons habituels.
« De toute façon il y a une part de féminité et de masculinité plus ou moins grande en chacun de nous »
Tout à fait. L’accepter contribue d’ailleurs à réduire les comportements sexuels déviants à l’âge adulte..
« rien ne sert de jouer les durs pour montrer qu’on est un homme »
Pas d’accord : c’est au contraire très important pour un garçon. Le rite de passage à l’âge adulte est d’ailleurs une épreuve très classique dans les sociétés primitives.
« Si on fonctionnait plus au feeling et si on arrêtait de se conditionner »
Ca me paraît antinomique : si on fait tout au feeling, alors on fait ce que fait le groupe : instinct tribal. Le garçon qui a envie de jouer à la poupée ne pourra le faire qu’avec l’acceptation active de ses camarades : dans le cas contraire, il réfreinera ses instincts, de peur d’être écarté du groupe. (NB : après tout, les G.I. Trucmuche c’est bien des poupées, non ?