morice,
Alors venez, morice, faire un séjour d’une semaine dans mon HLM. Vous découvrirez que les propos de Chirac ne sont pas du tout fantasmés, vos oreilles seront bercées par le doux bruit des scooters à trois heures du mat’, vous glisserez dans les flaques d’huile répandues par ces engins qui ont la faveur des « djeunes », vous vous entendrez dire par des « grandes soeurs » agressives - « ben oui, on a beaucoup d’enfants, il vous faudra vous y faire ! », vous manquerez de vous faire renverser, dans des allées théoriquement interdites aux engins à moteur, par ces adorables minimotos pilotées par des préados hilares. Et vous assisterez, aux premières loges, aux exploits des ainés, pourtant en liberté conditionnelle, qui reprennent vaillamment leur bizness, de préférence la nuit, sous vos fenêtres. Vous verrez le départ de familles françasies, écrasées par un surloyer qui n’a d’équivalent dans aucun autre pays, au profit d’une énième « deuxième » épouse décohabitée, venue s’installer avec ses six moujingues.
Et vous aurez la satisfaction de vous dire qu’on ponctionne votre salaire plafonné au profit de ces personnes.
Pour votre gouverne, ignare de mes deux, ces personnes ne sont pas les travailleurs des trente glorieuses - ce sont tout simplement les bénéficiaires d’une politique criminelle de regroupement familial, appliquée sans le moindre garde-fou. Ainsi que d’une politique unique en son genre, qui accorde tous les bénéfices de la collectivité française à ceux qui n’en font pas partie.
Et vous aurez la satisfaction de payer les