Pauvre crétin !
Puisqu’il nomme le Premier Ministre, ipso facto il contrôle tout le reste de l’engrenage. Et aucun premier ministre ne va jamais s’opposer au Président qui le nomme. J’imagine un Fillon refusant à Sarko la démission de son gouvernement si celui-ci le lui réclamait ! De même qu’il est difficile d’envisager qu’une majorité parlementaire laisse passer une motion de censure.
Si Sarkozy était, comme vous l’affirmez, dans l’illégalité au regard de la Constitution, l’Opposition le lui ferait comprendre à tout bout de champ. Et il se trouverait des conseillers constitutionnels pour le rappeler à l’ordre ?
Vous pourriez tout aussi bien me soutenir que le Premier Ministre britannique n’est pas un dictateur élu, puisque la Reine peut toujours le démissionner. Dans les faits, cela n’arriverait jamais.
Dans les deux pays, le chef de la majorité du moment dispose de pouvoirs disproportionnés.
Quant aux critiques de Mitterrand, il les a proférées dans l’opposition. Dès qu’il s’est trouvé au pouvoir, il a bénéficié en plein des institutions de la Vème. Me me faites pas dire ce que je n’ai jamais dit - je n’ai jamais aimé Mitterrand. Même si je respecte l’homme de culture.
Encore une fois, vous recrachez une diarrhée dactylographiée, dont la plus grande partie est hors sujet, et qui se dégonfle dès que je lui administre un trou d’épingle.
Puisque vous cherchez à toute occasion à me provoquer, je vous propose d’essayer de me faire une leçon de boxe - je vous imagine tout aussi brillant que sur les autres plans.