Stop aux idées reçues à propos de Villepin : non ce n’est pas un centriste !
Le 19 juin dernier, Dominique de Villepin lançait son mouvement : République Solidaire. Ce nouveau parti est une composante de l’UMP. Pourtant, depuis quelques mois, l’ancien Premier Ministre et son entourage essayent de se donner une image modérée, une image de… centriste ! Et le pire c’est que le message a l’air de s’installer dans l’inconscient collectif. Il semble donc important de faire quelques constats afin de rétablir la vérité
Non on ne peut pas dire Villepin-Bayrou « même combat » : oui ces deux hommes ont des points communs. Ils ont tous deux démontré des qualités de combativité, une grande pugnacité. Ils partagent sans nul doute une idée de la France et de la place que notre pays doit tenir sur la scène internationale. Tous deux ambitionnent la Présidence de la République et sont des concurrents offensifs de Nicolas Sarkozy. Pourtant, de nombreuses choses les séparent, à commencer par leurs idées et leur philosophie politique. L’un est gaulliste, l’autre démocrate(-chrétien). François Bayrou veut gouverner avec toutes les forces constructives et républicaines, alors que Dominique de Villepin est l’homme d’un camp et en cas de victoire il serait aussitôt tenu par l’appareil UMP.
Non Dominique de Villepin n’est pas contre le bipartisme et pour cause : il est adhérent de l’UMP. L’UMP, c’est à dire l’incarnation du bipartisme. Ce parti est né sur les ruines du RPR, de la volonté de réduire la vie politique à l’UMP et au PS. L’ironie c’est qu’il est bloqué aujourd’hui par un bipartisme dont il aura absolument besoin s’il devient Président de la République. Il n’est donc absolument pas idéologiquement contre le bipartisme mais a juste un problème conjoncturel avec ce système.
La communication doit être au service de l’action politique. Je trouve grotesque d’aller faire le tour des fermes pour se repeindre en Chirac et de se faire passer pour un centriste parce qu’il y a un créneau à occuper. Au fond, je pense de toutes façons qu’il n’ira jamais jusqu’à une candidature à l’élection suprême, il n’en aura pas les moyens et aura atteint son objectif minimum : faire monter les enchères dans son parti pour exister de nouveau au premier plan.
Je n’ai rien contre l’homme Dominique de Villepin dont je garde l’image de celui qui a incarné les valeurs de la France lors de son discours enflammé à l’ONU à propos de la guerre en Irak. Il a ce jour là montré qu’il avait l’étoffe d’un Chef d’Etat. Néanmoins, il ne représente pas pour moi la famille centriste à laquelle je voue mon engagement et n’en a pas les idées..
29 réactions à cet article
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Effectivement, Dominique Galouzeau de Villepin n’est pas l’homme qui va changer le « Système » prédateur en place. Ce n’est qu’un autre élément, qui offre une alternative, nettement plus « classieuse », moins « Don Corléone », que l’actuel occupant de l’Elysée et ses sbires.
Mais, au moins, on se ferait plumer par quelqu’un qui a de l’allure (Je plaisante, bien sur...)
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Yvance77 10 juillet 2010 11:44Salut,
C’est vrai que la France quitte à se faire enfiler, elle n’a qu’à prendre un bel étalon façon Galouzeau.
Ce sera toujours mieux qu’avec l’autre corniaud.
Mais bon de ’gaulliste’ il n’a qu’une vague (et encore je suis gentil) idée de ce que cela représente vraiment. Il a fait l’école Chichi ... autre grande figure du soi disant Gaullisme.
Pauvre Général, en les voyant tous agir de la sorte, il préfère surément de pas revenir ici bas.
L’auteur est encore jeune et d’une naïveté touchante. C’est pas bien méchant.
A peluche
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Surtout que la racine du problème actuel ce n’est pas d’être gaulliste ou de pas être gaulliste, mais de nous débarrasser de cette anomalie qu’est la Cinqième Rép’, conçue sur mesure pour le Général, mais qui présidentialise à l’extrême.
La concentration des pouvoirs, l’absence de « checks and balances », voilà ce qui mine notre système. Et ce n’est certainement pas Villepin qui va y porter remède, bien au contraire.-
armand
tu sais que tu commence a me plaire part que !!comme tu sais isac -
villepin est ump. c’est tout dire. mêmes idées , mêmes amis, mêmes principes.
seule différence : conflit d’hommes avec sarkosy. C’est tout ! pas avec tous les autres. et encore !
qui en veut, d’un nouveau roi ? celui-là serait noble !
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Il n’y a que 3 familles a droite.
1) La première , ce sont les nationalistes/souverainistes qui ont TOUJOURS dominé leur camps...jusqu’a Chirac.
Les gaullistes en faisaient parti avant d’etre sacrifié sur l’autel du federalisme europeen par ...Chirac et DeVillepin, entre autres.
Essayer de redefinir le gaullisme en droite sociale, en oubliant que c’est d’abord et surtout un nationalisme et economiquement un est risible.
On est en plain la redefinition des concepts.
Donc assurement, DeVillepin n’est plus un gaulliste ou aucune sorte de nationalisme.
2) La deuxieme famille de droite est celle des chretiens democrates.
C’est elle la droite sociale.
Or cette famille , c’est historiquement celle de l’UDF devenu Modem/nouveau centre
Pretendre etre « gaulliste social sans etre nationaliste ni etre chretien democrate c’est inventer la roue carrée.
Ou on est souverainiste et on place La France et les Français en premier, ou on est democrate chretien et on est dans la droite sociale.
Chercher un chemin de traverse qui emprunte les idées des chretiens democrates sans en etre c’est deja le but de l’UMP....
3) La 3eme, famille »de droite« ce sont les liberaux qui etaient »de gauche" jusqu’au 19eme siecle, avant l’arrivée des marxistes sur le marché de la politique.
Aujourd’hui, il ne reste plus que le Fn sur le terrain du souverainisme.
Il reste le Modem et le Nouveau centre sur celui des democrates chretiens
Et l’UMP, depuis le sabordage des liberaux de madelin est l’unique representant du liberalisme....
En se redefinissant entre les autres, en usurpant des concepts qu’il a contribué a tuer (le gaullisme) en utilisant les mots magiques qui font gauche mais pas trop (social !) de Villepin est dans la posture.
Il fait parti de ceux qui ont contribué a creer le monstre UMP qu’il pretend combattre.
Risible et peu credible.
Allez, comme le rejet de Sarkozy est fort, il fera 8%.
A prendre sur les intentions de vote de l’UMp et celles du Modem/Nouveau centre....
Il aurait du aller à la primaire UMP en 2006, s’il avait eu des couilles.
Il aurait peut etre perdu, vu l’infiltration masive des militants du Betar dans les structures, mais au moins il aurait combattu.
La il ne merite meme pas la balle dans la nuque.-
avec un peu de chance , sa présence empechera le nain d’être au second tour
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Le chat, je crois qu’il se degonflera, encore une fois, comme Mam avant lui.
Les sondages le crediterons de 5% à 10% avant qu’iil ne jette l’eponge.
De toute façon on ne rejete pas Sarkozy, l’homme du federalisme europeen sous controle US pour retourner vers ceux qui ont rendu la chose possible. -
Doit-on vraiment encore utiliser les termes de « centriste » et de « droite » ?
Il est certains que Villepin partage avec Bayrou les valeurs républicaines. Mais Bayrou est plus démocrate (réclame la proportionnelle aux législatives pour une meilleur représentativité des courants à l’Assemblée alors que Villepin ne l’a jamais proposé) et il est aussi plus social (ne pas oublier que c’est sous Villepin qu’a été mis en place le bouclier fiscal, à 60%, qui a été ensuite baissé à 50% par Sarkozy).
Je trouve cependant très sain qu’il y ait une alternative UMP à droite qui ne soit pas sarkozyste. Beaucoup de gens qui sont sympathisants UMP sont ecoeurés par le régime sarkozyste et cela représente une alternative. Pour ceux qui auraient une fibre plus démocrate et plus sociale, il y a le choix Bayrou.-
Arrêtez de trop fantasmer sur Galouzeau Villepin :
D’après le journaliste Franz-Olivier Giesbert, le premier ministre utiliserait un langage des plus fleuris pour parler de notre pays :
"La France a envie qu’on la prenne. Ça la démange dans le bassin. Celui qui l’emportera à la prochaine élection, ce ne sera pas un permanent de la politique mais un saisonnier, un chenapan, un maraudeur... La France a l’air à la ramasse. Mais observez-là de près. Elle a les jambes écartées. Elle attend désespérément qu’on la baise : ça fait trop longtemps que personne ne l’a honorée".
Ce qui résume plus clairement le sinistre personnage
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C’est vrai, qu’avec Sarkozy, elle a eu les paroles, mais que les actes n’etaient pas en phase avec les promesses du personage.
L’ejaculateur verbal precoce de l’Elysée ne pouvait effectivement pas la combler.
Mais bon c’est surement pour cela qu’ils lui ont choisi une italienne.
Elles ont l’habitude des gars qui parlent avec les mains et n’honorent aucune promesse. -
J’en déduis que tout le monde, ou presque, ici se contente de mettre en cause la politique choisie... mais non les institutions.
Vous trouvez tous (ou presque) que c’est bien, un régime présidentiel plébiscitaire où grâce à une petite majorité tous les cinq ans on a le droit de tout chambouler, tout modifier, y compris la souveraineté nationale, les hiérarchies naturelles, les corps constitués, en élevant des favoris inconnus et incompétents à des postes où ils sont tout-puissants car ils n’ont de comptes à rendre qu’au Président...-
Waldgänger 10 juillet 2010 17:48Bonjour Armand, très bon commentaire, qui mériterait plus de discussion, ce dont je n’ai pas le temps. Bonne soirée à vous.
Une des questions serait de savoir pourquoi cette dérive, que les institutions permettent effectivement, s’est produite seulement maintenant ? Fin de ce que l’on peut appeler un niveau de décence minimal ? -
Par armand (xxx.xxx.xxx.224) 10 juillet 11:54
Surtout que la racine du problème actuel ce n’est pas d’être gaulliste ou de pas être gaulliste, mais de nous débarrasser de cette anomalie qu’est la Cinqième Rép’, conçue sur mesure pour le Général, mais qui présidentialise à l’extrême.
La concentration des pouvoirs, l’absence de « checks and balances », voilà ce qui mine notre système. Et ce n’est certainement pas Villepin qui va y porter remède, bien au contraire.
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Il y en a marre à la fin de toujours devoir contredire Armand le beau gosse qui ne dit que des conneries du haut de sa chaire à l’université.
Tout ce qu’il prétend savoir, il l’a appris des autres. Et le voilà qu’il s’en vient en jouant les perroquets pour nous donner la leçon !!! Et quelle leçon !!!
Dans son commentaire, il ne fais que répéter ce que nous avons déjà mille fois entendu de la bouche même d’un François Mitterrand qui, il faut vous le rappeler, fut un ami de Bettencourt le mari de veuve du même nom.
A la libération Bettencourt qui deviendra le gendre de Shueller, témoigna avec Mitterrand en faveur du créateur et PDG de l’Oréal qui était poursuivi en justice à cause de sa collaboration et de ses activités politiques durant l’occupation. Les témoignages d’honorabilité de Mitterrand et Bettencourt évitèrent à Shueller la confiscation de ses biens.
Shueller avait fondé la cagoule et cette organisation avait commis beaucoup d’attentats dans les années 30. Mitterrand a fréquenté les activiste de la cagoule etc... tous ces rappels ne sont là que pour vous dire que Mitterrand ne fut pas un bon républicain. D’ailleurs Mitterrand entra en résistance contre l’occupant que très tardivement ainsi que Bettencourt qui ne la rejoignit qu’après le débarquement puisqu’on ne trouve aucune trace de lui avant. Aucun fait d’armes.
Notre aristocrate, Armand du chnoque, exprime les mêmes griefs que Mitterrand contre de Gaulle en disant que la cinquième république concentrait tout le pouvoir sur le président et qu’elle avait été rédigée sur mesure pour de Gaulle. Faut-il encore vous rappeler que Mitterrand participa au gouvernement de Vichy et qu’il fut proche de la cagoule. Dans ces conditions permettez moi de mettre en doute les jugement de Mitterrand et ainsi que celui de son perroquet le nommé Armand.
Armand en tant qu’universitaire vous n’avez pas le droit d’enseigner des choses fausses. Relisez donc la constitution de cinquième république. Bien qu’elle ait été complètement galvaudé par l’UMP, il reste encore ce principe que les putschistes n’ont pas pu ou pas osé modifier de lors de la réforme :
Art. 20. - Le Gouvernement détermine et conduit la politique de la Nation.
Il dispose de l’administration et de la force armée.
Il est responsable devant le Parlement dans les conditions et suivant les procédures prévues aux articles 49 et 50.
Dans un article de loi tous les mots ont une signification. Il est bien dit que le gouvernement dispose de la force armée ce qui veut dire que le président n’en dispose pas. Il est dit que le gouvernement est responsable devant le parlement ( l’assemblée nationale et le sénat) ce qui veut dire que le gouvernement n’a pas à se prosterner devant le président de la république qui n’a aucun pouvoir sur lui. Quand Sarkozy dit qu’il remaniera le gouvernement mais pas avant octobre il agit en dehors de la loi puisque l’article Art. 8 précise que
- Le Président de la République nomme le Premier Ministre. Il met fin à ses fonctions sur la présentation par celui-ci de la démission du Gouvernement.
Sur la proposition du Premier Ministre, il nomme les autres membres du Gouvernement et met fin à leurs fonctions.
Il est donc dit clairement que le président nomme les ministres que sur proposition du premier ministre et qu’il ne peut mettre fin à leurs fonctions que sur proposition du premier ministre.
Voyez vous, monsieur Armand, vous qui me traitez de nigaud à chaque occasion, vous êtes ici, j’en suis sûr, incapable de venir me répliquer sans vous ridiculiser en nous montrant toute l’étendue de votre ignorance.
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Pauvre crétin !
Puisqu’il nomme le Premier Ministre, ipso facto il contrôle tout le reste de l’engrenage. Et aucun premier ministre ne va jamais s’opposer au Président qui le nomme. J’imagine un Fillon refusant à Sarko la démission de son gouvernement si celui-ci le lui réclamait ! De même qu’il est difficile d’envisager qu’une majorité parlementaire laisse passer une motion de censure.
Si Sarkozy était, comme vous l’affirmez, dans l’illégalité au regard de la Constitution, l’Opposition le lui ferait comprendre à tout bout de champ. Et il se trouverait des conseillers constitutionnels pour le rappeler à l’ordre ?
Vous pourriez tout aussi bien me soutenir que le Premier Ministre britannique n’est pas un dictateur élu, puisque la Reine peut toujours le démissionner. Dans les faits, cela n’arriverait jamais.
Dans les deux pays, le chef de la majorité du moment dispose de pouvoirs disproportionnés.
Quant aux critiques de Mitterrand, il les a proférées dans l’opposition. Dès qu’il s’est trouvé au pouvoir, il a bénéficié en plein des institutions de la Vème. Me me faites pas dire ce que je n’ai jamais dit - je n’ai jamais aimé Mitterrand. Même si je respecte l’homme de culture.
Encore une fois, vous recrachez une diarrhée dactylographiée, dont la plus grande partie est hors sujet, et qui se dégonfle dès que je lui administre un trou d’épingle.
Puisque vous cherchez à toute occasion à me provoquer, je vous propose d’essayer de me faire une leçon de boxe - je vous imagine tout aussi brillant que sur les autres plans.
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Oyez !!!! Oyez braves gens ! L’aristocrate Armand vient encore de m’insulter. C’est une habitude chez lui. Il ne peut pas supporter qu’un manant inculte comme moi qui suis bac -3 vienne le contredire lui qui est professeur d’université.
Comme il se croit plus intelligent que tout le monde et qu’il se prend pour l’omniscience, il se croit dispenser de réfléchir. C’est une faiblesse. Jamais ! Oh.... grand jamais, il ne s’est posé la question pour savoir s’il était dans la vérité ou dans le mensonge !!!! Ne pourra jamais progresser car la réflexion est nécessaire pour acquérir de nouvelles connaissances.
Mais quoi ! Le mot mensonge n’a pas été convenablement employé par moi ici car les menteurs savent la vérité sinon ils ne seraient pas menteur. Or Armand est incapable de connaître la vérité de son propre chef. Il se trompe et il ne peut s’en rendre compte.
Armand, Vous avez dit que « Puisqu’il nomme le Premier Ministre, ipso facto il contrôle tout le reste de l’engrenage »
Vous êtes dans l’erreur. Dans la cinquième république les pouvoirs sont séparés comme jamais il ne l’ont été dans les républiques précédentes. Le seul pouvoir qu’a le président de la république sur le premier ministre, c’est de le nommer.
Même dans la constitution réformée par Sarkozy, le président n’a aucune autorité légale sur le premier ministre. Si Fillon obéit au doigt et à l’œil au président, il le fait en dehors de toute légalité. Le gouvernement est responsable devant le parlement lui seul peut sanctionner le premier ministre en le censurant. La majorité à l’assemblée est donc d’accord avec le comportement de Fillon.
Le pouvoir du président de nommer le premier ministre est limité car il devra le choisir en fonction de la majorité à l’assemblée. Dans la première cohabitation Mitterrand a été obligé de nommer Chirac conformément au profil politique qu’avait l’assemblée nationale sinon il se serait pris une motion de censure en pleine poire. Il en fut de même avec la deuxième cohabitation. Chirac a été obligé de choisir Jospin parce que les socialistes étaient majoritaires à l’assemblée.
Avec le rappel des deux cohabitations, je réfute aisément votre jugement mis en gras juste au dessus. Je pourrais même ajouter qu’un nominé peut refuser cette nomination ce qui limite encore les pouvoir du chef de l’état.
Quant à votre deuxième jugement que voici. « Si Sarkozy était, comme vous l’affirmez, dans l’illégalité au regard de la Constitution, l’Opposition le lui ferait comprendre à tout bout de champ. Et il se trouverait des conseillers constitutionnels pour le rappeler à l’ordre ? »... hé bien ce jugement démontre aussi que vous n’avez pas compris la duplicité des socialistes. D’abord comme Sarkozy, ils ont prêchés pour un abandon de la Cinquième république. Montebourg disait purement et simplement qu’il fallait passer à la 6ième république. Sans la voix de Jack Lang la réforme de la constitution ne serait jamais passé. Il n’a jamais été sanctionné par le parti socialiste. C’est une preuve que les socialistes ne s’opposent pas à la politique de Sarkozy. Ils en sont satisfaits dans la mesure où Sarko se rend impopulaire. Ils n’attendent qu’une seule chose pour passer à l’action que 2012 arrive. Sinon ils se contentent d’être ce qu’ils sont en tant que députés ou sénateurs.
Encore quelque chose qui nous montre que vous parlez dans le vide Monsieur l’aristo. Le conseil constitutionnel ne peut pas agir de son propre chef. Il ne peut donner que son avis s’il est saisi par un groupe parlementaire ou par le gouvernement. Donc si personne ne lui demande rien le conseil constitutionnel ne peut pas donner son avis.
Vous m’avez reproché d’être hors sujet par rapport à l’article, je suppose, mais je n’ai fait que répondre à l’une de vos allégations. Votre reproche se retourne donc aussi contre vous. Et une nouvelle fois, vous vous êtes encore fait moucher comme un morveux.
Comme il y a de forte de chance qu’Armand quitte ce fil sans me répondre, j’envisage donc que pour l’écrabouiller définitivement, je ne sois obligé de republier ce commentaire sous un autre fil dés que cet énergumène réapparaîtra. On insulte pas les vikings en toute impunité qu’on se le dis
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djanel
désolé du a tout faux en pratique !!!Dans la cinquième république les pouvoirs sont séparésEN TEHORIEle nommé le premier ministre et le remplacer aussitu rêves encore djanelet pourtant je n’ai pas beaucoup de sympathie pour armand -
@ rasta
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Rien, mais rien dans la nouvelle diarrhée de Djanel, n’infirme en rien mon constat. Si le président nomme le premier ministre, tout le reste en découle. Je n’ai jamais dit qu’il avait le pouvoir de vie et de mort sur chacun, ni qu’il pouvait congédier l’Assemblée et gouverner sans elle.
De facto, quand le président s’appuie sur une majorité à sa dévotion, il dispose d’un pouvoir bien supérieur à celui d’un Obama, par exemple. Et si ses pouvoirs sont comparables à ceux du PM britannique, c’est que celui-ci exerce toutes les prérogatives jadis détenues par le chef d’état - à savoir la Reine.
Et j’appelle les pleins pouvoirs notamment celui qui permet de modifier les lois fondatrices, constitutionnelles sans devoir passer par une quelconque progressivité. De procéder à des réformes en profondeur, par simple scrutin majoritaire, contre la volonté des professionnels (justice, santé, éducation, défense).Citer les cas de cohabitation ne change rien à l’affaire - celle-ci procède d’un changement de majorité à l’Assemblée ; on atteint là, en effet, les limites du pouvoir présidentiel, car gouverner contre une majorité conduirait ipso facto à une situation de conflit civil (avec le gouvernement censuré systématiquement par la nouvelle majorité). C’est bien là le seul cas où l’hyperprésidence version 5ème est bien obligée de lâcher du lest. En somme, pour contrer un hyperprésident, seul un vote de rejet massif peut le neutraliser. MAis dans ce cas les institutions sont paralysées.
Djanel, dans les volûtes de son délire, va quand même tenter de nous démontrer que la Cinquième rép’ n’est pas un régime présidentiel.
Ce qui Sarko y ajoute (ou accentue) c’est la référence constante à sa majorité de voix en 2007 pour justifier n’importe quelle réforme, quand bien même les principaux intéressés seraient opposés à celle-ci. Mais le régime n’a pas attendu Sarko pour se présenter comme « plébiscitaire », le suffrage universel remplaçant l’ancien droit divin, et permettant d’investir le président d’autant de pouvoirs qu’un roi à l’ancienne mode.Quant au « crétin » bien mérité par celui qui, sans arrêt, prend des postures de petit-maître persifleur, jaloux, et acharné dans ses antipathies, je ne fais que constater une évidence.
En particulier sa façon de s’en prendre à ma fonction et mes diplômes - je n’ai pas attendu d’en avoir pour exprimer mon avis, et je ne les ai jamais brandis pour faire taire. J’ai exercé toutes sortes de métiers avant de me trouver devant une classe. Y compris des bien « physiques ». -
Comme à son habitude Armand dit n’importe quoi parce qu’il n’arrive pas à comprendre l’esprit des lois.
Qu’est ce qu’une loi ?
Je rappelle au passage que je ne suis qu’un diplômé de l’école buissonnière. C’est mon titre de gloire car le si peu de choses que je sais, je les ai apprises de la nature même, de mes propres observations et réflexions ce qui me donne un avantage sur les gens cultivés qui auront tendance à se croire raisonnable en ne répétant sans en avoir l’expérience que ce que les écoles leur auront enseigné.
Qu’est ce donc une loi ? Pour répondre à cette question, il faut faire une distinction entre ce qui est nécessaire de ce qui est contingent (contingent = qui peut se produire ou ne pas se produire autrement dit le hasard) Les lois sont nécessaires et non pas hasardeuses, elles doivent systématiquement s’appliquer universellement en tout lieu et à toutes époques. Il ne peut y avoir d’exception.
Prenons un exemple et suivons la voie empirique. Il existe des lois réprimant le meurtre, n’est-ce pas. Supposons qu’un juge condamne un meurtrier et pas un autre selon son bon vouloir. Il provoquerait un trouble dans l’opinion publique qui lui reprocherait son injustice. Pour quoi l’un est condamné et pas l’autre ? En agissant ainsi ce mauvais juge accorderez des privilèges à certains meurtriers ce qui ne nous protègerait pas des assassins car celui qui n’aura pas été culpabilisé pourrait recommencer avec d’autan plus d’assurance qu’il serait certain de rester impuni.
En nous servant des représentations que nous fournit cet exemple nous pouvons déduire que la loi doit être appliquée universellement à chaque fois que l’occasion s’en présente sinon la loi n’existerait plus. Dans les conditions de cet exemple nous pouvons constater que ce juge qui appliquerait la loi d’une manière contingente, supprimerait la loi écrite et necessaire (code pénal) pour appliquer sa loi (tantôt je condamne tantôt je ne condamne pas) Il deviendrait en agissant ainsi le législateur et l’exécutant des lois chaque fois qu’il poncerait une sentence. C’est le pouvoir royal. Dans une république nous ne pouvons pas accepter qu’un juge n’applique pas la loi écrite et uniquement la loi écrite et pas autre chose.
Toujours en nous servant des représentations nous pouvons déduire que les lois ne serve pas seulement à interdire les mauvaise actions mais nous protègent aussi des délinquants qui seront mis hors d’état de nous nuire chaque fois que la justice les condamnerait.
En nous servant encore de représentations, nous pouvons déduire que les lois n’existent et ne prennent leurs pleines significations que parce que nous avons une certaine tendance à vouloir faire le mal. Si l’homme n’avait jamais commis de crime, une telle loi « tu ne tueras point » n’aurait pas de signification. C’est l’esprit des lois que de nous interdire notre tendance à vouloir faire le mal.
Il en va de même pour les loi constitutionnelles. Armand. Vu qu’il fait chaud, je préfère aller prendre un bon bain de soleil d’autant plus qu’en Normandie c’est rare.
Continuez donc sans moi cette réflexion ; Armand.
Puisque vous me traitez de crétin, je suppose qu’il vous sera facile de conclure. Mon œil vous en êtes incapable. Vous ne savez même pas faire la distinction entre ce qui est superflu de ce qui est nécessaire.
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Djanel se prétend autodidacte, mais nous sert un salmigondis hors-sujet digne d’une tablée d’existentialistes sorbonnards réunis au café de Flore .
Quel est le rapport avec la constitutions de la Vème ? Puisque vous êtes le seul a affirmer, façon Couet, qu’elle n’ouvre pas un boulevard au présidentialisme exacerbé.
Si l’on parle de l’« esprit de la loi », on peut tout autant affirmer que faire élire le président au suffrage universel c’était une manière de lui donner le « mandat du ciel » opposable à toute contestation, façon : « vous avez juridiquement tort car vous êtes politiquement minoritaire ».Au fait, puisque ce terme a l’air de vous avoir vexé, et malgré vos persiflages à l’encontre de l’universitaire que je suis, je retire le « crétin ».
En plus, j’ai toujours aimé la Normandie, et mon opérette préférée c’est « Les cloches de Corneville ».... -
Mais cessez donc ça fait déjà 1000 fois que j’entends toujours
les même rengaines et rien ne bouge !! on ne va pas y passé sa vie à çamaintenant passons aux actes point une grève des électionla plus personne :: ::maintenant c’est villepin !!!! tout ceux qui on déjà tremper leur paindans la soupe c’est bonnet blanc et blanc bonney MVOUS ALLEZ FAIRE LA MËME CONNERIE EN 2012 que avec sarkoainsi va la vie des hommes (fou) qui ne savent pas ce « prendre » en mainils leur faut une tutelle SOyez adulte pour une fois MER.....c’est triste TOUT ça !!!-
quand on ne sait pas ce con veut on fait toujours des conneries heuuuu villepin
heuuuuuuu dsk heuuuuu merde il ya des gens mille fois plus capable mais il ne passe pas a la tele voila il faut être une star de tele : !!!! putain !!!! vous êtes branleurs de mouche merde !!!!!!c’est de prendre la main et installer des nouvelle lois et pour cela une grève electoraleet casser ce système véreux point !!!!!!! merdeeeeeeeeeeeeeeeeesinon vous allez y passé votre vie en connerie et faire des articles par millier et finir enHAILLONS-
Mr Armand avait dit de bonnes choses au sujet de institutions mais son « pauvre crétin » était de trop même si c’est en réponse à un nom d’oiseau. dommage.
il faudra ne plus répondre aux posts qui contiennent des noms d’oiseaux !sûr que les institutions doivent être changées !
En gros,
- le candidat doit appliquer le programme du peuple, pas le sien et celui de ses copains.
-il doit faire connaitre à l’avance le nom de ses futurs ministres
-il doit rendre compte chaque année devant le peuple, pas ses députés godillots.
-il doit pouvoir être viré n’importe quand, sur référendum d’initiative populaire-
D’accord avec votre brève analyse , pastori , une 6ème république est alors à instaurer , avec des élections à la proportionnelle pour les députés et supprimmer le sénat qui ne sert à rien , sauf de caser les carriéristes de la politique , non cumul des mandats et diviser par deux leurs émoluments de la base des représentants de la république jusqu’au sommet ( des maires et conseillers jusqu’au président et ses ministres ) .
RA . -
pastori,
Je n’ai pas l’habitude de tendre l’autre joue, et Djanel me cherche en permanence (enfin... dans le cyberespace).
Je crois que déjà l’audition de chaque ministre et secrétaire d’état devant l’Assemblée serait une bonne chose.
Par contre, virer le président « n’importe quand » provoquerait une belle pagaille.On dirait que le chemin du juste milieu ne fait pas recette. On doit pouvoir dire stop à un président abusif, sans pour autant sortir la bombe atomique d’un renvoi.
Ou alors (et je serais assez pour), un retour à la IIIe République - un président qui a un rôle national et non politique, et un premier ministre qui dépend de la majorité à la Chambre.
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n’importe quand ne veut pas dire n’importe comment. J’entends pour des raisons impérieuses sans devoir attendre forcément la fin du mandat.
Là c’est une catastrophe. cette équipe est définitivement hors course, quoi qu’ils fassent. de plus elle ne peut plus travailler sereinement et bientôt ils vont se déchirer car les députés qui vont perdre leur boulot ne vont pas manquer de ruer dans les brancards.
pour le pays, le mieux est qu’on dissolve, nouvelles législatives et cohabitation jusqu’en 2012.Puis préparer un changement de république, c’est impératif.
Et si le partage des richesses ne se fait pas mieux le monde occidental finira par s’embraser.
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Les présidentielles de 2012 s’annoncent calmes pour moi : Sarko/Villepin à droite, Strauss K/ ? à gauche, Bayrou au centre, Besancenot pour l’extrême gauche et Marine Lepen pour l’autre extrême. Impeccable, je vais rester chez moi, je ne vais pas me déplacer pour choisir entre la peste et le choléra. L’homme providentiel, la troisième voie ? Je n’y crois pas, la démocratie a été confisquée, si elle a jamais existé.
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Si je comprends bien la différence entre Villepin et Bayrou, c’est qu’ils ne se définissent pas de la même tribu politique, l’un est un faux Centre, l’autre est un vrai Centre ?
Evidemment vous êtes un vrai centrisme, et l’autre serait un faux, non ?
Je dois avouer qu’en tant que citoyen surtout préoccupé de l’urgence à résoudre en priorité les préoccupations socio économiques et environnementales alarmantes dont je suis le témoin aujourd’hui, je n’ai vraiment pas l’impression que les tribus UMP ou Centre aient pris la mesure des urgences, et soient prêt à prendre des mesures pertinentes et fortes pour contrer la boulimie destructrice du système capitaliste. Ce système capitaliste a fait la preuve de son incapacité à développer une société humaine, dans sa recherche illimité de mobilité des capitaux, du travail, des marchandises, et des hommes pour un but de profit individuel démesuré au risque de mettre en péril la survie de l’espèce humaine.
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