Rien, mais rien dans la nouvelle diarrhée de Djanel, n’infirme en rien mon constat. Si le président nomme le premier ministre, tout le reste en découle. Je n’ai jamais dit qu’il avait le pouvoir de vie et de mort sur chacun, ni qu’il pouvait congédier l’Assemblée et gouverner sans elle.
De facto, quand le président s’appuie sur une majorité à sa dévotion, il dispose d’un pouvoir bien supérieur à celui d’un Obama, par exemple. Et si ses pouvoirs sont comparables à ceux du PM britannique, c’est que celui-ci exerce toutes les prérogatives jadis détenues par le chef d’état - à savoir la Reine.
Et j’appelle les pleins pouvoirs notamment celui qui permet de modifier les lois fondatrices, constitutionnelles sans devoir passer par une quelconque progressivité. De procéder à des réformes en profondeur, par simple scrutin majoritaire, contre la volonté des professionnels (justice, santé, éducation, défense).
Citer les cas de cohabitation ne change rien à l’affaire - celle-ci procède d’un changement de majorité à l’Assemblée ; on atteint là, en effet, les limites du pouvoir présidentiel, car gouverner contre une majorité conduirait ipso facto à une situation de conflit civil (avec le gouvernement censuré systématiquement par la nouvelle majorité). C’est bien là le seul cas où l’hyperprésidence version 5ème est bien obligée de lâcher du lest. En somme, pour contrer un hyperprésident, seul un vote de rejet massif peut le neutraliser. MAis dans ce cas les institutions sont paralysées.
Djanel, dans les volûtes de son délire, va quand même tenter de nous démontrer que la Cinquième rép’ n’est pas un régime présidentiel.
Ce qui Sarko y ajoute (ou accentue) c’est la référence constante à sa majorité de voix en 2007 pour justifier n’importe quelle réforme, quand bien même les principaux intéressés seraient opposés à celle-ci. Mais le régime n’a pas attendu Sarko pour se présenter comme « plébiscitaire », le suffrage universel remplaçant l’ancien droit divin, et permettant d’investir le président d’autant de pouvoirs qu’un roi à l’ancienne mode.
Quant au « crétin » bien mérité par celui qui, sans arrêt, prend des postures de petit-maître persifleur, jaloux, et acharné dans ses antipathies, je ne fais que constater une évidence.
En particulier sa façon de s’en prendre à ma fonction et mes diplômes - je n’ai pas attendu d’en avoir pour exprimer mon avis, et je ne les ai jamais brandis pour faire taire. J’ai exercé toutes sortes de métiers avant de me trouver devant une classe. Y compris des bien « physiques ».