Extrait de la fameuse lettre citée dans l’ article :
"Mais débattre est une chose, vouloir à tout prix abattre l’adversaire en est une autre. Attaquer ad hominem, harasser sans relâche, dénoncer sans preuves, d’un côté comme de l’autre, ce n’est pas servir le débat, c’est desservir la démocratie, l’affaiblir et finalement l’asservir au nom même des principes que l’on croit si bien défendre. C’est porter atteinte à la dignité de la personne, c’est porter un coup à la politique, à la République.
N’oublions pas que le mot « république » vient de la res publica latine, la « chose publique », qui désigne l’intérêt général et le fonde en principe supérieur à tous les autres.«
Pour que de tels propos aient une cohérence, je suppose qu’ils font référence à un certain Estrosi qualifiant Médiapart de »presse des années 30« , ou encore un Xavier Bertrand parlant de »presse utilisant des méthodes fascistes« ou encore Frédéric Lefèbvre évoquant »des médias au relents d’ extrême droite et de trotskisme mélés".
Comment peut-on qualifier ces commentaires si ce n’est comme des attaques ad Hominem (Edwy Plenel), des accusations outrancières qui occulte tout débat sérieux par dénigrement ordurier de l’accusateur a défaut de l’accusation, qui dessert clairement la démocratie et la République dont la liberté de la presse est une des composantes essentielles.
Voilà donc une lettre bien ambigue qui, suivant l’interprétation que l’on en fait, peut tour à tour satisfaire tout le monde....ou personne.