Le fait est que pour la finance, peu importe le peuple qu’elle dirige, noir, blanc, jaune, c’est du pareil au même, tant qu’elle dirige. On pourrait dire que la finance n’est pas raciste, un esclave en valant bien un autre.
Le fait est aussi que pour qu’un peuple puisse agir politiquement, il est mieux s’il y a une certaine convergence culturelle. Un peuple divisé peut être sujet à maintes manipulations qui le mènerait à la guerre civile, comme en ex-Yougoslavie par exemple.
Les migrations et la mondialisation sont inextricablement liées.La domination de la noblesse financière provoque stagnation voire destructions colossales dans les pays du tiers-monde, ce qui provoque migration vers les pays « développés ».
Ces déplacements de populations forcés - du quasiment jamais vu dans l’histoire - provoquent des troubles sociaux en chaine, car il est humain que l’enfant reproduise plus ou moins les vues paternelles, le sens de sa vie étant hérité de l’éducation.
S’il veut s’adapter à son entourage culturel, le point de convergence qui apparait pour ces populations déplacées est celui de l’universalisme marchand et de ses avatars pseudo-culturels (consommation, musique répétitive et communautarisme : à chaque ethnie son produit), du fait de son hégémonie.
D’un certain point de vue, l’Islam nous montre l’exemple car son peuple est fier de sa culture et il refuse de se fondre dans le moule marchandiste, ce qui est infiniment respectable.
Maintenant, tant que les français seront honteux de leur propre culture, ils laisseront leur jeunesse se faire happer par la pseudo-culture du marché, culture du néant car simple leurre des oligarchies pour récolter du pognon.
Nous assistons ainsi aujourd’hui à la chute d’un système d’idéologie et d’illusion lentement construit depuis 50 ans, dont l’aveuglement qui en résulte a produit une situation catastrophique. Nos catégories de pensées sont ainsi largement à revoir, elles sont devenues inadaptées, obsolète.
Un tel rassemblement « saucisson et pinard » est donc légitime car nous n’avons pas à avoir honte de notre culture : elle est notre bien le plus précieux, car la langue transporte toute notre raison. Celle-ci fut pervertie par une novlangue qui embrouille tout.
Certes les discours y semblent assez pathétiques, il faudrait pouvoir les nuancer.