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Commentaire de eric

sur Affaire Woerth : la République de l'impunité


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eric 12 juillet 2010 09:06

6 millions de personnes rémunérées directement ou indirectement sur nos impôts, consomment aujourd’hui en gros la moitié du PIB. Avec un nombre d’agent public en hausse régulière depuis 30 ans, payés en moyenne 17% de plus à travail égal que leurs homologues du privé, meilleure retraites, moins d’heures,etc....
40 ans de baisse de investissements publics porteur d’avenir,, mais de hausse des dépenses de fonctionnement (nombre et rémunération des agents) , le tout financé assez largement par de l’emprunt. Du fonctionnaire au journaliste partiellement défiscalisé, en passant par l’intermittent financé par les cotisations chômage des travailleurs du seul secteur privé. Animateurs socio cul, secteur sanitaire et social (1,6 millions quand même) fonctionnant à guichet ouverts au nom de leur soi disant combat pour les pauvres en l’absence à peu prêt totale de contrôle démocratique. Système social de solidarité qui en pratique dépense un euro de fonctionnement pour redistribuer un euro et dont l’OCDE nous dit qu’il aboutit à un grand brassage d’argent au sien de la classe moyenne en laissant assez largement de coté les vrais pauvres.
C’est ce système qui est ici défendu dans un touchant unanimisme de gens qui pour l’essentiel bénéficient de ces systèmes

C’est leur beafsteak qui est en jeu dans l’immense affaire de la réforme de l’État, des retraites, du système social.
Alors, comme il n’ont pas d’idées, pas de projet, hors continuer comme cela ( des crédits des postes !) Ces gens n’ont plus qu’un ressort, dénoncer les riches !

Dépense de l’état, prêt de 60% du PIB. Rémunération des actionnaires, de l’ordre de 5% après impôt, dont une partie est réinvestie dans l’appareil productif.

LA solution ? Faire payer les riches ! Pas un intervenant pour remarquer que si on améliore de 10 % l’efficacité de ces gens, on a plus d’argent et en plus chaque année, que si on confisque l’ensemble des revenus des actionnaires, ce que l’on ne pourra faire qu’une fois.

Alors ? On peopolise à outrance, on joue sur la corde qui marche à tous les coups. Oui, nous sommes peut être, nous, les 6 millions, mieux payés que tous le monde sur l’argent commun, mais regardez ! Il y a Madame Bettancour. pas question que nous fassions quelque effort que ce soit pour la collectivité et les plus défavorisés tant que les gens qui travaillent vraiment et sont producteurs d’emploi et de richesse gagne un euro de plus que nous.

Vous faite un peu pitié avec vos défenses corporatistes de vos intérêts de classe.

Bon, à force de hurler à la mort, vous en sauverez peut être un peu plus que vous n’espériez au détriment des plus pauvres, mais ne vous faites pas trop d’illusions.

Strauss Kahn à des casseroles (celle que le grand journaliste démocrates ami de la vérité Eddy plenel a interdit à ses journalistes de sortir au Monde) l’Incompétencitude produirait les mêmes effets en 2012 qu’en 2007. Les travailleurs français ne voteront jamais pour la mère des 35 heures qui a largement contribuée à exclure du marché du travail les moins formés d’entre eux,et ils le savent.

Si par extraordinaire, une coalition de mécontents arrivait ponctuellement à sortir Sarko, vous vous retrouveriez alors dans une situation sans issues. Car une fois Bettancourt ayant choisi l’asile politique en Suisse, il faudra quand même expliquer pourquoi cela ne suffit pas à remettre le pays sur les rails, bien au contraire. Et là, fort de vos promesses, de vos affirmations etc... là, oui,on risque de voir ce que c’est que la vraie agitation sociale en France.

Si vous étiez moins égoïstes, et plus responsables, vous tenteriez de participer constructive ment à ces réformes, qui se font dans une certaine urgence et donc pas toujours de façon optimale. Vous vivez des ces trucs et vous les connaissez bien. Vous avez des idées sur ce qui pourrait être fait. Mieux fait. Vous préférez l’affrontement frontal dans le champs du populisme et du conservatisme. Défendons nos avantages acquis !

Dans l’histoire de la gauche française, qui a malgré tout connue quelques rares périodes de vrais générosité, de créativité, de progrès, vous resterez comme la génération « Brejnévienne ». Celle de la stagnation des idées, des actions, des solidarités.


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