Article bien écrit, belle faculté d’empathie.
Surtout le passage sur la non maîtrise du temps, l’impossibilité de remonter celui-ci.
Je doute que ce texte, lu à des jeunes permis fasse son effet. Dommage.
Nous ne sommes pas ici pour comparer nos blessures de guerre, aussi les tonneaux, arbres, murs et autres voitures embouties font partie d’un passé que je ne souhaiterais plus revire. Donc je ne m’étendrai pas trop sur mon cas.
Par définition un accident est toujours une suite d’évènements, qui enchaînés, mènent au crash, le tout étant de s’en sortir sans un accros si possible.
Presque 20 ans de permis des centaines de millier de Km au volant et l’implacable loi statistique qui fait que j’ai rarement eu mon compte de point, fin juillet ils devraient de nouveau être douze. Mais ce satané bonnus qui était à 50 % depuis cette année va repasser à 62.5% pour une étourderie après 900 km et à 50 m de l’arrivée.
Enfin je n’ai pas contaté que l’on se posaits autant de questions lors d’un ou d’une série de tonneaux,
la première pensée est : merde, merde, merde, ou autre expression selon sa culture.
Ensuite on tente un improbable coup de la dernière chance, pis on attend que ça s’arrête, et quand on s’en sort,
c’est encore : merde, merde, merde.
Seulement après reviennent ces questions et ces essais de reconstituer le film des évènements, avec la traditionnelle pensée :
a si j’avais su,
vient ensuite :
si je pouvais revenir en arrière.
Enfin :
maintenant je ferais gaffe,
pis on oublie et ça recommence, pas forcement pour les même causes mais le résultat est le même, encore de la tôle, quelques bleus et surtout la chance.
Enfin à propos de la chance, on sait combien de joker on a grillé, mais on se sait pas combien il nous en reste.