Bonsoir Pierre Régnier,
Que l’on classe les religions d’un côté et les sectes de l’autre est bien possible, en tout cas, la miviludes se définit comme luttant contre les « dérives sectaires » (« Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires »), et ce, sauf erreur de ma part, au sein de tous mouvements, qu’ils soient religieux ou autres (elle mettra tout autant en garde contre un praticien qui dit qu’il peut guérir les gens du sida en leur faisant boire du jus de carotte, bon je caricature, évidemment, car j’ai jamais vu ça écrit sur leur site, mais c’est l’esprit)
Si moi je devais donner une définition personnelle, ou plutôt des synonymes, à « dérive sectaire », ce serait tout simplement « extrémisme », ou « totalitarisme », « incapacité à se remettre en question », « conviction absolutiste de détenir la Vérité au point de se boucher les yeux et les oreilles sur tout le reste ». Ca s’applique donc à tous les secteurs.
Comme je l’ai déjà dis, je ne pratique aucune religion, mais je ne suis pas athée au sens où je rejetterais l’idée même qu’on puisse avoir une pratique religieuse. Je ne suis pas du tout intéressée par une pratique religieuse pour moi même, mais si je peux voyager, alors je vais m’intéresser aux pratiques religieuses du pays où je me trouve. Figurez vous qu’il m’est arrivé de rencontrer des extrémistes athées, eh bien la discussion avec eux est tout aussi impossible qu’avec des extrêmistes religieux, des extrêmistes écolos ou autres.
Je comprends bien ce que vous me dites, mais comme je ne connais pas la
position que la Miviludes adopte face aux courants extrêmistes des religions (il y en a
dans toutes les religions, des courants extrémistes, tout comme il y a
des courants modérés dans toutes ces mêmes religions, pensez vous qu’ils
doivent donc se positionner contre l’idée de religion ? ) (et il me
semble que les courants modérés ont précédé dans l’histoire les courants
extrémistes, apparus ensuite, mais ça c’est une impression que j’ai, je
n’ai pas étudié la question), c’est pour cela que je souhaite vraiment
lire leurs rapports, me documenter plus que je ne l’ai fait jusqu’à
présent, même si ça me demande un certain temps vu le nombre de pages.
Finalement, je parle d’eux sans connaître à fond leurs activités !