Bonjour,
Bonjour Hunter,
Je tiens tout d’abord à dire que ce fil est très intéressant !
autre question plus terre à terre : il y a encore dix ans, dans mon
humble jardin, je voyais des papillons, des guêpes, des abeilles, des
fourmis !
Maintenant, je ne vois plus que quelques mouches et une tripotée de
pince-oreille !
Il faut dire que mon voisin, (ancien cadre dirigeant chez Bayer), est
un adepte du traitement chimique pour tout et n’importe quoi !
Là ou j’habite en pleine campagne il y a des agriculteurs qui produisent chimiquement et d’autres qui produisent bios. J’ai remarqué que les fourmis désertaient les parcelles où l’on épand des pesticides pour se réfugier dans les parcelles bios, oui les parcelles bios sont souvent envahies par les fourmis.
D’ailleurs là où il y a des pesticides les sols n’ont plus d’éco-système souterrain, il y a un documentaire qui s’appelle nos enfants nous accuserons, dans ce documentaire pour démontrer les méfaits des pesticides une personne prend une bêche et travaille la terre sur la parcelle où l’on étant des pesticides et ensuite celle où l’on travaille bio. Le constat et sans appelle ! Là où l’on met les pesticides le sol est complètement nu il n’y a aucune vie souterraine, de plus le sol est dur. Dans celle où l’on produit bio le sol est meuble, facile à travailler la terre est de couleur noir (chargé en humus contrairement à l’autre qui est très clair) et la vie souterraine y est présente ... ver de terre et autres.
Je crois que les agriculteurs prennent de plus en plus conscience sur les dangers des pesticides, mais sans une aide extérieur Nationale, Européen ou autre ils ne pourront pas faire machine arrière, ils sont malheureusement piégés par le systême dans lequel on les a amené, ils ont souvent de gros investissements à rembourser et non pas le choix !
De plus il n’est pas facile de travailler 200 ou 300 Hectares de façon biologique, en résumé pour qui l’y ai une réelle transition vers le bio c’est toute l’agriculture qui est à reconstruire, refonder. Moins de superficie par exploitation, nouvelle éducation (faut réformer l’ancienne éducation celle qui apprend aux jeunes paysans à travailler chimiquement), enfin à mon avis tout est à refaire de A à Z !
Mais comme il est dit dans l’article, on peut malheureusement décrire en trois mots l’avenir du monde ... C’est trop tard !