@ Vlane
« je suis pour la liberté d’expression responsable qui s’arrête là où commence celle d’autrui et en l’occurrence la liberté de blasphémer n’est rien qu’une liberté d’insulter , de diffamer et une volonté d’humilier
cela doit être interdit et puni par la loi au même titre que toutes les lois votées chaque jour pour interdire ceci et cela en fonction de l’actu, des lobbies et des élections.. »
Quelle curieuse conception de la liberté d’expression !
Comme vous l’avez vous-même dit plus haut ; pour un athée, il n’y a pas de notion de « blasphème » ; dès lors, je ne vois pas ce qui, dans des Républiques laïques, pourrait empêcher le droit de caricaturer Dieu, Allah, Vichnou, Yahvé ou tout autre représentation de croyances. Sinon, pourquoi pas, bientôt, la secte de la Lune qui empêcherait de la dessiner ?
Je n’y vois pas du tout, pour ma part, une « liberté d »’insulter, de diffamer ou d’humilier« ; mais bien plutôt une saine et LEGITIME réaction à l’embrigadement archaïque promu par toutes les religions.
Ou alors, faudrait-il considérer comme cette »liberté d’insulter, de diffamer ou d’humilier" les athées, agnostiques et non-croyants, l’édification de temples, d’églises, de mosquées, les rites religieux, les prières, les représentations des icônes de la religion, partout où elles s’imposent au regard ?
Que chacun ait le droit d’être ce qu’il veut ; athée, agnostique, chrétien, musulman, zoroastrien, juif ou brahmane, et que la liberté soit accordée à chacun de critiquer, dénoncer, caricaturer les excès, les icônes, les dogmes des autres ; la liberté d’expression est à ce prix.
Sinon, tant qu’à faire, autant brûler toutes les oeuvres (livres, peintures) des artistes iconoclastes s’étant permis, en occident notamment, de fustiger les dogmes de la religion (chrétienne, en l’occurence) ; exit les oeuvres de tous les surréalistes, de Clovis Trouille, de Goya, de PIcasso, d’Ernst, et de tant d’autres...
Il faut être un peu sérieux ; en République laïque, en démocratie, on a le DROIT de pouvoir se moquer de tous les excès, de tous les dogmes, de toutes les icones, sauf à rétablir les ligues de vertu, tant qu’à faire...
Un droit inaliénable.
Pour ceux que ça heurte, que ça choque, ma foi, ils devront faire avec, et apprendre, par la même occasion, que leurs croyances ne s’imposent pas à l’ensemble de l’humanité, et à respecter ceux qui ne pensent pas comme eux.
C’est le fondement de la démocratie.