En ce qui concerne l’existence du Christ... Le débat est ouvert, mais qui peut avoir la prétention de connaître la réponse ? C’est un mystère. On me parlera probablement de la pauvreté des sources, relatives à cette époque. Je veux parler des sources qui mentionnent l’existence de Jésus, et qui nous parlent de sa vie. A cela, je voudrais répondre. Avez-vous entendus parler de l’incendie qui ravagea la Grande bibliothèque d’Alexandrie ? Des guerres, qui engendrent bien souvent pillages et destruction du savoir. ? Oui, il y a eu des sources, et oui, elles ont disparues dans le flot tourmenté de l’histoire...
Nous ne pouvons nous fier aux récits bibliques, ils sont beaucoup trop contradictoires. Mais il est question d’un Homme, qui est apparu en une période troublée de l’Histoire, et qui a preché une nouvelle doctrine. Une doctrine non-confrome, prompte à boulverser l’ordre établi. Et qu’est-il arrivé à cet Homme ? On l’a condamné à mort, pour « crime de subversion ».
La crucifixion était monnaie courante à l’époque, de même que les tortures précédant l’exécution. Nous pouvons donc considérer une chose avec certitude, en nous appuyant sur le présent. Et sur la nature des hommes.
Voyez autour de vous. N’existe t’il pas des pays où, encore aujourd’hui, on torture des gens jugés « subversif » ?
Cela a toujours existé, alors nous pouvons considérer comme recevable l’hypothèse qu’un homme, à cette époque, ait été crucifié parce qu’il enseignait une doctrine prompte à boulverser l’ordre établi.
Vous me parlerez sans doute des religions, et des crimes commis, au nom de ces religions. Et je suis persuadé qu’un million de lignes ne suffiraient pas pour rendre compte des horreurs passées et présentes. On pourrait même dialoguer 100 ans. Moi, je veux me concentrer sur un message. Celui du Christ. Un message de paix et d’amour. Je n’ai point besoin d’églises ou de prêtre. Je n’ai point besoin de courber la face contre terre. Si il est un Dieu, alors ce Dieu m’a doté d’un esprit critique. Du libre-arbitre. Pour faire le bien autour de moi, et pour profiter de cette belle planète qui m’a été prêtée...