Bonsoir pigripi,

je vous trouve un peu vindicatif à mon égard, je tenais à le préciser. Mais qu’importe, je vais tout de même vous répondre ; je vous le dois bien, car il y a en effet un amalgame trop fréquent que je me dois de réparer.

Vous avez entièrement raison de souligner qu’être juif ou musulman relève de la religion, alors qu’être israëlien ou palestinien tient de la nationalité d’un individu. Bien que je le sache, il m’arrive peut-être inconsciemment de les confondre, et je m’en excuse, non pas auprès de vous, mais de celles et ceux qui pourraient se sentir concerné(e)s et/ou blessé(e)s.

Il n’y avait en tout cas d’intention malhonnête de ma part, moins encore de vice. Cette histoire aurait pu se passer en Chine, par exemple, entre une bouddhiste indienne et un chrétien chinois que ça ne m’aurait pas moins interpellé. Je note simplement que par amour les considérations ethniques ou religieuses ne devraient pas avoir leur place.

Quant à savoir si l’article est minable, je laisse cela à votre libre appréciation.

Enfin, et je le dit dans le texte il me semble, j’ai bien précisé que l’article du Monde manquait d’informations, alors non, je n’ai pas triché envers les lecteurs. Je vous accorde que j’ai peut-être tort de m’embarquer sur ce sujet en n’ayant pas connaissance de tous les tenants de l’histoire, mais le peu qui est relaté est déjà relativement éloquent, vous ne trouvez pas ?

Concernant votre opinion sur le viol, je ne la partage pas : du moment qu’un rapport est consenti, je ne vois pas le mal qu’il peut y avoir, même si il y a un mensonge à propos de l’obédience religieuse de l’homme en question. N’avez-vous vous jamais eu à « baratiner » une jeune femme pour la séduire ? Et vous-en a-t-elle voulu par la suite ? A titre personnel il m’est arrivé de le faire, et de m’en expliquer ensuite auprès de la personne concernée : je ne me suis pas retrouvé devant une cours de justice pour autant. Nombreux sont les hommes qui le font chaque jour, sans avoir pour autant de condamnation.

Dans cette histoire, s’il y avait eu usage de drogues, violence physique ou psychologique, ce serait évidemment un tout autre problème... Nous n’avons sans doute pas la même notion de ce qu’est un viol.