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Commentaire de Halman

sur Pour en finir avec Dieu… et l'athéisme


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Halman Halman 22 juillet 2010 09:31

http://www.jean-paul-baquiast.fr/ouvrages.html

Pour un principe matérialiste fort
Essai

Edition Jean-Paul Bayol
300 pages - ISBN : 2916913009

Site de l’éditeur
Site du livre

Acheter l’ouvrage : Alapage ; FNAC ; Amazon

Le mot de l’éditeur
A travers un panorama des sciences contemporaines l’auteur signe aussi un livre politique et nous livre une réflexion sur l’époque et ses dangers, celui de l’obscurantisme n’étant pas un des moindres, mais aussi les risques de graves bouleversements écologiques qui menacent la planète. Loin de tout scientisme Jean-Paul Baquiast prône une métaphysique scientifique ainsi qu’une morale rationaliste. De graves et déterminants choix s’offrent à nous : les sciences - dès lors qu’elles sont conscientes et raisonnables - nous apportent des éléments de connaissances et de réflexions indispensables pour faire face à la complexité du monde qui est le nôtre. « Livre de combat » comme le définit l’auteur car c’est bien un combat pour la survie et la liberté de chacun qui se joue. La connaissance est une arme indispensable au moment où de fortes poussées obscurantistes se font sentir un peu partout dans le monde. Ce livre a l’ambition de donner au lecteur la possibilité de choisir en toute connaissance de cause.
   

Le matérialisme s’appuie sur la raison et plus particulièrement sur la recherche scientifique expérimentale, pour qui l’énoncé d’une loi décrivant le monde doit être justifié par une démonstration objective que toute personne dotée de raison puisse refaire en tous temps et en tous lieux. Ceci n’est en rien contradictoire avec le fait que la science propose constamment de nouvelles lois et de nouvelles expériences visant à les justifier. Les religions, à l’opposé, s’appuient sur l’affectivité qui est fondamentalement subjective et dont les grands ressorts évoluent peu au travers des lieux et des époques.
Tout naturellement, le matérialisme moderne est donc scientifique et la science moderne est donc matérialiste.

Pourquoi serait-il alors nécessaire dans ce livre de réaffirmer le postulat matérialiste, voire d’en renforcer encore l’expression et les ambitions ?
Tout simplement parce que la science, force du matérialisme occidental, est de plus en plus attaquée par les religions. Adversaire à combattre non seulement parce que la science et le matérialisme peuvent mettre en échec leurs messages spirituels, mais surtout parce qu’ils leur disputent le pouvoir temporel, celui qu’elles exercent sur les personnes et les institutions et qui leur rapporte influence, honneur et argent.

On aurait pu croire au cours du XXe siècle qu’un accord de neutralité réciproque s’était établi. Or en ce début du XXIe siècle, on constate qu’il n’en est rien. Malgré les critiques, la science accumule aujourd’hui les succès. Elle transforme véritablement le monde et les visions du monde. Les religions cherchent donc de plus en plus à la mettre à leur service, quitte à détourner son esprit. Et si une religion prétend qu’elle utilise la méthode scientifique pour justifier ses affirmations, peu de gens dans le grand public, faute de temps et de compétences, pourront démontrer qu’il n’en est rien. La science et le matérialisme font donc l’objet de nombreuses tentatives de récupération devant lesquelles, fort légitimement, les scientifiques matérialistes résistent.

Ce faisant, la science et le matérialisme ravivent l’hostilité non seulement des religions mais aussi des pouvoirs politiques (gouvernements, partis, organisations combattantes) voulant mobiliser les foules à leur service. Le monde contemporain voit en effet se multiplier les affrontements entre puissances, grandes et petites, pour qui tous les moyens de conquérir le soutien des populations sont bons. Comme les foules sont encore majoritairement croyantes, ces pouvoirs politiques veulent les empêcher d’écouter la science en expliquant que la science et le matérialisme sont non seulement dans l’erreur mais dans l’amoralité et le mal. Ainsi les contrevérités les plus évidentes propagées par ces pouvoirs politiques ne rencontreront plus de contradictions de la part des scientifiques.

Le matérialisme scientifique ainsi attaqué doit se défendre. Mais pour cela il ne lui suffit plus d’en appeler à la vieille rationalité scientifique dont les arguments ont fini par s’user. Il lui faut s’appuyer sur les développements les plus récents des sciences émergentes. Celles-ci, comme le montre cet ouvrage, ne sont pas réductrices. Elles éclairent d’une nouvelle clarté l’évolution du monde. Il s’agit toujours d’un monde sans Dieu, mais d’un monde où certains des attributs traditionnels du divin se retrouvent dans les formes les plus élaborées d’une « matière intelligente » qui semble en cours d’apparition non seulement sur la Terre mais peut-être plus largement au sein de l’univers. Les nouvelles explications matérialistes peuvent légitimer la recherche du sacré et de l’amour qui a toujours caractérisé non seulement les hommes mais sans doute aussi beaucoup d’animaux. Il s’agit de traits évolutifs qui, au même titre que la capacité d’imaginer et de créer, ont permis jusqu’à présent à certaines espèces d’étendre leurs habitats bien au-delà des niches originelles.

Cet ouvrage vise à montrer que les nouvelles sciences et philosophies dessinent des paysages dont la splendeur et l’inspiration dépassent de beaucoup l’au-delà proposé par les religions. De nouvelles définitions de la vie, de l’homme, de l’intelligence et de la conscience sont en train d’apparaître. Sans nous éloigner de la nature, elles nous mettront mieux en phase avec ce qui est peut-être le ressort profond de l’évolution cosmologique.

  

L’avis d’un internaute :

Eblouissant !
Face à l’inquiétante montée des religions politiques, l’auteur défend ici une vision athée du monde. Ainsi, le thème conducteur de l’ouvrage est le matérialisme, que Jean-Paul baquiast oppose au spiritualisme, c’est-à-dire l’existence d’une substance ne pouvant se réduire à un substrat matériel ou à quelque émergence de ce substrat. A travers un panorama des connaissances scientifiques et philosophiques les plus récentes, il nous propose une nouvelle pensée matérialiste (qu’il appelle « matérialisme fort »). Lire ce livre, dont l’originalité, la clarté et la richesse m’ont ébloui, c’est s’exposer à partir en voyage, de celui dont on ressort différent. Car, et c’est ce que montre à chaque page Jean-Paul Baquiast avec talent, les nouvelles sciences et les nouvelles philosophies dessinent des paysages dont la splendeur et l’inspiration dépassent de beaucoup l’au-delà proposé par les religions. De nouvelles définitions de la vie, de l’homme, de l’intelligence et de la conscience sont en train d’apparaître. Sans nous éloigner de la nature, elles nous mettront mieux en phase avec ce qui est, peut-être, le ressort profond de l’évolution cosmologique. Un livre issu d’un auteur d’une culture époustouflante, dont l’approche matérialiste pourrait être ici qualifiée de « religieuse », au sens éthymologique du mot, puisqu’elle poursuit la recherche, dans un questionnement permanent, des liens qui se tissent entre les différentes entités composant l’Univers. Ou autrement dit, elle est spiritualité, mot qu’il ne faut pas laisser aux tenants des religions dogmatiques. Une véritable somme. Passer à côté de ce livre, c’est comme refuser de devenir l’honnête homme du XXIe siècle

.Allard, pour bien comprendre que la Nature n’a pas eu besoin de Dieu :

http://www.nouvellescles.com/article.php3?id_article=1403

À l’inverse, dans Pour un principe matérialiste fort, Jean-Paul Baquiast, animateur fameux du site web des Automates Intelligents, reprenant point par point les mêmes découvertes dans les mêmes disciplines, aboutit exactement à la thèse inverse : pour lui, jamais n’a été démontré de manière plus flagrante que l’athéisme (ou au moins l’agnosticisme sceptique) est aujourd’hui la seule attitude philosophique possible - ouvrant à un avenir vertigineux mais fantastique, où l’humain, enfin adulte, prendra la mesure de tous ses possibles


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