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Commentaire de BB

sur Ethique de la presse


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BB (---.---.0.21) 4 mars 2006 11:19

J’entendais M. Dassault hier nous expliquer que la problématique d’une entreprise était « les commandes » et que la seule voie pour éviter les délocalisations c’est l’abaissement des charges à un niveau qui permette la concurrence avec la Chine par exemple. Chine à qui pour vendre un produit il faut transférer notre technologie ,cela dit en passant. M. Dassault répondait à la question d’une auditrice qui disait :« les deux derniers gouvernement ont largement aidé les entreprise et parallèlement la pauvreté et l’inégalité n’a cessé de croître. » En faite l’idéologie et la suivante : le marché n’a pas d’étique, si vous n’acceptez pas l’abaissement de vos avantages et la soumission de l’économie du pays à l’économie de marché vous aurez la désertification économique et la misère.

Que peut être l’étique d’un journaliste inclus dans la logique idéologique de l’économie de marché ?

Le fait que les deux vendeurs d’armes français (cinquième rang mondial) possédant la presse pose toute une série de questions dont celle de la pluralité des sources dont parle Edgar Morin.

Il semble difficile de faire l’impasse du triptyque, médiats, politique, économie, pour analyser la situation d’un journaliste « coincé » entre son employeur, l’idéologie dominante, la casse sociale et la misère et l’étique indispensable à l’exercice de sa profession.

Profession qui semble difficile d’exercer aujourd’hui dans le cadre « générique » de l’étique journalistique que nous donne M. Morin.

L’étique journalistique (la religion de l’information) n’impose t-elle pas d’entrer en dissidence face à ce totalitarisme idéologique du libéralisme égoïste qui culpabilise la misère ?


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