@ tous
il ne s’agit pas évidemment de jeter le bébé avec l’eau du bain. Le fait de « vivre mieux » est bien sûr compatible avec vivre « avec moins », mais pas dans n’importent quelles conditions. seulement j’affirme que cette sorte de « philosophie » est impossible à mettre en place dans le cadre du capitalisme tel qu’il fonctionne, notamment pour les raisons explicitées par Barrous, et à demi-mot avouées par J.GRAU au sujet de l’eau et de l’air : c’est l’activité capitaliste qui crée la pollution, et c’est toujours l’activité capitaliste qui préfère dépenser de l’argent en recherche et développement à partir de matières épuisables plutôt que d’autres épuisables, mais au moins recyclables.
de plus, et si par miracle nos politiques en venaient à faire un partage « juste » du « gâteau évoqué par J.GRAU (ce qui est impossible actuellement), cela ne remet pas en cause la »croissance infinie" que j’appelle de mes voeux. l’augmentation de la population doit pouvoir se faire sans passer par le malthusianisme apparemment cher à Kelson, et sans nuire à la qualité de vie des habitants actuels.
pour moi, le but n’est donc pas de restreindre la croissance, mais de la rendre possible pour tous et pour plus tard. ce qui, à mon avis, est impossible à faire dans le cadre du capitalisme, qui ne cherche que la rentabilité à court terme et sans prendre en compte les effets de ses activités.
j’avais écris d’ailleurs à ce sujet, :
http://calebirri.unblog.fr/2009/07/01/lecologie-comme-moyen-dasservissement/