Même Paris Match en parle : des bandes d’assassins en liberté dans l’armée US :
"L’analyse des nombreux écrits dévoilés semble prouvée l’existence
d’une unité spéciale au sein de l’armée américaine, chargée de traquer
et d’assassiner si possible des talibans et des chefs d’Al-Qaïda
répertoriés dans la « Joiny prioritised effects list ». Cette section de
« chasseurs de talibans » a pour nom de code « Task Force 373 ». Pour Julian
Assange, le fondateur de Wikileaks et l’ennemi médiatique numéro 1 de
l’état-major américain, il y a dans les rapports « des preuves faciles »
de l’existence de « crimes de guerre » commis en Afghanistan par les
forces alliées.
Et l’homme d’évoquer la tentative ratée du
meurtre d’Abou Laith al-Libi, un chef d’Al-Qaïda, qui a eu pour « dommage
collatéral » la mort de sept enfants dans l’explosion d’une mosquée. Une
note secrète, « à conserver loin des yeux de l’ONU et des ressortissants
étrangers » raconte la bavure. Le « New York Times »
la diffuse aujourd’hui dans son intégralité. Agissant directement sur
ordre de Washington, et donc hors commandement de l’Otan, la « Task Force
373 » utilisait le dernier armement mis au point par l’armée américaine.
Comme le souligne Julian Assange, « il n’y a pas de procédure
judiciaire », pour déterminer qui se trouvait sur la liste JPEL. Entre
2004 et 2009, près de 300 personnes auraient été arrêtées par l’unité
spéciale, et détenues dans le plus grand secret au sein d’une prison
spéciale à Bagram.
Depuis la communication des documents, des
voix se sont élevées pour critiquer l’emploi de la « Task Force 373 ».
« Vous avez des gens qui ont une liste de personnes à tuer sans aucune
responsabilité publique, c’est choquant », a souligné Sarah Knuckey, une
spécialiste new-yorkaise des droits de l’Homme, sur l’antenne de CNN.
Après être allée sur le terrain en 2008, elle était persuadée de
l’existence d’une telle unité spéciale. « Nous n’avons pas entendu le nom
précis, mais il est clair, à en juger par ce qui a été dévoilé sur
Wikileaks, que ce que les civils afghans nous ont dit est vrai ».
http://www.parismatch.com/Actu-Match/Monde/Actu/Afghanistan-la-mysterieuse-Task-Force-373/
Cela avait déjà été dénoncé par Philip Aston, enquêteur auprès de l’ONU en 2008. Sans aucun écho dans la presse soumise....