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Commentaire de Reinette

sur 1960- 2010, 50 ans de banlieues, atro-cités ou mix-cité ?


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Reinette Reinette 27 juillet 2010 17:22


Quand les femmes sont agressées et violées par les cailleras de leur quartier, c’est la faute à Sarkozy ?


Injures, agressions sexistes, viols jusque dans les cours d’école... derrière le cliché rassurant de la beurette ou de la petite Black « qui en veut » se cachent des jeunes filles meurtries, prises dans la nasse de la violence masculine et souvent familiale.



novembre 2005, Schérazade, une jeune femme de 20 ans, a été brûlée vive à Neuilly-sur-Marne (Seine-Saint-Denis) par son ancien ami. Celui-ci, qui a expliqué avoir agi « par dépit amoureux », l’a aspergée d’essence dans une rue non loin de chez elle.

Toujours en novembre 2005, une jeune femme avait échappé de très près à l’immolation lors d’incidents qui se sont produits à Noisy-le-Grand (Seine-Saint-Denis), tandis que deux autres avaient été sorties de force de leur voiture lors d’attaques très violentes.

Lisa, 17 ans, a été agressée dans son escalier par un garçon dont elle avait refusé les avances. « Je descendais de chez moi pour aller dîner avec des copines, raconte-t-elle. Il m’attendait dans l’escalier, m’a tapée et renversée par terre parce que je n’avais pas voulu sortir avec lui quelques jours plus tôt. Mes parents ont appelé la police mais le temps qu’elle arrive, le garçon avait filé. »

« Il faut sans cesse être sur ses gardes, se maîtriser », confirme Jenny, 18 ans, la sœur aînée de Lisa. Combien de fois, en rentrant de cours, s’est-elle mordu les lèvres pour ne pas répondre aux provocations des « gars de la cité », aux allusions douteuses, aux insultes gratuites ? Combien de fois a-t-elle ravalé son orgueil ?

« Même si tu es fatiguée, à bout, il ne faut pas répondre, surtout s’ils ont bu et fumé, car ils peuvent s’énerver, te frapper ou même aller plus loin », raconte cette jolie fille au franc-parler. L’année dernière, une adolescente a été violée dans l’immeuble voisin. Et ce qui est arrivé à Sohane, brûlée vive en 2002 par un garçon de 18 ans à Vitry-sur-Seine, à quelques kilomètres de là, « pourrait se produire ici aussi », affirme Jenny.

Pas question, non plus, de sortir trop maquillée ou vêtue d’un haut décolleté. « À moins de le cacher sous une grosse veste », s’amuse Jenny, à qui il ne viendrait pas à l’idée de troquer son jean pour une jupe dans la cité.

Avec tout de même quelques regrets de ne pouvoir s’habiller de façon plus féminine, simplement au gré de ses envies.

« Nous ne sommes pas libres dans la cité », lâche Claudia, bientôt 17 ans, qui n’est pas du genre à tourner autour du pot. « Quand tu es une fille, tu es fichée pour un rien : pour un vêtement trop sexy, pour avoir fumé une cigarette ou parce que tu te promènes avec quelqu’un d’inconnu dans le quartier. Il faut faire attention à tout, tout le temps. C’est oppressant mais on n’a pas le choix parce que ce qui peut arriver de pire, c’est une sale réputation. »

Ces garçons des cités quelle éducation ont-ils reçu de leurs parents ?
racisme, sexisme et brutalité ?

c’est la faute à Sarko ?

http://romy.tetue.net/sohane-morte-brulee-vive


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