« Où commence
l’indécence ? » voilà la question que nous pose notre
ingénu auteur. Et bien cher Monsieur Gabriel, l’Indécence commence dés lors qu’on
s’oppose à l’Ordre et à la Hiérarchie naturels et que par exemple on autorise la
vile roture autant à s’exprimer qu’à se poser des questions qui ne sont point de son ressort autant
par nature que par condition : et vous en êtes, Monsieur Gabriel, un bel
exemple d’indécence !
Alors, il est évident que vous ne saurez saisir
quel plaisir métaphysique peut retirer un esprit, qui par nature, rang et
condition vous est supérieur, dans l’ineffable jouissance procurée par la possession
d’œuvres d’art : car ces individus qui vous sont et naturellement et en
tout supérieurs, eux entendent ce qu’est l’Art !
Et détachés qu’ils sont de ces triviales et
roturières considérations matérielles qui vous obsèdent tant, ces nobles âmes
et esprits civilisés, dans leur perpétuelle et légitime oisiveté, entendent
bien que parfois il faut savoir dépenser un peu lorsqu’on veut tendre vers l’Excellence
que les nourritures spirituelles et artistiques permettent ! Mais bien entendu,
cela ne vous l’entendrez pas, du bas de votre roturière condition, échafaudant
d’immorales et mesquines conversions, tentant d’estimer en tickets restaurant l’inestimable
valeur du Génie humain !
Ainsi donc : à votre question, je vous
réponds Monsieur Gabriel, autant Indécence que Vice ni ne commencent ni ne sont
chez les êtres supérieurs épris d’Art et s’attachant à exceller même dans la Décadence mais chez les créatures vicieuses et inférieures qui n’entendent
rien à l’Art et ne pensent qu’à remplir leur panse ou celles de leur dégénérée
descendance ! Que cela soit dit !