Content de vous voir aborder ce thème trop négligé par les médias traditionnels qui se complaisent dans leur usage de quelques anglicismes à la mode, du coaching au brain-storming en passant par le prime-time. Non seulement les médias, les politiques et les décideurs n’ont pas pris conscience qu’ils aggravaient ainsi par leur snobisme le poids de l’anglais dans l’Union européenne, mais ils en rajoutent : la France (disons une poignée de français) vient de décider de claquer 80 millions d’euros par an pour France 24, une télé en anglais (maquillée en polyglotte) ! C’est de la gabegie et de l’aveuglement. Quant à M. N. (inutile de lui faire de la publicité), promoteur infatigable à travers le monde de son anglais abâtardi, le G. (pas de pub !), il semble titulaire de la légion d’honneur, allez y comprendre quelque chose ! Pourquoi se plaindre que le français recule à la commission européenne si on subventionne la diffusion de l’anglais comme lingua franca par une télévision que les cochons de payeurs français ne pourront même pas capter ?
Martin : Les français ne sont pas nuls en langue, ils sont comme tout le monde.
Le besoin d’une langue commune auxiliaire est de plus en plus évident avec l’Europe et la mondialisation. Le multilinguisme a fait la preuve de son inefficacité, en Suisse, en Belgique et partout ailleurs. Dire que quelque part dans le monde, il existe un pays où les citoyens vivent un multilinguisme harmonieux, c’est le cliché de l’herbe qui est plus verte chez le voisin, ou le paradis perdu. Les traducteurs automatiques, je passe, vaste rigolade, promis en vain depuis des lustres. L’anglais pour tous est une « solution » terriblement injuste, que la Commission essaie de nous imposer en douce en chantant le mantra du multilinguisme sur tous les tons pour nous hypnotiser, et ça marche, on marche à fond ! L’intercompréhension passive est un nouvel avatar du multilinguisme, aussi farfelu, qui nous obligerait à apprendre tous quatre ou cinq langues (n’oublions pas les langues régionales) à un niveau utile, c’est-à-dire à devenir tous des interprètes de haut niveau. C’est bien, mais il faut aussi pas mal d’autres métiers dans une société, on ne va pas consacrer 50% du temps scolaire aux langues comme au Luxembourg je crois.
Bref, la nécessité d’une langue auxiliaire est évidente et son choix devrait être basé sur des critères rationnels de simplicité (disons de moindre difficulté), de ratio temps/efficacité, et de relative internationalité. A ce jour, seul l’espéranto répond à tous ces critères. La France et l’Allemagne ne veulent pas de cette solution par nostalgie de leur influence (en forte baisse comme le souligne l’article) et nos élites ne veulent pas de l’espéranto car la connaissance des langues étrangères est le signe d’un certain niveau social et éducatif ; si tout le monde pouvait apprendre la langue la moins difficile au monde, ils perdraient cette supériorité. En outre, ils en ont tellement bavé pour arriver à un petit niveau d’anglais qu’ils n’ont pas envie de promouvoir une autre solution !
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