Par Roungalashinga (xxx.xxx.xxx.123) 30 juillet 13:57
Ce n’est pas parce que des actes criminels ont une cause profonde qu’il ne faut pas les réprimer quand ils sont commis.
Certes !
Mais en ne s’attaquant pas aux causes, on ne fait que dans la répression, qui ne résout rien, et n’empêche pas les actes criminels de se reproduire, voire de se multiplier.
Le problème, d’ailleurs, c’est que les gouvernants n’ont même plus les moyens de s’attaquer aux causes, car elles ne dépendent même plus d’eux......... elles dépendent du système global, dont ils sont partie prenante, mais où ils n’ont plus qu’un rôle minime d’accomodement, à la marge.....
Le politique a totalement cédé devant les puissances financières ; d’où son rôle réduit à la répression ; chose qui fait parfaitement l’affaire du néolibéralisme ; un monde entièrement livré, clefs en main, aux marchés, avec les gouvernements uniquement chargés de réprimer ; un rêve friedmanien qui a dit, rappelons le, à toutes fins utiles qu’il « préférait une dictature avec du libéralisme, qu’une démocratie sans libéralisme »...
Le meilleur des mondes est encore à venir...