Quand la France devient un Pays de Non-droit !
Ce que l’on croyait jusqu’ici réservé à la banlieue parisienne, « l’hyperviolence » a envahi l’ensemble de notre.... « Douce France ».
Dévastation, arbres coupés, voitures incendiées voilà ce qui reste de la place de Saint Aignan, dans le Loir et Cher, après le passage d’une bande de gitans, qui ont voulu se venger d’un gendarme qui, quelques heures plus tôt, avait tué l’un des leurs qui fonçait droit dans leur véhicule.
Autre tentative de massacre d’un représentant des forces de l’ordre
La voix Du Nord.fr :
Là encore, un gendarme a été fauché le 19 Juillet dernier en voulant contrôler un véhicule qui roulait à plus de 144km heure sur une route nationale.
Pas de « bavure » mais l’Adjudant Tapella est depuis le drame dans un coma sévère, et son pronostic vital est engagé.
Le conducteur a reconnu qu’il voulait tuer du « gendarme ».
Trois personnes ont été mises en examen, jeudi denier.
Le chauffeur est en détention provisoire à la Maison d’arrêt d’Arras.
Ces six derniers mois la banalisation de la violence a atteint son paroxysme.
Qui s’émeut encore devant cette liste d’incidents relégués à la page des faits divers ?
« Mort pour une cigarette »
« Bataille rangée au parc Astérix »
« Mort face contre terre ! »
« Lynché sur l’A13 »
« Massacre au pont Ste Maxence »
« Quand les ados torturent »
« Battu à mort en pleine rue »
« Tué pour quelques euros »
« Meurtre à l’Université »
« Poignardé sans raison »
« Violée pour un portable. »
Cette liste d’entrefilets relevés dans divers magazines, souvent passés sous silence par les télévisions et les radios, nous montre bien que : la frontière entre la civilisation et la barbarie a été franchie allègrement.
Comment expliquer autrement les agressions dont sont victimes les policiers, les gendarmes, les pompiers, les infirmiers, les assistantes Sociales exerçant leurs fonctions dans ces zones devenues de véritables champs de batailles !
Souvenez vous de Grenoble :
La BAC (Brigade Anti-Criminalité), étant impliquée dans la mort d’un braqueur, les bruits courent que ses amis ne vengeront sa mort que par la mort d’un BACman, au lance-roquettes si nécessaire."
Seulement voilà, les esprits s’échauffent dans la Police !
« Les effectifs de la BAC Grenoble ont été mis en repos de force par le préfet alors que circule la rumeur d’un contrat sur leur tête
Denis est policier à la Brigade anti criminalité (BAC). Il fait partie des hommes envoyés en renfort à Grenoble où des policiers sont menacés de mort par des caïds de cité.
Il a accepté de témoigner pour Le Point.fr sous couvert d’anonymat. Édifiant.
"ON SE COUCHE DEVANT LES CAÏDS"
"Nos collègues de Grenoble ont leur nom et prénom tagués sur les murs du quartier de la Villeneuve. Et la seule réponse du ministère, c’est de les mettre au repos ou de les muter. Je suis dans la BAC depuis 10 ans. Aujourd’hui, je suis écoeuré. Une fois encore, on se couche devant les caïds. On nous a donné l’ordre de ne plus patrouiller en civil, de remettre nos uniformes pour ne pas être identifiés comme un flic de la BAC. C’est désastreux pour l’image. Les petits caïds se disent dans leur tête que les flics ont peur, qu’ils reculent. Parmi les policiers exfiltrés, il y a un major à deux mois de la retraite avec 15 ans de BAC derrière lui. C’est la honte."
"DE LA CHAIR À CANON"
"On se fout de la gueule des flics, on nous prend pour de la chair à canon. Quand on pense que Sarko avait promis de karcheriser les cités ! La hiérarchie fait tout pour minimiser la gravité de la situation. Personne ne sait ce qu’est devenu l’agent de sécurité qui a failli prendre une balle. C’est l’omerta. Heureusement, l’info circule entre nous, via les portables."
"GILETS PARE-BALLES PÉRIMÉS"
"Le 22 juillet, je me suis pointé au travail à midi. J’ai appris qu’à 16 heures je devais être à Grenoble pour une mission de neuf jours. Si tu refuses, t’es muté dans un service de merde. Alors, tu pars risquer ta peau pour 1.800 euros par mois. Mon métier, c’est de protéger les biens et les personnes. Pas de me faire tirer comme un lapin par un crevard de cité. Notre véhicule affiche plus de 100.000 kilomètres au compteur, à l’intérieur, le chauffage est bloqué. Voilà l’état de la police aujourd’hui, en tout cas de la sécurité publique, dont je fais partie. Rien ne fonctionne normalement, ni les voitures, ni les ordinateurs. Certains ont des gilets pare-balles périmés. Même nos brassards de police sont usés jusqu’à la corde, j’ai un collègue qui a été obligé de repasser au marqueur la lettre P du mot police."
"CE N’EST PAS LES CAÏDS QUI VONT FAIRE LA LOI"
"J’entends certains dire il faut envoyer l’armée. Qu’on nous laisse agir, et ça ira très vite. Ce n’est pas une vingtaine de petits caïds qui vont faire la loi. Ces derniers jours, avec les renforts qui ont débarqué, les types se tiennent à carreau. Hormis quelques marioles qu’il faut savoir calmer. Hier, on est tombé sur un crevard de ce genre. Le type était au téléphone quand on s’est approché pour le contrôler. Je m’adresse à lui en le vouvoyant pour lui demander de mettre fin à sa conversation téléphonique, il me répond en me tutoyant : "Tu es qui toi pour me demander de m’arrêter de téléphoner. Personne ne me contrôle ici." Il a pris direct deux pièces de cinq francs (des gifles). Après, il nous disait : "Bonjour, merci et au revoir." Bien sûr que je me mets hors clous en agissant ainsi. Mais pourquoi devrait-on baisser la tête ? Si tous les flics agissaient ainsi, les problèmes seraient vite réglés. Pour moi, ça, ce n’est pas une bavure, c’est une démarche citoyenne. Il faut arrêter de verbaliser le citoyen lambda et s’attaquer aux caïds, aux dealers, aux braqueurs. Quand un jeune de 20 ans roule dans une X6 qui coûte 120.000 euros et qu’il ne travaille pas, c’est à lui qu’il faut confisquer la voiture sur le bord de la route."
"SARKO NE SAIT PAS CE QUI SE PASSE
"Il faut que la population sache que les policiers n’ont pas peur d’entrer dans les cités. Si nous n’y allons pas, c’est que nous avons ordre de ne pas y aller. Aujourd’hui, la hantise des autorités, c’est la bavure, l’émeute, l’embrasement. Mais à force de reculer, de renoncer, on arrive à des situations comme aujourd’hui. Un jour, on se réveille, c’est trop tard, c’est l’effet boomerang. Je ne crois pas que les conseillers de Sarko lui disent la vérité sur ce qui se passe. Il faudrait que tous ces délégués à la sécurité, préfets ou autres viennent tourner une nuit avec la BAC pour voir l’étendue des dégâts. On dit ici qu’un flic du Raid a eu dans la jumelle de son fusil un voyou perché sur un toit avec un lance-roquettes. Et qu’il n’aurait pas reçu l’ordre de tirer. Si j’avais été à sa place, j’aurais appuyé sur la détente. Et cela ne m’aurait pas empêché d’aller manger une pizza après. Est-ce qu’on attend qu’il pulvérise un fourgon de flic ?"
"LA PAROLE D’UN FLIC NE VAUT RIEN"
"Les flics vont se mettre à tirer. S’ils ne l’ont pas encore fait, c’est parce que la peur de perdre leur boulot est plus forte. Mais les flics en ont ras le bol. Après 15 ans de police, sans le moindre problème, je me suis retrouvé du jour au lendemain mis en garde à vue, perquisitionné à mon domicile parce qu’un crevard de cité, multirécidiviste, m’avait accusé de l’avoir agressé. Ce qui était faux. Mon service de nuit à peine terminé, je me suis retrouvé en garde à vue, puis mis en examen par le doyen des juges d’instruction. Pourtant, je suis un des flics les plus décorés de ma génération. Le doyen en question qui n’avait jamais mis les pieds dans un commissariat, ni même dans une voiture de flic m’expliquait comment il fallait que j’intervienne sur la voie publique. J’ai été suspendu durant neuf mois, privé de salaire. Je vivais avec 300 euros par mois. Si je ne me suis pas mis une bastos dans la tête, c’est parce que mes proches m’ont soutenu. Au bout du compte, j’ai été relaxé par le tribunal. La parole d’un flic aujourd’hui ne vaut rien. Ni devant un jeune de cité, ni devant un juge, ni devant un élu. Le flic est un sous-citoyen."
Prendre pour son ennemi, celui dont la raison d’être, consiste à vous secourir, nous montre bien l’inversion morale absolue !
Le jour ou la police, l’armée, les gendarmes, les pompiers, défileront dans les rues, la « Révolution », sera en marche, car les honnêtes citoyens victimes de violences ordinaires seront « légion » à les suivre...
Tous les témoignages seront les bienvenus sous ce "Cri de Révolte"
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