La République, c’est la RES PUBLICA, « la chose publique ». Celui qui est sensé la représenter, ( présider à la destinée de la RES PUBLICA), dans notre Constitution, est le Président élu au suffrage universel. Cela lui confère, théoriquement la légitimité de représenter l’intérêt général de la Nation.
Depuis 2007, un certain NS a été désigné (par 43,5 % de Français seulement, vu le nombre des abstentionnistes) pour cette tâche immense et noble, celle de conduire notre pays et de faire en sorte que tous soient respectés, que l’intérêt général soit premier...
Nous savons désormais ce qu’il en est, nous savons quelle odeur de soufre entoure la manière dont il a été promu... nous mesurons chaque jour la distance qui nous sépare, nous, simples citoyens, nous Français de la « France d’en bas », si méprisée par le pouvoir, de la vision saine et naturelle que nous nous faisons de la Démocratie dont il devrait théoriquement être le garant !
Coups bas, conflits d’intérêts, manipulations en tous genres, main mise sur la justice (donc, non séparation des pouvoirs), cynisme, arrogance... la liste serait longue des forfaits dont nous sommes les victimes et auxquels nous assistons, impuissants !
De sorte que, lorsque vous parlez de « la fragile légitimité » de NS, c’est presque un euphémisme !
Le plus inquiétant, c’est qu’au train où vont les choses, d’ici 2012, nous n’aurons même plus le loisir de faire valoir nos droits ! Et que, toute fragile qu’elle soit, cette légitimité peut encore nous être imposée malgré nous !