Par armand (xxx.xxx.xxx.220) 3 août 08:56
ça y est, les conspirationnistes fous ont encore frappé.
Désolé, vous n’êtes qu’une petite minorité à croire de telles sornettes, dont le but est bien évidemment de disculper totalement les islamistes radicaux, principale source de terrorisme dans le monde.
Un peu d’histoire...
La « guerre contre le terrorisme » ou « guerre contre la terreur » (« War on Terrorism », « War on Terror » ou « Global War on Terror », (GWOT)) est un concept géopolitique développé par l’administration américaine du président George W. Bush après les attentats du 11 septembre 2001. Ce terme n’est plus employé dans l’administration américaine depuis l’entrée en fonction de l’administration Obama en 20091.
La notion, déjà utilisée au début de la présidence Reagan2, refait surface dès la présidence de Bill Clinton confrontée à la montée du « terrorisme international » et sous forme de recommandations alarmantes émises dès le mois de juin 2000 qui évoquent déjà les menaces et le scénario qui devaient se concrétiser l’année suivante6.
L’Organisation de coopération de Shanghai (OCS), regroupant la Russie, la Chine et les nations d’Asie centrale déjà déclaré la guerre contre les « trois forces du mal » : le terrorisme, le séparatisme et l’extrémisme avec la Convention pour la lutte contre le terrorisme, le séparatisme et l’extrémisme conclu le 15 juin 2001 à Shanghai
Il s’agit de diverses actions policières, politiques et militaires que réalise le gouvernement des États-Unis, appuyé par différents alliés dont l’OTAN, contre différentes organisations liées au terrorisme islamiste, en premier lieu desquelles Al Qaida. Ces opérations antiterroristes sont appuyés par une coordination au niveau de l’ONU de divers comités crée par le Conseil de sécurité des Nations unies, qui par la résolution 1373 du 28 septembre 2001 oblige tous les États membres de l’ONU à prendre des mesures législatives contre le terrorisme ainsi qu’à durcir les lois régissant le droit des étrangers.
Cette soi-disante « guerre » se démarque de la lutte antiterroriste traditionnelle par des actions militaires de grande ampleur à l’étranger, un interventionnisme actif, le fait qu’elle s’oppose non à un État (définition d’une guerre en droit international public) mais à des groupes non étatiques (Al Qaida en premier lieu), et qu’elle n’ait pas de terme défini, ce qui a conduit un certain nombre de commentateurs à critiquer la mise en place d’un « état d’exception permanent ». Elle débouche sur la théorisation du concept de « guerres préventives » contre les États soupçonnés d’abriter des groupes terroristes et/ou susceptibles de leur fournir des « armes de destruction massive », faux prétexte de l’invasion de l’Irak en 2003 qui s’est juxtaposée à la guerre d’Afghanistan entamée dès octobre 2001.
Cette « guerre » combine la lutte directe, c’est-à-dire le démantèlement des cellules terroristes, la destruction des camps d’entraînement, et la lutte indirecte . Cette dernière comprend les enquêtes et les pressions sur les gouvernements, organisations et personnes soutenant les organisations terroristes, et le gel des avoirs soupçonnés d’appartenir ou de servir à des groupes terroristes. Elle comprend aussi les aides financières aux pays participant à la lutte contre le terrorisme, l’accroissement de la coopération policière internationale ainsi que de la coopération entre services de renseignement (mise en place d’Alliance Base, dont le siège est à Paris), les tentatives de réorganisation politique du Moyen-Orient décidée par l’administration Bush (projet du « Grand Moyen-Orient » porté par les néoconservateurs), etc.
L’ONG Amnesty International a recensé et dénoncé des centaines de cas de torture et d’autres graves violations des droits humains (camp de Guantanamo, extraordinary renditions, sites noirs de la CIA, etc.) qu’elle impute directement à cette nouvelle politique
Enfin, des auteurs très critiques à l’égard de la politique étrangère des États-Unis, comme Noam Chomsky, soulignent que les Américains ne sont pas les derniers à pratiquer le « terrorisme » à l’échelle internationale. « On ne saurait oublier que si les États-Unis condamnent [après le 11 Septembre] le terrorisme d’État, c’est après l’avoir appuyé en Indonésie, au Cambodge, en Iran ou en Afrique du Sud » précise de son côté l’historien Jean-Michel