Le problème que tu cites ne vient pas tant de l’église, l’idée d’un monde sphérique remonte à la plus haute antiquité grecque. Voir http://expositions.bnf.fr/ciel/arretsur/sciences/grec/index8.htm
Il faudrait donc plutôt regarder le problème de la formation des dogmes, la mauvaise foi, l’arbitraire de celui qui « détient le savoir » et en dépend pour gagner sa vie (comme les sophismes grecs par ex).
A trop axer le problème sur une institution religieuse particulière, dont le rôle est aujourd’hui négligeable dans le domaine scientifique, on s’empêche de lutter efficacement contre la formation des dogmes : il y en a en effet beaucoup aujourd’hui dans le domaine scientifique, et beaucoup de chercheurs ont été exclus parce que ce qu’ils recherchaient était « à priori » faux (comprendre pas dans les clous).
Je citerais, par exemple, Benveniste (communication électromagnétique cellulaire), Kervran (transmutations biologiques), Allais (non constance de la vitesse de la lumière) ou bien Gernez (la prévention du cancer, soin de la myopathie, de la schizophrénie voir ubi). C’est dommage parce que, il aurait été possible de mettre en place quelques expériences simples pour déterminer la valeur de telles hypothèses.
J’ajouterais le dogme de la tectonique des plaques (face à l’expension terrestre), le pétrole d’origine biologique (vs le pétrole abiotique)...
Les dogmes scientifiques se forment aujourd’hui à cause des intérêts commerciaux (énergie, pharmacie...) ou universitaire (corde, relativité, MQ), non pas à cause de l’église, puisque l’église n’intervient plus dans le débat scientifique. Nous sommes bien dans l’ère de la pensée unique par excellence.