Pour ma part, j’investis dans le cheval et ai remis en état la vieille charrue de mon grand-père
Ne manque plus que la terre...
Je partage l’analyse et l’inquiétude de Friedrich
Même si on recule les échéances de dix ans ou plus, le problème reste entier : le pétrole est la base de tout et devrait être réservé au plus vite pour les usages nobles : plastiques, engrais, etc...
Si on consulte Aspo (France) ou Terre de brut, on trouve des analyses élaborées
Quelques avis d’ experts
(courbe Aspo)
-La production est-elle en déclin ?
__Point de vue :
"Le
patron de la prospective au département américain de l’énergie dit
qu’il est possible que la production mondiale de pétrole et de ses
substituts décline à partir de l’an prochain.
Et
alors ? Oh, trois fois rien. S’il y a une matière première dont
l’humanité technologique ne sait pas se passer, c’est le pétrole.
D’après l’enquête publiée ici le 23 mars [version anglaise],
Glen Sweetnam, directeur de la division internationale, économique et
des gaz à effet de serre de l’Administration de l’information sur
l’énergie à Washington, avance six faits qui sont à mon sens
terriblement lourds de conséquences :
-_
“il existe une chance pour que nous fassions l’expérience d’un déclin”
de la production mondiale de carburants liquides entre 2011 et 2015 ;__- l’industrie pétrolière semble cruellement manquer de nouveaux projets d’extraction pétrolière capables de compenser un déclin amorcé ou imminent des plus grandes régions pétrolifères historiques ;__- afin de compenser ce déclin, il faudrait trouver d’ici à 2015 (mais où ?) l’équivalent de la production de l’Arabie Saoudite, 1er producteur mondial ;__- la distillation d’agrocarburants (qui accaparerait déjà un quart de la production américaine de céréales, ndlr) est en passe de devenir vitale face aux besoins de l’économie américaine et mondiale... "...
Le spectre du “peak oil” est-il sur nous ? Le peak oil,
c’est l’instant historique futur, incertain mais fatidique, à partir
duquel les extractions mondiales seront vouées à décroître
inexorablement, faute de réserves nouvelles suffisantes encore intactes
sous terre...
. Glen Sweetnam évoque des problèmes économiques conjoncturels, un simple défaut provisoire d’investissements. D’autres experts du pétrole (diable, ce qu’ils sont nombreux !) clament que nous faisons face à une limite géologique absolue :
sur l’arbre fruitier, on cueille d’abord les fruits les plus beaux et à
portée de main, avant de se résoudre à aller chercher ceux qui sont
gâtés, là haut, sur les branches les plus difficiles à atteindre..." (M.Auzanneau)
-Le Pentagone s’attend lui aussi à un choc pétrolier imminent
-Washington envisage un déclin de la production de pétrole mondiale à partir de 2011