Dans le monde des élections, la simple règle du plus grand
nombre ne suffit pas toujours.
Je prends pour exemple le résultat de la dernière élection
municipale de la ville de Nogent-sur-Marne.
31,36 % de votant pour le maire sortant et 68,64 %
pour l’opposition, plus du double d’électeurs, en toute logique, vu l’écart, il
n’aurait jamais dû être réélu, et pourtant la désunion des autres candidats et
le partage des voix sur plusieurs candidats au deuxième tour, a permis, au
maire sortant d’avoir le plus de voix.
Ses constants 31,36 % de votants au premier tour et une
petite alliance ont fait 46,23 % au deuxième tour, alors qu’une simple
alliance des deux autres candidats (33,57 % + 20,20 % = 55,77 %)
aurait empêché la réélection de ce monsieur et de sa gestion catastrophique
pour les Nogentais.
Le même scénario peut parfaitement se produire aux présidentielles
de 2012, vu le nombre de candidats du premier tour, la surprise peut être de
nouveau au rendez-vous au deuxième tour, et ne se limitera pas à la simple arithmétique
des reports des voix, cela dépendra de l’outsider et de sa capacité de
rassembler et non pas de diviser.
Si division il y a, la réélection du Président sortant sera
probablement assurée, malgré tout ce que l’on a pu écrire sur lui, car si pour certains,
leurs opinions est biens trempés, et le considères comme, irresponsables,
incapable, nuisible, etc., d’autres trouverons qu’il n’a fait que sont travail,
etc.
Les similitudes concernant les critiques envers l’élu/gestionnaire
de la ville de Nogent-sur-Marne et l’élu/gestionnaire de la France sont très proches, même
si elles ne portent pas sur les mêmes causes, les effets seront probablement
les mêmes.
En 2012, le Président sortant aura l’avantage de parler aux Français
en dernier, et souvent pour les indécis, c’est le dernier qui a parlé qui a raison.
À mon sens, les batailles électorales se gagnent avant l’échéance,
après il est trop tard pour refaire les élections, ce sera reparti pour un tour,
pour le plus grand plaisir des uns et pour le plus grand malheur des autres.