Si j’étais simpliste, je vous répondrais qu’on peut aussi se baigner en combinaison !
Mais ce n’est pas de cela qu’il s’agit. Le géographe Christian Grataloup, au terme d’une longue étude de géohistoire, constate que sont condamnés tant les systèmes totalement fermés que totalement ouverts. Tout système spatiale doit garder une interface avec ses voisins et le reste du monde qui pourrait être ce que vais appeler - en prévenant toutefois la dérive organiciste - une membrane semi-perméable, seul système assurant la survie des cellules.
Autrement dit, je reprends la phrase de quelqu’un, la frontière, c’est comme une fenêtre, on se laisse la possibilité de l’ouvrir, de la fermer, de la mettre à l’espagnolette. Actuellement, on l’a scellée pour interdire de la fermer, c’est cela que je dénonce.
Je ne manque pas, dans mes convictions associatives et professionnelles, d’utiliser des outils internationaux. Ainsi, je fais référence à la Convention Internationale des Droits de l’Enfant (et Chavez aussi !!) contre les lois françaises moisies du code Napoléon, qui donnent au parent le droit - voire le devoir - de violer l’intimité du courrier des adolescents, de leur imposer une orientation contre leur gré ou de leur interdire de fréquenter leur meilleur ami. En revanche, le FMI, l’AMI, là je dis non ! Et Chavez aussi ! Bref, je garde la main. Et le pays doit garder la main et non se faire imposer 80% de ses lois par Bruxelles en méprisant l’intérêt et les aspirations des peuples. Le pouvoir supranational a des aspects totalitaires, la nation est le meilleur cadre pour en garantir la démocratie et protéger socialement les citoyens.
C’était si compliqué ?