Pour ma part, cela fait longtemps que le terme de
« voyou » m’est venu à l’esprit pour qualifier cet individu. Son comportement me fait
penser à celui d’un petit chef de bande de la banlieue en blouson doré.
On pourrait aussi le qualifier de Parrain de la maffia qui
détient le pouvoir économique de notre pays, à ceci près qu’il n’en a pas
l’étoffe ni la discrétion et que les rôles de Parrain et de lieutenants sont
ici inversés.
Rappelez-vous ; à peine était-il assuré de sa victoire un
certain soir de 2007, qu’il se précipite au Fouquet’s rejoindre ses
commanditaires et prend dans la foulée quelques jours de vacances,
« invité » sur le yacht de l’un d’entre eux. Quelle gifle pour la
partie du bon peuple qui a voté pour lui et qui vient de se faire berner !
Quand le peuple vote NON et souhaite que l’Europe se fasse
sur un autre modèle que le modèle
néo-libéral sur lequel elle est engagée, il le bafoue le vote démocratique et
impose l’Europe de Lisbonne voulue par ses copains et les multinationales.
Toute sa politique est orientée vers un seul but : rendre
plus encore facile le détournement des richesses produites par le plus grand
nombre au profit d’une minorité, ses « amis ».
Pour cela, il n’hésite pas à prendre le contrôle de tous les
pouvoirs, à décider de tout, à imposer ses décisions au gouvernement qui, aux
termes de la Constitution, devrait déterminer la politique de la nation sous la
responsabilité du 1er ministre.
Il devrait être garant du respect de la Constitution, et il
la viole de façon permanente.
C’est ça, la « dé-civilisation » sakozy !
L’Élysée est devenu une zone de non-Droit qu’il faudrait
bien Kärchériser le plus tôt possible.
Oui, finalement, « voyou »
est un mot très gentil pour qualifier cet individu qui ne serait que pitoyable
s’il n’était, en plus, malfaisant et nuisible à la nation.