Le pic de production d’un forage étant très rapidement atteint, il faut forer en permanence de nouveaux puits. Le nombre de 500 000 forages a été dépassé aux États Unis autour de 2011 2012 !
Allez voir sur Google earth ce que cela donne au Sud d’Odessa, Texas.
Voir les livres de Susan George sur le sujet des traités transatlantique et transpacifique Son dernier bouquin : Les usurpateurs (Edit Seuil, oct 2014)
Reste, pour beaucoup d’entre nous dont je suis, à réacquérir
le savoir-faire perdu au cours du temps et des années de vaches grasses. Reste
aussi, comme le souligne Alinéa, à faire en sorte de pratiquer cette activité
sans tomber dans les pièges tendus par les Monsanto et cie dans tous les
rayons des « jardineries » actuelles.
L’art du jardinage se transmettait naturellement de
génération en génération. Beaucoup des parents aujourd’hui auraient bien du mal
à apprendre à leurs enfants les gestes du bon jardinier, vu qu’ils n’ont déjà
pas bénéficié eux-mêmes de cet avantage.
De ci de là, on entend parler de quelques écoles primaires,
rurales en général, adeptes d’une cantine bio, qui s’efforcent d’entretenir un
potager en y associant les élèves. Voilà une excellente idée, me semble-t-il,
d’activité périscolaire récréative, peu coûteuse et enrichissante dans tous les
sens du terme. Qui plus est, il paraît même que pour ces élèves, quand la
récolte est bonne, manger les produits de ‘’leur jardin’’ à la cantine est une
fête, surtout en fin d’année quand il s’agit de fraises ! Beaucoup de communes pourraient s’inspirer à bon compte de ces rares exemples. Avantage à facettes multiples : promotion d’une nourriture saine à la cantine, intégration d’un enseignement périscolaire de proximité tout en suscitant quelques vocations.
Merci d’avoir retracé l’historique des jardins familiaux.
En fait, il n’y a pas de crise économique mais une crise d’une
croyance selon laquelle l’économie ne peut se concevoir sans croissance.
Les années euphoriques de croissance économique nous ont
fait croire, un temps,que la
croissance était le mode de fonctionnement normal de la vie économique. Les
économistes qui veulent par tous les moyens prolonger artificiellement ce rêve
feraient mieux de rechercher comment atteindre un équilibre dans les échanges
économiques et comment mieux répartir la richesse produite.
Les jardins familiaux sont un modèle qui devrait les
inspirer. Il n’y a pas si longtemps en effet, hors des agglomérations urbaines
denses, la plupart des familles habitant une maison individuelle entretenaient
un potager, quelques arbres fruitiers et aussi quelques animaux qui
contribuaient aux besoins alimentaires du foyer. Le surplus, s’il y en avait,
était échangé ou tout simplement donné. Ces échanges se pratiquaientégalement pour les semences et les plants.
Il serait intéressant de chiffrer combien cette
micro-économie évite de dépenses inutiles en camions sur la route, en
kilomètres parcourus, en milliers de litres de gasoil brûlé et surtout combien
ce mode de vie favorisait les rapports sociaux de voisinage.
Si les contraintes économiques actuelles nous poussent à
reproduire ces pratiques, il ne faudrait pas y voir un retour en arrière mais
un progrès économique et social salvateur bénéfique à l’ensemble des citoyens
qui retrouveraient un pouvoir et une résilience accrue face à ce que cherche à
nous imposer le système.