"Ni le Club de Rome, et sa fable
de l’épuisement des ressources à court terme, encore si vivace aujourd’hui
qu’on nous la ressort tous les trois mois sous une forme ou une autre."
Malheureusement, là, il ne s’agit pas d’une fable. C’est
incontestable, du moins en ce qui concerne les stocks en énergies fossiles et
en particulier le pétrole. Ces stocks sont finis et ils auront donc
nécessairement une fin.
La méconnaissance des ordres de grandeur et des échelles de
temps sur le sujet est, en général, la source de tous les malentendus.
On peut discuter le « à court terme » ; mais à
l’échelle de temps dans ce domaine qui nous intéresse tous, 50 ans ou un
siècle, c’est en effet du court terme dans l’histoire de l’humanité.
En 1960, il y a donc seulement demi-siècle, nous consommions
20 millions de barils de pétrole par jour.
Aujourd’hui, nous en consommons 84, soit plus de quatre fois
plus, en période de crise économique !
Ajoutez à cela que la capacité de production mondiale
atteindra son maximum technique à 86 ou 87 M barils jour et selon les plus
optimistes elle ne pourra guère être supérieure à 100 millions de barils par
jour, pour décroître ensuite irréversiblement, malgré tous les progrès
techniques possibles (Christophe de Margerie,
Directeur général de Total, qui n’est pas un adepte d’une secte écolo (! !!), à
l’émission Ce soir ou jamais du 26 novembre dernier).
Il n’est pas besoin d’attendre la dernière goutte de pétrole
pour connaître un gros problème.
Si nous sortons de la crise économique actuelle, la demande
mondiale va s’accroître rapidement.
Et que se passe-t-il quand la demande dépasse la production
?Les prix flambent !
Et la taxe carbone paraîtra bien dérisoire par rapport au
prix du marché de l’énergie à ce moment-là !
Le pétrole est critique pour notre infrastructure de
transport, pour l’agriculture industrielle, et bien d’autres industries,
textiles, phytosanitaires, pharmaceutiques par exemple.
Réduire notre consommation sera alors notre seul recours de
toutes façons, car il n’existe actuellement aucune autre source d’énergie
pouvant servir de substitut complet ou même partiel au pétrole avant longtemps.
Le recours au gaz liquéfié ou aux carburants synthétiques à
partir du charbon, ne ferait que reporter le problème sur ces ressources et ne
serait qu’un sursis de quelques années ou décennies. Et à quel coût économique
et niveau de pollution ?
Si nous découvrions aujourd’hui l’énergie nouvelle
miraculeuse non polluante et inépuisable, encore nous faudrait-il disposer des
moyens financiers et du temps nécessaires pour reconsidérer complètement nos
infrastructures, et développer les nouvelles machines et les nouveaux véhicules
compatibles économiquement avec cette énergie.
Ça n’est pas gagné !
Alors, justifiée ou non, la lutte contre les émissions de
CO2, si elle doit nous amener à un peu plus de sobriété, ne peut être que
salutaire pour l’humanité et nous évitera (peut-être ?) de nous étriper
sauvagement, comme on a déjà commencé à le faire, sur les champs de pétrole
dans l’espoir de récupérer les dernières gouttes pour faire voler les derniers
bombardiers.
Je crains que le vrai problème de notre génération ne soit
celui de l’énergie tout court, nucléaire ou pas.
Le recours à l’énergie nucléaire ne résoudra pas le problème
de l’énergie qui nous pend au nez et dans pas longtemps ....
L’énergie nucléaire au niveau mondial est tout à fait
marginale dans la production d’électricité. C’est le charbon (émetteur de CO2)
qui est largement prédominant.
Et ce ne sont pas quelques centaines de nouvelles centrales
nucléaires, voire quelques milliers,pour autant que nous ayonsles
moyens et le temps de les construire, qui pourront satisfaire les besoins
croissants de l’humanité en énergie.
En France, les centrales nucléaires vieillissent, les sites
pour les usines hydroélectriques y en n’a plus, du charbon y en n’a plus en
France non plus,
La capacité de production de pétrole va plafonner dans pas
longtemps (2010 2020 selon les compagnies pétrolières) et décroître ensuite
pour une demande croissante, idem pour le gaz, le charbon et l’uranium, pas
beaucoup plus tard, disons dans une génération ou deux au train où vont les
choses.
Il reste l’énergie solaire (avec, indirectement, l’énergie
éolienne) comme seule source inépuisable à notre échelle de temps et la
biomasse, si nous en prenons bien soin, elle-mêmed’origine solaire indirecte.
Avec ces seules sources renouvelables, et quelle que soit
l’importance de nos efforts et de nos installations, je ne vois pas comment
nous nous en tirerons sans un coup de frein drastique de notre consommation
d’énergie et un changement complet de notre mode de vie.
À moins d’un miracle ; la découverte d’une énergie
totalement nouvelle propre, inépuisable et improbable dans le temps qui nous
est imparti.
Il n’y a rien là de pessimiste. Simplement une réalité à
laquelle nous devons nous atteler dès maintenant.
Pour ceux qui veulent approfondir la question, prenez le
temps d’étudier la conférence remarquable donnée par Jean Marc Jancovici à
l’adresse suivante :
Frédéric Taddeï a rempli son devoir de journaliste en
laissant s’exprimer Mathieu Kassovitz sur un sujet majeur de ce début de
siècle.
Non, les propos de Mathieu Kassovitz ne sont pas le fruit de
« délires ».
Il est atterrant que lorsque les incohérences de la version
« Bush » sont dénoncées, elles suscitent tant de réactions agressives,
quasiment hystériques pour certaines, (voir celle de Philippe Val notamment !) et
que ceux qui osent souligner ces incohérences soient systématiquement qualifiés
de « conspirationistes » ou de « négationnistes ».
Pour moi, les « négationnistes » seraient plutôt
ceux qui nient les évidences que nous révèlent les images des trois tours qui
se sont effondrées le 11 septembre 2001.
Il est clair qu’elles ne se sont pas effondrées de cette
manière du seul fait des avions et des incendies.
C’est physiquement impossible.
Une structure d’acier ne s’effondre pas brutalement comme
ça. Ça plie, ça s’affaisse progressivement avant de s’effondrer. Ça n’explose
pas subitement comme le montrent les vidéos.
WTC1 et WTC2, c’est pour chacune d’entre elles "un
faisceau central de 47 poteaux reliés les uns aux autres par des profilés de
traverse en acier et 240 poteaux d’acier en périphérie" le toutrendu solidaire par autant de planchers
béton+acier qu’il y a d’étages.
Croyez-vous réaliste (pour la tour nord WTC1 par exemple)
que les 11 étages supérieurs non touchés puissent raisonnablement écrabouiller
acier et béton, et réduire en petits morceaux et en poussière les 92 étages
restés intacts au-dessous en moins de 10 secondes ? ! ! !
Et dites-moi si cela vous paraît plausible. Sans autre
intervention que la gravité, bien sûr.
Invraisemblable aussi ; est la prétendue manœuvre et
trajectoire de l’avion qui aurait percuté le pentagone piloté par des pilotes débutants.
Les terroristes ont vraiment eu beaucoup de chance ce
jour-là ! .Peut-être, un peu trop, non ?
À commencer par avoir pu déjouer la défense aérienne
américaine par 4 fois dont la zone ultra sensible du pentagone !
Encore une fois, de toutes les "théories du
complot" la version donnée par l’administration Bush est bien la plus
incohérente et la plus invraisemblable
Il serait temps que les journalistes français fassent enfin
leur boulot !
En tout cas, bravo à Frédéric Taddeï et à Mathieu Kassovitz