« Pour Paris ou d’autres grandes villes, oui, ce
phénomène peut être normal si l’humidité de l’air le permet, mais quand on voit
un ciel quadrillé en pleine campagne par exemple, où il n’y a pas d’aéroport à
100km à la ronde, ce n’est pas logique. »
Pourquoi ne serait-ce pas logique ? Les lignes
aériennes ne se croisent pas seulement au-dessus des villes mais partout même
en pleine campagne très loin des aéroports. Il existe des sites qui vous montrent le trafic aérien en
temps réel. http://www.radarvirtuel.com/index-fr.html
Vous verrez que les trajectoires des avions se croisent
aussi en pleine campagne loin des aéroports. C’est une réalité qui n’a rien à
voir avec l’existence ou non de chemtrails.
Autres vidéos intéressantes pour se donner une idée de la
densité du trafic aérien :
Au vu des photos dont vous donnez le lien, je suis bien
incapable de distinguer s’il s’agit de chemtrails ou de phénomènes normaux.
Tracez au crayon gras sur une feuille de papier des lignes formant un
quadrillage. Passez votre pouce sur ces lignes pour simuler le sens du vent.
Les lignes dans le sens de déplacement de votre pouce ne s’étaleront pas,
celles balayées transversalement par votre pouce s’étaleront.
Par ailleurs, si ces épandages sont tenus secrets par des
services militaires de géo-ingénierie, il n’y a aucun moyen de savoir s’ils
relèvent d’une pratique généralisée et permanente.
Tout ce que je voulais dire, c’est que les arguments que
vous présentez ne sont probants, en pure logique, ni dans un sens ni dans un
autre. Cela n’exclut pas pour autant l’existence de chemtrails.
Mais vous aurez compris que je doute fortement de la réalité
de votre thèse.
Je ne prendrai pas parti pour ou contre les chemtrails. Je
veux juste faire une remarque au sujet des avions qui volent en groupe de deux
ou trois dans la même direction et ceux qui les croisent à 90° provoquant ces
phénomènes de quadrillage. Je ne vois rien d’anormal à cela.
Prenez les premières pages des horaires des arrivées du
matin à Roissy en provenance d’Amérique du Nord sur le site ADP - Aéroports de
Paris.
Vous pouvez observer que les arrivées se suivent à quelques
minutes d’intervalle et qu’un bon nombre arrivent officiellement à la même
heure. C’est flagrant lorsque vous vous trouvez à Roissy et que vous consultez
les tableaux des arrivées.
Il est possible de suivre les vols en temps réel ici :
et de vérifier que deux avions peuvent se suivre ou voler
pratiquement en parallèle puis atterrir à Roissy l’un à la suite de l’autre.
(histoire vécue : le 28 novembre dernier, mon fils et une de mes filles,
partis séparément de deux villes voisines d’Amérique du Nord sont arrivés à la
même heure à Roissy après que leurs avions se sont suivis pendant toute la
durée du vol, l’un décollant de Détroit au moment où celui de Chicago survolait
la région de Détroit. Ils sont tous deux passés à la même heure au-dessus des
côtes Nord de la Bretagne).
On pourrait faire la même observation pour les vols
d’Amsterdam en direction du Sud : Espagne, Portugal, Afrique occidentale,
Amérique du Sud. Ils suivent en général la côte atlantique en France et
croisent forcément les lignes transatlantiques à peu près à angle droit quelque
part en Bretagne.
Ainsi des vols se croisent en permanence tout au long de la
journée.
En Europe, la densité du trafic aérien est telle que ces vols
parallèles et croisés sontquotidiens
et ne me paraissent pas suspects en eux-mêmes.
Bien sûr, notre attention n’est attirée que par ciel dégagé
lorsque les avions laissent des traces. Quand les conditions atmosphériques
font qu’ils ne laissent peu ou pas de trace, il est très difficile de les
localiser d’autant qu’à l’altitude où ils volent le bruit diffus que nous
percevons nous parvient très en retard sur leur position réelle et si, avec un
peu de chance il est possible d’en repérer un, il est beaucoup plus difficile
d’en voir deux, trois ou quatre simultanément. Pourtant ces vols existent tous
les jours, mais ce spectacle de quadrillage n’est observable que lorsque se
présentent des conditions atmosphériques particulières aux altitudes de vols.
De plus, deux avions peuvent sembler voler en parallèle à
l’observateur terrestre alors qu’ils volent à des altitudes suffisamment
différentes pour que l’un laisse des traces persistantes et que l’autre en
laisse très peu, tout juste assez pour être localisé. La dissipation naturelle
de leurs traces peut ne pas être la même ni avoir la même durée dans ce cas,
sans qu’ils aient nécessairement relâché autre chose que les produits de
combustion du kérosène.
Autre remarque : si l’épandage de substances provoquant des chemtrails est vrai, il doit se faire selon une procédure coordonnée
et planifiée, sinon cela n’aurait aucun sens. Quel est le centre de décision,
où se trouve-t-il et surtout quel est l’organisme décideur de la zone
d’épandage, du produit à épandre, de la date et de l’heure ?
En clair,
les carottes, cocotiers, salades, algues, broussailles, prairies,
forêts, savanes etc. n’existent QUE grâce aux 0,003% en question.
Qui prétend
le contraire ?
Le problème
reste de connaître l’incidence, à l’échelle historique, d’une
brusque élévation du taux de CO2 dans l’atmosphère sur
l’équilibre de l’écosystème dont nous dépendons. Ce n’est
pas la même chose.
Je reprends
donc, modifiée, la formulation de votre phrase d’introduction :
Mais
comment peut-on débattre sur la planète,
en n’ayant seulement que des
connaissances superficielles de base ?
Connaissances
superficielles, c’est le terme que vous utilisez. Sur cette base il
est possible de développer n’importe quel argumentaire convaincant
pour ou contre un changement climatique ayant pour origine les
activités humaines.
La seule
chose dont je suis à peu près sûr, est que le rythme de croissance
démographique associé à la puissance des moyens techniques dont
nous disposons pour changer notre environnement constitue en soi une
modification de l’écosystème.
‘’ La planète ne pourra répondre à la demande
croissante du PIB pour deux raisons qui se conjuguent. …….. La limitation des
ressources naturelles et leur épuisement…….. les pollutions générées par cette
économie qui ont des impacts négatifs, notamment sur le climat, l’eau, l’air et
les ressources naturelles (agriculture, pêche). ….. La démographie…. ‘’
Oui, plus préoccupant encore que les inégalités de
répartition des richesses est le culte de la croissance entretenu de nos
économistes de service. Faut-il qu’ils soient à ce point décérébrés pour croire
au mythe d’une croissance continue et sans limites.
A-t-on jamais observé une telle croissance dans la nature
qui ne se terminât pas par une catastrophe et la mort ?
Cela fait plus de quarante que l’alerte a été donnée sur
l’insoutenabilité d’un rythme de croissance continue et qu’il n’en est
pas tenu compte !
Voir le Rapport Meadows en 1972, Club de Rome etc.…