Perso, je suis de gauche, ma copine est camerounaise, ma fille est métis et il est possible que je vote FN, du moins, si c’est le seul parti en position de recouvrer la souveraineté du pays.
Non, pas que je sois à 100% d’accord avec tout, mais comme la gauche n’arrive pas à connecter que la problématique de la souveraineté (monétaire, douanière, c’est-à-dire la fin du libre-échange et la nationalisation du crédit), est le seul moyen de donner un avenir à la jeunesse, tant en France qu’en Afrique, hors des griffes des multinationales, je le ferai sans états d’âmes.
En effet, je suis d’abord Français, puis Républicain, puis de gauche. Si la France est sous tutelle, la République n’a plus de sens et le clivage droite/gauche ne sert à rien, puisque les élus de la nation n’ont plus aucun pouvoir. Cette situation de comédie a assez duré.
D’ailleurs l’auteur a oublié les solutions du FN face à la crise (à situation exceptionnelle, mesures exceptionnelle). C’est dommage, au programme :
- nationalisation du crédit et retour au circuit du trésor public des 30 glorieuses (abolition loi 73-7)
- recouvrement de la souveraineté douanière et monétaire.
- nationalisation des entreprises stratégiques (EDF, Gaz, ...)
- sortie du FMI, de l’OTAN.
etc ...
J’aimerais que la gauche fasse de telles propositions, mais sa proximité d’avec les mutuelles et les coopératives bancaires l’empêche de remettre en cause le système financier en profondeur. Chevènement, par exemple, propose une réforme de la BCE pour qu’elle prenne en charge les bons du trésors des états, selon le modèle de la Fed (une banque privée) et un protectionnisme européen.
Le hic, c’est que ces mesures ne sont pas du ressort de la politique française, donc ne sont au mieux que des illusions, au pire des mensonges...
La seule politique cohérente, c’est donc un retour à la souveraineté nationale, chose in-envisageable pour tous les partis en place qui n’ont eu de cesse de présenter l’abandon unilatéral de la souveraineté comme seule voie politique efficace, refrain politique qui laisse le pays démuni de toute capacité d’action maintenant que la crise est venue.