Vous écrivez, Monsieur Guay : « J’ai simplement rapporté une nouvelle. » et vous demandez : « C’est quoi le problème ? », je ne vais pas laisser votre question sans réponse.
Le problème, c’est que toutes les nouvelles vont toujours trop dans le même sens. Elles tendent à prouver combien nous sommes dégueulasses, nous, les hommes blancs ; combien, elle est infâme, la civilisation qui nous a fait ce que nous sommes ; combien il a été infect, le sort que nous avons réservé à ceux qui n’étaient pas comme tout le monde.
Et bien, ça c’est passé comme ça, parce qu’à d’autres époques, les choses se passaient autrement qu’aujourd’hui. Point final ! Ni excuses ni dédommagements pour des actes dont nous ne sommes pas responsables ! Si nos proches ancêtres ont agi comme ils l’ont fait, c’est qu’ils avaient leurs raisons pour cela. Bonnes ou mauvaises, ce n’est pas à nous d’en juger, a posteriori. Parce que c’est trop facile.
Pour ce qui est de la pédophilie, c’est sans doute bien malheureux pour ceux qui en ont été victimes, mais loin de disparaître, elle a puisé un regain de « dynamisme » de la prétendue libération des moeurs, obtenant même pour certains, un début de légitimité. Aux campagnes systématiques dirigées contre certains ecclésiastiques répond l’assourdissant silence que rencontre la promotion de la « sexualité puérile » dans certains cercles intellectuels prétendument « progressistes ».
Alors voilà, M. Guay, ce qu’est le problème. C’est l’unilatéralité systématique de la dénonciation. C’est le deux poids deux mesures idéologiquement orienté. C’est l’arrogance de ceux qui grimpent fièrement au mât de cocagne avec des chausses brenneuses.
Et ça n’a rien à voir, comme vous l’avez surprenamment évoqué, avec une hostilité entre gens de l’Ancien et du Nouvau Monde... Cela précisé, si vous avez les moyens de me faire virer d’AgoraVox, faites-le, je ne vois pas ce que j’y perdrais... Ce ne sont pas les tribunes qui manquent sur le web. Il y en aurait même de trop...