À Danielle
Innocent ou coupable, seule la justice tranchera, mais il y a
un nombre incalculable de faits et d’indices, pour ne pas dire de preuves, et des
enquêtes délictuelles sont diligentées pour bien moins que ça.
Pour parler chiffre, environ 900 000 gardes à vue (pour
des délits présumés, crapuleux ; 700 000 et routiers ; 200 000)
soit environ 1,5 % de la population totale (bébés et enfants en bas âge
compris, bien qu’ils ne soient pas en âge de commettre de délits, ainsi que
d’autres catégories de citoyens qui sont dans l’incapacité moteur de pouvoir en
commettre), c’est donc plus près d’environ 2 ou 2,5 % de la population, en
âge de commettre un délit.
D’un autre point de vue, c’est aussi une personne sur cent
qui fut traitée comme un délinquant, demain ce sera peut-être vous, un membre
de votre famille, une amie, un ami qui sera concerné et votre façon de voir les
choses aura évolué.
À l’évidence, il faut se mettre dans la tête, qu’aujourd’hui
il n’y a pas que des délits d’intentions, il y a aussi des délits de convenances,
et celui-là, il peut toucher n’importe qui.
Comme Monsieur Woerth, tous ces gens sont présumés innocents,
et pourtant, durant cette garde à vue, ils ont été menottés et traités comme n’importe
quel délinquant avéré.
Dans un pays qui prône l’égalité, il n’est point d’équité
devant la justice, si Monsieur Woerth est traité différemment ;
Soit, il est traité comme le commun des mortels ;
Soit, c’est le commun des mortels qui doit être traité comme
lui.
J’ai déjà développé cet argument dans mon article, suivez ce
lien :
http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/du-point-de-vue-de-l-equite-79380