Quelques vérités dans cet article, et des réflexions personnelles :
- je n’ai jamais compris pourquoi il y avait autant d’écoles de commerce dans les salons étudiants (40 à 50 % des stands !). On ne crée plus, mais on vend... quoi ? A qui ?... Le marketing, la pub, le commerce... Que d’hydres monstrueuses dans un monde qui a fait de la possession le mirage du bonheur...
- oui, on trouve mille fois plus facilement du travail grâce à ses contacts qu’au travers d’envoi de CV ou via Pôle « oui on vous propose de faire charcutier alors que vous étiez puéricultrice » Emploi. Encore faut-il en avoir...
- génération sacrifiée, certainement. L’aide des anciens fait désormais toute la différence. Sans héritage - même modeste ; un studio qui évite de payer un loyer démesuré peut permettre de « doubler » ses revenus sur Paris -, point de salut pour beaucoup. C’est totalement scandaleux, et l’immo est la principale source d’inégalité maintenant. Avec les « aides » d’Etat qui entretiennent la bulle, et l’éternel désir des proprios de gagner le plus d’argent possible à la revente (une nécessité de toute façon s’ils veulent racheter), les primo-accédants n’ont pas fini d’en baver... Et puis prendre un crédit sur 20 ou 25 ans - souvent à deux - par les temps qui courent, il faut avoir confiance...
- les stages ont été détournés de leur fonction première, qui était de former avant de proposer un emploi. Maintenant, on fait tourner la main d’oeuvre. Sans régulation, ça ne risque pas de changer. Et apparemment ce n’est pas pour demain.
- oui, il y a toujours de bonnes volontés qui débarquent dans un boulot, ou un stage, en se donnant à fond... à leurs dépens finalement, car souvent il n’y a aucune reconnaissance, et encore moins de compensation financière. Une nouvelle forme d’esclavage. Et pour ceux qui s’en sortent bien, ils ont bien de la chance, mais ce n’est plus la norme.
Bref, monde de merde comme dirait George Abitbol...