J’ai eu l’occasion de fréquenter et je crois aider un toxico, jeune, avec lequel nous avons travaillé sur ses compos musicales.
Bien
mal en point quand nous nous sommes rencontrer, il a commencer à
reprendre du poil de la bête, je lui permettait de se shooter chez moi
moyennant un attirail sanitaire que je lui proposait et tout en tenant
la discussion ouverte sur sa toxicomanie et le gâchis qu’elle
entrainait.
Quelques mois après il a déserté cette relation que l’on
avait, perdu de vue pendant 2/3 mois j’ai pu avoir des nouvelles de lui
par le biais d’un éduc de rue. Le sachant chez ses parents je me suis
lancé et je l’ai rappelé. Difficile aussi pour moi car ce son des
personnes difficile à suivre, être avec eux sans jugement ni morale ni
condescendance sans exprimer que l’on veut son bien, bref faire comme ci
sa toxicomanie n’existait pas.
Nous avons travaillé de long mois sur
sa musique, heureusement pour lui il avait (selon moi) un réel talent
et la mise au travail sérieusement lui à permis de dégager petit à petit
un autre regard sur lui-même et redonner une valeur à sa vie au point
(avec le temps) de venir contrebalancer le processus destructeur. De
métamorphose en métamorphose il a accepté un programme méthadone,
programme sérieux de sortie de toxicomanie (que ceux qui en parle sans
connaître se renseigne sur le sujet) et aujourd’hui et depuis au moins
trois ans est sevré et fier de l’être, travaille dans la vigne, métier
qu’il à voulu apprendre et s’y livre avec zèle, organise des petits
concerts soutenus même par le service culturel de la ville. Cette
résurrection à duré en gros cinq ans, et encore en gros, composée de
trois ans accompagné et de deux ans seul avec lui même car évoluant dans
un milieu sociologique où la drogue circule bien, ce ne fut pas facile.
Bon, je sais, tous les toxicos ne pourraient être mis à la même
enseigne, mais le principe de rencontrer, de soigner, d’aider fonctionne
si on est sincère et qu’on ne prend pas la personne toxicomane pour une
merde. Faut avoir un peu de psychologie aussi et être capable
d’entendre un beau matin que le dernier shoot d’hier soir fut le
dernier. Cette expérience m’a prouvé que si on soutient on arrive à des
résultats.
et c’est un immense plaisir de voir un jeune, trouvé dans
le caniveau, droit fort bronzé content de faire du vin bio et souriant à
la vie.
26/08 17:52 - alizée
je suis pas d’accord avec ce système dans le sens où le problème de toxicomanie continue (...)
19/08 13:57 - Traroth
19/08 13:54 - Traroth
Voila ce qu’il nous faut : les solutions d’un pays totalitaire... (...)
19/08 13:53 - Traroth
@docdory : « Depuis la vente libre des seringues, il n’y a presque plus de problème de (...)
19/08 13:50 - Traroth
Ca a déjà été tenté, et ça n’a pas l’efficacité des salles d’injection, loin (...)
19/08 13:48 - Traroth
Docdory : les conséquences que vous citez laissent penser que vous croyez que ces salles (...)
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