Salle d’injection : la réponse stupéfiante de François Fillon
Quand des problèmes de société comme celui de la consommation de drogue chez les jeunes sont bradés, instrumentalisés, pour des raisons purement électoralistes.
Lorsqu’on fait de la politique, on ne doit pas avoir peur d’ouvrir des débats qui dérangent, ni de faire face à une réalité sociale souvent souterraine qui touche la santé et la sécurité des citoyens qu’on est censé protéger.
Un rapport réalisé par l’INSERM à la demande de la direction générale de la santé, a dressé un bilan des expériences étrangères sur ce sujet. Les conclusions de ce rapport établissent que les toxicomanes à « haut-risque » sont les premiers à bénéficier de cette prise en charge, en réduisant « le taux de la morbidité et de la mortalité associés aux overdoses » et considèrent ses expériences « globalement positives ».
De plus, ces expériences diminuent le taux de maladies graves comme l’épathite C et modifient profondément les comportements à risque des jeunes.
En effet, quel meilleur exemple pédagogique pour nos enfants ! En médicalisant le problème et en le rendant visible, ces expériences contribueraient à les éloigner de toutes tentation de consommer ou de s’injecter de la drogue !
Toutes les expériences réalisées dans les pays européens qui ont décidé courageusement la mise en place de ces salles d’injection, ont montré leur efficacité.
Mais le Premier Ministre François Fillon n’en a que faire. Il dément sa ministre de la Santé, et annonce par un communiqué laconique qu’il n’est pas question qu’un feu vert soit donné pour l’ouverture de tels centres qui seraient, selon l’intéressé (qui n’a aucune compétence sur le sujet) « ni utile, ni souhaitable ».
Ni utile, ni souhaitable ? Voici vraiment la seule phrase qui me stupéfie !
Cette fermeté imbécile et criminelle est adressée au noyau de la droite la plus traditionaliste de l’électorat Sarkozyste. En l’espèce, Il ne s’agit rien d’autre que de non assistance à personne en danger.
Des problèmes de société comme celui de la consommation de drogue chez les jeunes sont bradés, instrumentalisés, pour des raisons purement électoralistes.
La France est devenue réactionnaire par mode politique. Elle se rapproche chaque jour davantage du modèle transalpin ou électorat populiste et droite-extrême sont cajolés indistinctement sur le dos de minorités par calcul électoral à court-terme, sans débat, ni pédagogie. C’est à vomir de honte.
50 réactions à cet article
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complétement à la rue ce gouvernement de nases ! idem que pour le droit à l’euthanasie !
ils me font marrer , les humanistes auto proclamés qui ont toujours bonne conscience !-
C’est Sanofi Aventis and co qui régale ou directement la CIA avec sa recolte afghane ?
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Désolé mais j’ai pas envie que mes impôts servent à payer les doses de ces drogués qui n’apportent rien a la société qui les supporte. Faut arrêter le délire aussi des fois...
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a Jherry
T’as rien compris , c’est pas du tout une distribution de drogue. C’est pour limiter les risque ... vous donnez envie de vomir, avec des réactions comme ça.
C’est prouvé que ça sert a quelque chose , et testé dans différents pays européens . Mais c’est vrai que c’est tellement mieux de faire comme si tout allait bien et d’ignorer, et de laisser ses gens la se droguer dans leurs coins et se refiler le sida , les hépatites et tout l’toutim.
Pour une fois que Roselyne à une bonne initiative il faut l’encourager !!! -
Alors dans ce cas regarde vraiment ce que te coute la prison, ce que coute la sécurité sociale à essayer vainement de les empecher de plonger, et le mal-vivre des familles de ces victimes d’elles-même. Mis bout à bout, a-t’on interêt avec tous les moyens existants déja, d’essayer de les redistribuer pour en sortir quelques uns de cette spirale infernale, même une toute petite partie, ca couterait autant à court terme, beaucoup moins à long terme.
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[ironie du désespoir] t’as raison posteriori chacun pour sa gueule et qu’ils crèvent dans leur coin , que les maladies se propagent
je suis désolé mais je vous comprend pas... vous pensez pas qu’ils ont droit a de la prévention et d’être aidés . ?
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vinz29 si t’ecrivais un petit peu moins vite, tu l’aurais pas pris pour toi, je répond à jherry bien sûr.
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Cogno2 19 août 2010 12:45Désolé mais j’ai pas envie que mes impôts servent à payer les doses de ces drogués qui n’apportent rien a la société qui les supporte. Faut arrêter le délire aussi des fois...
Oui, il serait temps de calmer ton délire et de voir de quoi il s’agit.
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@ Phineas
Une fois n’est pas coutume , je soutiens entièrement François Fillon dans cette affaire.La consommation d’héroïne et d’autres drogues injectables est strictement interdite en France, on ne voit pas par quel mécanisme intellectuel on peut soutenir l’idée que l’Etat financerait, avec l’argent des contribuables, des lieux prévus pour que des illégalités y soient commises en permanence au vu et au su de tous , soi-disant pour protéger la santé des toxicomanes !!!Avec des raisonnements aussi tordus , vous préconiseriez certainement également l’ouverture de salles de pédophilie , qui permettraient aux kidnappeurs pédophiles d’y amener les enfants kidnappés, d’assouvir leurs pulsions, et d’y laisser leurs victimes ce qui permettraient à celles-ci de rester en vie !C’est exactement le même raisonnement que vous faites .Sachant que chacune de ces salles pour drogués coûterait, frais de personnel inclus, au moins 1 million d’euros au contribuable, et qu’il en faudrait deux ou trois par département, un calcul simple permet de constater que l’addition s’élèverait à près de 300 millions d’euros.Qui va payer pour un pareil abus des deniers publics ?C’est une idée répugnante et scandaleuse !!! Honte à vous de la soutenir ! Et honte à Roselyne Bachelot, qui n’en est pas à sa première connerie, d’en avoir eu l’idée. Et elle est encore ministre ??? J’hallucine !!!-
Docdory : tout le monde a bien vu à la télé que la ...... s’est fait piquer pour nous piquer des milliards !
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Enfin un peu de bon sens dans cette vague d’hystérie collective !
Les drogues tuent, même si on les prend « proprement ».De plus, l’objectif de ces « salles de shoot » n’est pas de faire cesser la consommation de drogues mais de la détourner vers des drogues « légales » telles que Méthadone et Subutex... Tiens, tiens, n’y aurait-il pas quelque part un intérêt particulier de la part des labos pharmaceutiques ? Mme Bachelot qui a échoué avec les vaccins n’essaie-t-elle pas de se « racheter » ??? -
@ EW
Effectivement, la cervelle de Roselyne Bachelot semble tout entière occupée par l’objectif de trouver le moyen le plus efficace de gaspiller les deniers publics ! -
Néanmoins, prenez du recul ,et ne constatez vous pas que c’est encore un buzz sarkozien autrement dit une diversion pour éviter les vrais sujets ?
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Docfn a raison, vaut mieux traiter les conséquences sur les semi légumes retrouvés beaucoup trop tard abandonnés dans des terrains vagues, mieux vaut la cotorep à vie par la suite, et puis les gamins qui se piqueront en jouant avec les seringues abandonnées ben ils avaient qu’ a pas habiter des quartiers de racailles.
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@ Posteriori
Contrairement à ce que vous sous-entendez en me surnommant docfn, je n’ai jamais, de ma vie, voté pour le FNAux présidentielles, j’ai voté Schivardi au premier tour et Royal au deuxième tour. -
Cogno2 19 août 2010 12:50La consommation d’héroïne et d’autres drogues injectables est strictement interdite en France
Donc vous préférez faire l’autruche, c’est votre chois après tout.
Vous êtes comme les politiques qui se satisfont très bien que les gens comme vous fasses l’autruche sur leur magouilles, ou plus généralement, sur ce qui est interdit mais se produit quand même.
C’est comme pour la cannabis, repression répression....et la consommation augmente, on vois l’efficacité de l’autruche, de celui qui refuse de voir la réalité et de faire avec.
Tôt ou tard, il faudra vous réveiller, contraint ou forcé, et plus vous attendrez, plus ce sera dur.
Je note aussi que dans votre empressement à vous mettre la tête dans le trou, vous balayez les analyse des résultat de ce genre d’initiative prises ailleurs. -
Qu’est-ce que la drogue a à voir avec la pédophilie ? Je vous signale que la seule victime de la consommation de drogue, c’est le drogué lui-même, à la différence de la pédophilie. Ça n’a rien de comparable. Ce genre d’argument est tellement idiot que ça m’agace d’avoir à y répondre.
Les salles d’injection n’ont qu’un seul argument pour eux : elles sont efficaces pour lutter contre la toxicomanie et ses conséquences. 30% des toxicomanes qui y vont entreprennent une thérapie, on élimine le risque de transmission de MST, dont le SIDA, ce qui est un bénéfice direct pour toute la société, et on diminue fortement la mort par overdose. Et il semblerait même que ça diminue le risque pour les jeunes de tomber dans la toxicomanie, en supprimant le côté « rebelle » du fait de prendre de la drogue, pour n’en faire qu’un problème médical.
Avec au final une baisse très conséquente du coût des drogués pour la société et notamment pour la Sécurité sociale, ce qui ne gâche rien.Et en face, quel argument objectif contre ces salles d’injection ? Absolument aucun, à part le moralisme mal placé de quelques conservateurs aux réactions épidermiques !
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Ah, j’avais oublié une autre conséquence positive : une meilleure connaissance de la toxicomanie et du trafic de drogues (analyse des substances en circulation, par exemple), ce qui permet d’améliorer les méthodes de lutte, y compris la répression.
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Dans ce genre de salle, la drogue n’est pas fournie par l’état mais apportée par les toxicomanes. Cela permet d’ailleurs de tester la substance qui est souvent coupée avec des produits encore plus dangereux.
D’autre part la comparaison avec des ’salles de pédophilie’ est une malhonnêteté intellectuelle, il n’y a pas de victime dans la consommation de drogue si ce n’est le drogué lui-même.
Comme avec les maisons closes, le fait d’interdire quelque chose et de poser un voile pudique dessus ne résout pas le problème, bien au contraire. Ce genre de salle permettrait de socialiser les drogués et de leur proposer une porte de sortie (ce qui arrange, certes, les laboratoires ; le monde n’est pas parfait ...).
En tout cas c’est un problème qui n’est pas si simple et qui mérite mieux qu’une réaction épidermique. Vous dites peut-être que ce problème n’est pas pour vous, mais mettez-vous dans la peau d’un parent dont l’enfant se drogue, vous seriez bien content de trouver une structure pour aider votre enfant ... si, si, cela peut arriver à tout le monde ...
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Enfin une réaction censée , merci
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@ JC Exeter
Contrairement à ce que vous affirmez, il y a bien d’autres victimes de la drogue que les drogués eux même . Citons en vrac :1°) les assujettis sociaux qui doivent subventionner sur leurs deniers les exorbitantes dépenses de santé qu’occasionnent les drogués2°) Les pharmaciens dont les pharmacies sont régulièrement attaquées par des toxicos en manque3°) Les victimes de hold-ups commis par des toxicomanes pour se payer leurs doses,4°) Les ados victimes du prosélytisme intensif que font les drogués, qui deviennent dealers et cherchent désespérément de nouveaux clients pour pouvoir se payer leur dose. Ne me dites pas qu’en fin d’adolescence , il ne vous est jamais arrivé que , dans une soirée, des dealers insistent lourdement pour vous fourguer leurs substance ( « t’es nul , tu ne vas quand même pas refuser une expérience, etc ... » ). Moi, je ne suis jamais rentré dans ce jeu, mais j’en ai connu qui se sont fait avoir et qui en sont morts.5°) Les contribuables qui doivent financier douaniers et forces de police pour empêcher le trafic de drogue,6°) Les victimes de toutes les mafias qui trempent aux quatre coins du monde dans ce trafic . -
Cogno2 19 août 2010 12:53@ Doctory
Votre argument drogué=gangster est amusant, mais voyez vous, les plus grands gangster sont an costard cravate attaché-case.
navré.Je pense que vous ne vous êtes jamais penché sur le problème en fait, et que vous vous contenter de perpétuer le politique pratiquée an France sur le sujet.
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Docdory : les conséquences que vous citez laissent penser que vous croyez que ces salles d’injection existent pour encourager les gens à se droguer. Si c’est vraiment ce que vous pensez, vous n’avez absolument rien compris.
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@ JC Exeter
Je pense que , plutôt que des salles d’injections pour les drogués, et plutôt que la prison, il faut ouvrir des camps de rééducation par le travail à la campagne : lever à six heures et demi du matin pour tout le monde, obligation de nettoyer et ranger sa chambre avant le petit-déjeuner, une heure de sport puis apprentissage d’un travail jusqu’à six heures et demi du soir, cuisine et corvées ménagères faites par les pensionnaires, à tour de rôle, coucher à dix heures et demi, ni tabac , ni alcool, ni jeux vidéos ni quoi que ce soit entraînant une dépendance.Le tout sous le contrôle de militaires qui seraient bien plus utile dans ces structures qu’à soutenir artificiellement le gouvernement de la République islamique d’Afghanistan.La sortie du camp se ferait dès que les pensionnaires auraient appris les nécessités de base de l’existence et à se rendre utiles à la société .Voilà ce que demandent les parents des enfants qui se droguent , et non de démagogiques salles d’injection.-
Ca a déjà été tenté, et ça n’a pas l’efficacité des salles d’injection, loin s’en faut. La question que vous devriez vous poser, c’est si vous voulez un dispositif efficace, ou un dispositif qui satisfasse vos envies malsaines de revanche...
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slipenfer 18 août 2010 17:23@ Phileas
il est dommage que vous n ’ayez pas lu le livre D’Isabelle Stengers et Olivier Ralet
Drogues. Le défi hollandaisMalgré les critiques des autorités françaises,l’exemple hollandais
est à méditer : la décriminalisation de l’usage du cannabis et sa commercialisation
dans des « coffeshop » (interdites d’accès aux mineurs) par des vendeurs
« domestiques » n’ont entraîné ni hausse de la consommation de haschich,
ni déplacement avéré de la consommation vers des drogues dures, ni abrutissement
généralisé de la jeunesse ; une stratégie de réduction des risques par accompagnement
sanitaire et éducatif, privilégiée par rapport à une stratégie de confrontation et
de contrainte visant l’abstinence,a plutôt des conséquences positives
cette politique s’appuye sur le respect des toxicomanes : comme interlocuteurs reconnus
officiellement (il existe à Amsterdam un syndicat des « junkies » partenaire de la municipalité).
Elle se base également sur le principe du soin à partir de ce que le sujet accepte ;
le phénomène des drogues est officiellement mieux cerné au plan statistique
(80% des toxicomanes à Amsterdam sont répertoriés sans conséquence fâcheuse au plan
des libertés élémentaires).La drogue, la loi et la raison de François Xavier Colle :bonne lecture
François Xavier Colle
Biographieest né le 14 février 1952 à Besançon (France).
Il est psychologue clinicien
diplomé (1977).
Il s’est formé à la thérapie familiale avec Robert Neuburger, Claire Martin,
Siegi Hirsch, Paolo Menghi, Anna Maria Nicolo et Carmine Saccu (1980-
1988).
En 1978, psychologue à l’I.N.S.E.R.M. dans l’unité de recherche sur les
sociopathies (unité 185), il participe parallèlement à la mise en place thérapeutique
et institutionnelle du « Trait d’union ». Il y est psychothérapeute,
spécialisé dans l’accueil et la prise en charge des toxicomanes en centre
de moyen séjour et en consultation libre. Il travaille également auprès des
toxicomanes incarcérés.
Depuis 1983, François Xavier Colle est psychologue au Centre de thérapie
familiale Monceau (Paris). Psychothérapeute, il participe également aux
activités d’enseignement, de formation et de recherche du Centre. Chargé
d’enseignement à Paris-VII, il participe régulièrement à des missions d’expertises
et de recherche. Il est secrétaire de l’A.T.S.F. depuis 1988, et
membre de l’E.F.T.A. depuis 1991.
Actuellement, François Xavier Colle travaille sur la mort, la toxicomanie et
le suicide, à partir du concept de système à transaction mortifère élaboré
par Denis Vallée et Arnaud Marty-Lavauzelle.On appel ce genre d ’individu un médecin
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slipenfer 18 août 2010 17:38Pour les pas courageux de la lecture
on a oublié aussi dans se débat le problème du SIDAConclusion de François-xavier
Le réseau sanitaire et éducatif doit avoir comme priorité deux objectifs : éviter
les risques de contamination par le SIDA aux usagers de drogues par voie intraveineuse ;
maintenir le contact thérapeutique coûte que coûte avec les usagers touchés par le
virus ; les mentalités sont prêtes aux changements et de nombreux
professionnels ont encore l’énergie pour se remobiliser dans une réelle approche
dynamique et pluri-disciplinaire ; cette approche consiste à « coupler » le soin médical
et l’aide psychosociologique dans des structures souples et mobiles avec des intervenants
capables d’aller vers ceux qui sont en souffrance plutôt que de les attendre.
A+-
@ Slipenfer
Depuis la vente libre des seringues, il n’y a presque plus de problème de transmission du sida chez les toxicomanes. -
slipenfer 18 août 2010 19:51@ doctor Z des révisions s’imposent
Le serment d’Hippocrate est un texte proposant un cadre moral ou éthique pour l’exercice de la médecineJe donnerai mes soins à l’indigent et à quiconque me les demandera.
il faut ouvrir des camps de rééducation par le travail à la campagne :
lever à six heures et demi du matin pour tout le monde, obligation
de nettoyer et ranger sa chambre avant le petit-déjeuner, une heure
de sport puis apprentissage d’un travail jusqu’à six heures et demi
du soir, cuisine et corvées ménagères faites par les pensionnaires,
à tour de rôle, coucher à dix heures et demi, ni tabac , ni alcool,
ni jeux vidéos ni quoi que ce soit entraînant une dépendance.
Le tout sous le contrôle de militaires
Une autres conception de la médecine (vite fait)
* offrir des lieux d’échanges, de confrontation, d’expression pour les intervenants
en toxicomanie qui s’inscrivent dans des champs et des pratiques très diversifiées
(soins, réduction des risques, prévention, recherche, éducation, insertion, justice...) .
* affirmer et défendre une idée : le phénomène de la toxicomanie est dépendant
du contexte social, idéologique et économique dans lequel il est inscrit.
* veiller à ce que les toxicomanes soit reconnus en tant que personnes libres
et citoyennes dans tous les lieux décisionnels où il en est question.
* faire valoir auprès de ces instances les problèmes et les besoins rencontrés
par le dispositif.
* réduire les risques, faire de la prévention, et offrir des soins aux toxicomanies.
Le tout sous contrôle de médecins et psychologuesQue les hommes et mes confrères m’accordent leur estime si je suis fidèle à mes promesses ;
que je sois déshonoré(e) et méprisé(e) si j’y manque ».J’ai l ’impression que la politique vous enivre docteur.
Une petite cure de désintoxication ? -
@ Slipenfer
La toxicomanie est essentiellement un phénomène de délinquance, qui entraîne des conséquences médicales.Le médecin soigne les conséquences médicales et tente de soigner la dépendance avec des produits de substitution , quand ils existent.Je soigne aussi bien les toxicomanes que les autres malades, mais la médecine ne peut pas tout, la société doit donc s’occuper du problème de délinquance, par des mesures adaptées telles que les camps de rééducation par le travail que je préconise. -
Cogno2 19 août 2010 12:57La toxicomanie est essentiellement un phénomène de délinquance
Vous n’y connaissez vraiment rien hein ?
Pour vous un drogué est un délinquant, c’est ce qu’on vous a dit, et vous le croyez.
Vous en avez connu ? Je veux dire personnellement ? Dans votre entourage ?
Moi oui, alors je sais de quoi je parle.
C’est bien d’avoir une position, mais la votre est mise en application depuis des lustres, sans aucun résultat probant, au contraire.
Quand allez vous vous réveillez et voir que votre idéologie n’est qu’hypocrisie ? -
@docdory :
« Depuis la vente libre des seringues, il n’y a presque plus de problème de transmission du sida chez les toxicomanes »
Ah oui ? Et vous pouvez citer des sources, pour ces infos ? Parce que, intuitivement, je n’ai pas l’impression que les drogués consacrent une part importante de leur budget à autre chose que l’achat de drogues !
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<Il y avait en 1930 100 Million de drogués en CHINE à l’opium
Mao en 1950 a décidé de condamner à la peine de mort tout chinois qui se drogue ou fait le traffic ...Il n’y a plus de probleme de drogue en ChineOn peut se balader à minuit dans les quartiers exterieurs de Shanghai ou d’ailleurs ...Je defie quiconque de trouver de la drogue la basQui a fait mieux-
« »Mais de plus en plus d’historiens démontent la légende et insistent sur les travers de l’homme et sur le dictateur aux choix ayant causé la mort de plusieurs dizaines de millions de personnes en Chine (65 millions selon Le Livre noir du communisme, 70 millions selon Mao. L’histoire inconnue). Les carences des programmes les plus significatifs de Mao – le Grand Bond en avant et la Révolution culturelle surtout - ont été vivement mises en avant, leur coût se chiffrant aujourd’hui en dizaines de millions de morts[5], sans oublier le gaspillage énorme de ressources et d’énergies, d’incontestables régressions économiques, écologiques et techniques, ainsi que l’étouffement à terme de la créativité culturelle chinoise."
http://fr.wikipedia.org/wiki/Mao_Zedong#La_r.C3.A9volution_culturelle
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« Il n’y a plus de probleme de drogue en Chine »
il n’y a plus beaucoup de juifs en Allemagne, non plus.
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Cogno2 19 août 2010 12:58« Il n’y a plus de probleme de drogue en Chine »
il n’y a plus beaucoup de juifs en Allemagne, non plus.J’adore, alors là, bravo !!
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Voila ce qu’il nous faut : les solutions d’un pays totalitaire...
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Je suis tout à fait d’accord avec l’idée de ces centres pour toxicomanes et c’est bien triste de voir le gouvernement reculer sur une mesures si bénéfique à la société.
Trois association scientifiques comprenant le co-découvreur du virus du SIDA ont prôné la remise en question des politiques de lutte contre la drogue devant l’hémorragie de séropositifs parmi les toxicomanes. Il suffit de citer les chiffres : 1/4 des nouveaux séropositifs sont des toxicomanes en Europe et ce chiffre culmine à 1/3 pour les PECO où l’épidémie est en forte augmentation.
Devant ces chiffres il apparaît que la déclaration de M. Fillon était « non utile et non souhaitable » !-
Au japon les toxicos vont directement en taule et se desintoxiquent seul en taule
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Je ne connais pas bien le dossier, mais il est clair que ces salles d’injections ... sont un un espoir vers une désintoxication totale pour certains ... et cela évite des conneries comme s’injecter sa dose avec des seringues infectées ... bref, même si ce n’était que pour les soulager, ces salles sont hyper utiles ... vouloir les supprimer comme ça, alors que d’autres pays les trouvent utiles ... est très grave ! Cela situe bien la bassesse d’esprit et d’humanité de nos dirigeants !
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Excusez-moi mais pourriez-vous mettre un « h » à hépatite ?
Hors-sujet :Sinon, ça ne me dérange pas qu’on parle de salle de shoot, de VIH, de transmissions virales, etc.. ça permettra peut-être au cannabis d’être moins diabolisé et dépénalisé un jour. Cannabis, drogue douce, contrairement à l’alcool et à la cigarette (qui tue 1 fumeur sur 2 donc).-
Excusez-moi Phileas, mais pourriez-vous mettre le « h » de hépatite au bon endroit ? Merci
Hors-sujet :Sinon, ça ne me dérange pas qu’on parle de salle de shoot, de VIH, de transmissions virales, etc.. ça permettra peut-être au cannabis d’être moins diabolisé et dépénalisé un jour. Cannabis, drogue douce, contrairement à l’alcool et à la cigarette (qui tue 1 fumeur sur 2 donc).-
Ce qui serait vraiment interessant c’est d’avoir l’avis d’un drogué qui bénéficierait de cette pratique.
Ce sont eux les véritables concernés.
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Il ne faut pas oublier que pour ce gouvernement, la toxicomanie est une tare génétique, et donc il est préférable de condamner à mort les drogués pour la préservation de la pureté de la race française.
Plus sérieusement (quoique...), ouvrir les salles de shoot heurterait la sensibilité de l’électorat conservateur (le peu qu’il en reste en tout cas) pour qui, effectivement, la mort est préférable à la prise en charge médicale.-
Le chien qui danse 19 août 2010 12:52J’ai eu l’occasion de fréquenter et je crois aider un toxico, jeune, avec lequel nous avons travaillé sur ses compos musicales.
Bien mal en point quand nous nous sommes rencontrer, il a commencer à reprendre du poil de la bête, je lui permettait de se shooter chez moi moyennant un attirail sanitaire que je lui proposait et tout en tenant la discussion ouverte sur sa toxicomanie et le gâchis qu’elle entrainait.
Quelques mois après il a déserté cette relation que l’on avait, perdu de vue pendant 2/3 mois j’ai pu avoir des nouvelles de lui par le biais d’un éduc de rue. Le sachant chez ses parents je me suis lancé et je l’ai rappelé. Difficile aussi pour moi car ce son des personnes difficile à suivre, être avec eux sans jugement ni morale ni condescendance sans exprimer que l’on veut son bien, bref faire comme ci sa toxicomanie n’existait pas.
Nous avons travaillé de long mois sur sa musique, heureusement pour lui il avait (selon moi) un réel talent et la mise au travail sérieusement lui à permis de dégager petit à petit un autre regard sur lui-même et redonner une valeur à sa vie au point (avec le temps) de venir contrebalancer le processus destructeur. De métamorphose en métamorphose il a accepté un programme méthadone, programme sérieux de sortie de toxicomanie (que ceux qui en parle sans connaître se renseigne sur le sujet) et aujourd’hui et depuis au moins trois ans est sevré et fier de l’être, travaille dans la vigne, métier qu’il à voulu apprendre et s’y livre avec zèle, organise des petits concerts soutenus même par le service culturel de la ville. Cette résurrection à duré en gros cinq ans, et encore en gros, composée de trois ans accompagné et de deux ans seul avec lui même car évoluant dans un milieu sociologique où la drogue circule bien, ce ne fut pas facile.
Bon, je sais, tous les toxicos ne pourraient être mis à la même enseigne, mais le principe de rencontrer, de soigner, d’aider fonctionne si on est sincère et qu’on ne prend pas la personne toxicomane pour une merde. Faut avoir un peu de psychologie aussi et être capable d’entendre un beau matin que le dernier shoot d’hier soir fut le dernier. Cette expérience m’a prouvé que si on soutient on arrive à des résultats.
et c’est un immense plaisir de voir un jeune, trouvé dans le caniveau, droit fort bronzé content de faire du vin bio et souriant à la vie.-
Je suis de l’avis de l’auteur, il faut faire sortir ces grands malades de toxicos de leur trou. Voilà maintenant deux fois qu’Agoravox aborde le sujet. Ma question reste la même : contrôle t-on aussi ce qu’il y a dans la seringue ?
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Le chien qui danse 19 août 2010 13:21Les toxicos ont une bonne connaissance de la pharmacopée chimique et les moins fortunés savent se composer des mélanges bien destructeur...
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je suis pas d’accord avec ce système dans le sens où le problème de toxicomanie continue puisque ces salles sont des décors, des illusions pour que ces toxicomanes ne traînent pas dans la rue au vues de tous. le problème n’est pas pris à la source et de toute manière ne le sera jamis puisque qu’il y a des enjeux économiques derrière tout ça, comme dab.
pourquoi on me donne pas des joints à moi pour que je fume dans une petite salle pépére, tranquille ? au moins avec le canna, j’ai une vie sociale, je travaille, je paie des impots ; mais eux ? putain, ils se prennent un shoot et après il n’y a plus rien ni personne !
je rencontre un toxico une fois qui me dis : je peux pas me shooter dehors devant tout le monde, c’est dégeulasse, injuste, je fais quoi moi ?
grâce à ces salles, il pourra continuer de se détruire confiné dans un coin, surveiller par du personnel médical et mourrir derrière et on enchaine avec les autres...
ces salles ne règlent aucun problème sauf celui d’avoir des seringues propres, wahou !
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