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Commentaire de morice

sur Le Pen et sa balance faussée de révisionniste


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morice morice 19 août 2010 16:28

« Oue enfin je vote FN »

 vous votez donc pour un parti qui raconte que les chambres à gaz n’ont pas existé : en avez-vous conscience au moins ?
Non ? alors renseignez-vous. 

« Un détail » ...qui conduit vite à la négation... Vous votez pour cet individu donc :

14 janvier 1971 : reconnu coupable par la Cour de cassation d’« apologie de crime de guerre ». La pochette d’un disque édité par la Serp affirmait : « La montée vers le pouvoir d’Adolf Hitler et du Parti national-socialiste fut caractérisée par un puissant mouvement de masse, somme toute populaire et démocratique, puisqu’il triompha à la suite de consultations électorales régulières, circonstance généralement oubliée. 

27 mars 1986 : reconnu coupable d’apologie de crimes de guerre dont la déportation pour l’édition d’un disque sur lequel on peut entendre « un hymne du parti nazi » et « Vive Hitler 

18 mars 1991 : condamné par la cour d’appel de Versailles pour « banalisation de crimes contre l’humanité » et « consentement à l’horrible » pour avoir déclaré : « Je me pose un certain nombre de questions. Je ne dis pas que les chambres à gaz n’ont pas existé. Je n’ai pas pu moi-même en voir. Je n’ai pas étudié la question. Mais je crois que c’est un point de détail de l’histoire de la Seconde Guerre mondiale. […] Si, c’est un point de détail ! Voulez-vous me dire que c’est une vérité révélée à laquelle tout le monde doit croire, que c’est une obligation morale ? Je dis qu’il y a des historiens qui débattent de ces questions. » Jean-Marie Le Pen doit verser dix francs au MRAP, cent mille francs aux neuf autres associations s’étant portées parties civiles. Il doit faire publier le jugement à ses frais dans cinq quotidiens nationaux, pour quinze mille francs chacun, à concurrence de 15 000 F, et dans cinq hebdomadaires, à concurrence de trente mille francs. En outre M. Le Pen est condamné aux dépens, et doit verser, au titre de l’article 700 du code de procédure civile, mille francs à chacune des dix associations (« L’affaire du “point de détail” — La cour d’appel de Versailles aggrave les peines prononcées contre M. Le Pen.

3 juin 1993 : condamné à 10 000 francs (1 524 euros) d’amende par la Cour d’appel de Paris « injure publique » au ministre de la Fonction publique de l’époque, Michel Durafour, appelé « monsieur Durafour-crématoire » (Le Monde, 5 juin 1993). Le 7 décembre de la même année, la Cour de cassation a rejeté son pourvoi.

26 décembre 1997 : condamné à 300 000 F de consignation pour diffusion du jugement dans des journaux, à verser entre un franc symbolique et 5 000 F de dommages et intérêts à onze associations plaignantes, et à payer leurs frais de justice par le Tribunal de Nanterre pour « banalisation de crimes contre l’humanité, consentement à l’horrible », pour avoir dit lors d’une conférence de presse en compagnie de Franz Schönhuber, le 5 décembre 1997 à Munich que « dans un livre de mille pages sur la Seconde Guerre mondiale, les camps de concentration occupent deux pages et les chambres à gaz dix à quinze lignes, ce qui s’appelle un détail ». Le 10 septembre 1999, la cour d’appel de Versailles confirme la peine

10 juin 1999 : condamné à 12 000 DM (environ 6 000 €) d’amende par le tribunal d’instance de Munich pour incitation à la haine raciale et apologie de crime de guerre, i.e. « le point de détail

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