Eh voilà, il a recommencé : en se faisant inviter au Japon par son collègue d’extrême droite nippon, le représentant en France de la haine traditionnelle, aujourd’hui accroché par le renouvellement par le bas avec le Bloc Identitaire et sa forte dominante raciale, a ressorti sa méthode la plus utilisée : celle du révisionnisme historique, toujours abordé de la même façon, chez lui. En assénant tout d’abord lors de sa visite « provoc » une vérité inconstestable, mais en ne voulant pas en reconnaître une autre sur la même lancée. La vérité, c’est l’incontestable horreur des deux bombardements nucléaires (*). Habituellement, les hommes de la trempe de LePen citent plutôt celui de Dresde, qui a fait davantage de morts que les deux cités : il leur sert depuis toujours à contrebalancer les horreurs du nazisme : encore un peu, et pour eux, Dresde serai pire que la Shoah : logique, ils sont négationnistes la plupart du temps, et ne reconnaissent pas la mort des six millions de juifs, dont une grande partie en camps d’extermination et encore moins les méthodes pour y parvenir (**). Dans leur décomptes d’apothicaires de l’horreur c’est toujours ainsi : la balance est toujours faussée. Elle penche toujours à droite. Cette fois-ci, LePen vient s’épancher sur les horreurs d’Hiroshima pour mieux encenser un régime qui a commis bien pire encore lors de sa conquête de l’Asie : sa balance est toujours aussi faussée.
Jean-Marie LePen était en effet invité cette semaine par le mouvement Issukai, un mouvement nationaliste japonais relativement récent (il a été créé en 1972), qui faisait suite au vide créé par le Tatenokai, autre mouvement d’extrême droite fondé par le sulfureux écrivain Yukio Mishima, qui a fasciné pas mal de monde dans les années 80, par son œuvre mais aussi par ses postures guerrières et ses fantasmes de samouraï moderne, le body-bulding en plus (il apparaîtra aussi dans quelques films). Mishima était une contradiction vivante : obsédé par la douleur, il se faisait tirer le portrait façon Saint-Sébastien, traversé par les flèches de ses bourreaux. Ou en kamikaze ou en samouraï au torse dénudé : seulement le torse, qu’il avait réussi à muscler (à force de se faire mal !) car ses jambes étaient chétives. Pour résumer crûment "il visitait les bars gays. C’était un nationaliste, et même un fasciste. Les libéraux le détestaient. Les nationalistes le haïssait. Il a été obsédé par la beauté de la mort toute sa vie. Il a été marié et père de deux enfants. C’était un bodybuilder sérieux avec des jambes comme de la mauvais herbe qui aimait se faire photographier le torse nu. Il a été l’amant d’une drag queen"... dit un bloggeur avec finalement assez de justesse : la fascination de la presse française pour l’individu a été assez grotesque, son œuvre littéraire étant en définitive très pauvre ; seuls des gens comme Romain Slocombe peuvent encore l’admirer. Une fascination morbide et de fort mauvais goût qu’il avait réussi à imposer chez Metal Hurlant, en son temps. Nous dirons aussi quelqu’un qui a fasciné des lecteurs qui n’avaient pas beaucoup de culture : car ses références à la philosophie européenne étaient bien trop légères : sa lecture de Sade est minimaliste. "Toute ma vie, j’ai eu conscience aiguë d’une contradiction dans la nature même de mon existence. Pendant quarante-cinq ans, j’ai utté pour résoudre ce dilemme en écrivant des pièces et des romans. Plus j’écrivais, plus je réalisais que de simples mots n’étaient pas suffisants. J’ai donc trouvé une autre forme d’expression" : lui fera dire son biographe... on a enfin su laquelle le jour de sa mort, sa dernière forme d’expression. On peut songer à un autre artiste incompris : un petit peintre sans trop de talent, gazé pendant la première guerre et qui abandonnera la peinture pour la politique... ce doit être ça, les nationalistes extrémistes : des artistes incompris ou des politiciens ratés !
Mishima tentera en effet un coup d’état militaire complètement foireux qui le rendra ridicule à jamais (les militaires qu’il voulaient entraîner dans son délire, à savoir prendre le pouvoir au nom de l’empereur lui rirent au nez !) : en bon japonais, il se fera ce jour-là hara-kiri dans le plus pur style traditionnel, avec décapitation par fidèle assistant à la clé. Les néo-fascistes ont toujours des admirateurs prêts à les suivre n’importe où : après avoir raccourci son chef, l’assistant se fit lui-même hara-kiri. Mais personne ne vint le décapiter, l’admirateur : n’est pas chef qui veut dans cette admiration sans bornes et grotesque d’une tradition séculaire. Il se trouvera toujours un site de nostalgiques pour la présenter sur un plateau, la tête de son héros, remarquez : chez les fêlés, la morbidité fait toujours recette. Le chef disparu, le mouvement Tatenokai, qui se résumait aussi à une milice d’extrême droite toute dévolue à Mishima, ne pourrait lui survivre : vint alors l’Issukai pour reprendre le flambeau. Chez Bernard Pivot, Jean d’Ormesson, pour une fois, voyait plutôt juste, aux côtés de Marguerite Yourcenar, qui lui a consacré un livre... bien meilleur que l’œuvre de celui dont elle parle, mais qui n’échappe pas pour autant à la célébration de l’écrivain... Mishama, son œuvre, c’est sa mort.
Son dirigeant actuel, Mitsuhiro Kimura, aujourd’hui 54 ans, n’est pas Mishima, loin de là, et il ne joue pas vraiment les stars muscles en avant. C’est simple, il n’a aucun charisme ou en a autant que Bruno Mégret, ce qui représente donc peu de choses ! Seule, parfois, une photo pour rappeler la filiation, mais c’est tout : c’est plutôt discret. Et son parti fait de même : d’ailleurs, il n’est déjà plus nationaliste, mais "internationaliste", dit-il : il rêve de fédérer tous les mouvements d’extrême droite dans le monde, ce qui fait dire à certains observateurs qu’il n’est donc pas vraiment d’extrême droite, car dans un seul mouvement du genre il se produit dix scissions minimum au bout de trois mois d’existence à peine (enfin chez les groupes possédant dix adhérents !). Kimura avait déjà rencontré LePen, et était même venu le voir en France en 2003, à l’université d’été du Front national ! Il est aussi allé voir à plusieurs reprises (6 fois, certains disent même 12 fois !) un autre individu aussi peu recommandable : Uday Hussein, l’une des terreurs de fils de Saddam Hussein, avec ses délires (douteux) et ses dérives de nabab, retrouvé sous un amas de débris d’un de ses palais bombardés ; et montré en pâture à la presse le 24 juillet 2003. Avec de tels amis, difficile de s’en faire d’autres : en 2004, la presse annonçait trente membres actifs chez Issukai... n’est pas Mishima qui veut, et remplir les salles comme il le faisait n’est pas le fort de l’actuel dirigeant...
Le second particularisme de ce parti microscopique, c’est sa focalisation anti-américaine, à contrario des groupes nationalistes japonais depuis 1945 qui n’étaient qu’anticommunistes : "les groupes de droite traditionnelle ont accepté la structure héritée de la guerre froide et ont été pro-américain et anti-Union soviétique. Mais les groupes de droite nouvelle n’acceptent plus cette structure et s’opposent à l’hégémonie américaine et au traité de sécurité entre le Japon et les États-Unis, a déclaré Yukio Hori, un professeur de sciences politiques à l’Université Tohoku Gakuin et Bunka, auteur de plusieurs livres sur le mouvement de la nouvelle droite au Japon". Voilà donc une partie du fin mot de l’histoire de la saillie LePeniste : notre Jean-Marie, qui sait flatter quand il le faut fait une belle courbette à son hôte en déclarant que "des gens qui décident de tuer des centaines de milliers de civils pour obtenir la capitulation militaire du pays, ne sont-ils pas eux aussi des criminels de guerre ?" Sous entendu les américains sont à blâmer, hier comme aujourd’hui. Habituellement c’est Dresde qui sert à tous les coups à l’extrême droite : dans ce bombardement dantesque au phosphore, les civils, avant tout, ont bien été massacrés : difficile en effet de dire le contraire ! Les historiens, aujourd’hui, pensent d’ailleurs aussi qu’il n’a servi à rien, et même pas d’impact psychologique, les nazis pouvant au contraire se servir des images de corps de civils entassés sur des chariots de fortune pour faire leur propagande ! Les révisionnistes à la Reynouard montrent toujours ces images, considérées par eux comme "vraies" et les entassements de cadavres des camps comme "faux". C’est symptomatique ! Leur balance penche toujours d’un seul côté ! Dresde est leur faire-valoir incontournable ! Toujours Dresde, mais jamais Coventry !
Mais on sait pourquoi on insiste autant sur cet aspect de la guerre : pour minimiser les monstruosités d’Hitler, et très bien été exposé dans le cas des manipulations des textes d’Hannah Arendt par Rassinier. La rhétorique est toujours la même : "oui, mais ils en ont fait aussi", des massacres, ces américains et ces anglais ! Ce qu’il y a de bizarre, c’est que dans cette mise en balance des horreurs jamais Tokyo, pourtant napalmisé et phosphorisé par un général raciste à demi fou, Curtis le May, n’est jamais cité. Ce qui est très symptomatique également : ne cherchez pas plus loin pourquoi ; au Japon, il y a eu des exactions, mais pas de chambres à gaz... alors parlons plutôt de Dresde, car au Japon il n’y a rien de comparable à mettre dans la balance révisionniste pour aboutir au négationnisme, tout simplement ! Trop difficile en effet de nier Nankin !!!
Même sur place, les sbires de l’extrême droite ignorent toujours que le plus grand massacre de civils japonais, qui n’a été ni Hiroshima ni Nagasaki, mais le bombardement "classique" au phosphore de Tokyo ! Car c’est une mise en équilibre qu’ils cherchent, ou plutôt en déséquilibre en leur faveur : Dresde dépasse de loin en victimes tous les bombardements alliés sur le sol allemand. Si en face Coventry est ignoré et les camps d’extermination n’ont pas existé (supposition délirante des négationnistes !), ce que clament les affidés de Faurisson, on conçoit tout de suite le déséquilibre : ce sont les alliés qui ont bien été les pires ! Hitler est alors naturellement blanchi : il n’a pas bombardé Londres ou Coventry de la sorte ! Les ruines n’ont qu’une seule adresse à l’extrême droite, et l’aiguille des exactions penche toujours du même côté ! En novembre 1940 en Angleterre, entre autres, il ne s’est rien passé sans doute....et le mot Blitzkrieg ne veut rien dire, pas plus que Blitz... Dans les comptes d’apothicaire de celui qui a balancé le plus de bombes au m2, les allemands sont effectivement... les perdants : voyez-bien qu’ils sont "moins méchants "... c’est pitoyable et lamentable comme "analyse", mais c’est bien celle que fait l’extrême droite depuis 1945, dans le seul but de rendre l’hitlérisme moins sauvage et moins descructeur que les attaques alliées ! Bien entendu des tas de choses ne comptent pas, tels le Blitz, les V-1 et les V-2... et les camps d’extermination : partant de l’axiome comme quoi il n’y a pas eu 6 millions de juifs morts, effectivement, l’aiguille de l’horreur penche obligatoirement de leur côté ! Au Japon idem : l’arme nucléaire est la pire des horreurs, et le Japon ne l’avait pas : pour les amis de Jean-Marie, les pires sont à nouveau les américains, et les japonais de bons soldats respectant les populations civiles.. C’est aussi du négationnisme, à vrai dire. Car le Japon a fait bien pire, historiquement. A Nankin.
Chez Bruno Gollnish, (qui enseigne le japonais et est marié à une japonaise !), photographié ici avec David Duke du KKK, qui a été déjà condamné en un premier temps pour négationnisme (et blanchi hélas en 2009 en cassation !), une autre phrase clé de ce discours oiseux est aussi revenue au premier plan (lui cite l’invariable Dresde !) : "Il y a les bons et les mauvais criminels de guerre. Les bons criminels de guerre, ceux-là qui sont pardonnés, sont les vainqueurs. C’est ceux qui ont bombardé et fait éclater sous des chaleurs de trois mille degrés les femmes, les vieillards, les enfants, de Hiroshima, de Nagasaki, de Dresde ou d’ailleurs. Ca, ce sont les bons. Et puis il y a les mauvais, c’est dans le camp des vaincus." Sous entendu encore une fois, ce qu’on a pu lire cette semaine sur Agoravox comme quoi les alliés, à Nuremberg, ont condamné des gens qui n’auraient pas dû l’être "en comparaison". C’est à nouveau une tentative de réhabilitation ! Ça, c’est typique des révisionnistes, en effet : les vainqueurs "imposant leur loi", selon eux,ont donc pu....tricher. Du révisionnisme, ou de l’inculture, on saute alors immédiatement au négationnisme : "ça n’est donc pas vrai". Mais "bon sang mais c’est bien sûr" se dit alors le gogo alléché par la prose nauséabonde ! C’est bien toute la démarche d’un Faurisson ! Faurisson, qui a aussi nié le journal d’Anne Franck et s’est fait démonter comme jamais par... le vigilant Didier Daeninckx. Je vous recommande la lecture de sa très belle démonstration ici-même. Daeninckx ayant soulevé un autre lapin avec le cas de l’origine française du Zyklon-B et des tonnages importés, qui devraient clouer le bec aux calculateurs faussés disciples de l’imposteur Rassinier. A propos d’Anne Franj, on peut aussi lire l’admirable ouvrage de son équivalent français, Hélène Berr morte à 24 ans à Bergen-Belsen.
Chez les adeptes de LePen ça donne dans les boites aux lettres des tracts comme ceux apparus en 2005 en suisse, affichant en titre "l’Holocauste c’est du bidon". Signés d’un posteur désormais bien connu ici : "Acor SOS Racisme s’inquiète d’autant plus de la montée en puissance de ces réseaux que le tract incriminé fait de la publicité pour le site Internet de l’association « Vérité et Justice ». Un site hébergé aux Etats-Unis, d’où l’association peut continuer à diffuser des textes révisionnistes et racistes pour lesquels ses auteurs, René-Louis Berclaz et Philippe Brennenstuhl, ont été condamnés en 2002 à respectivement trois et six mois de prison ferme par la justice fribourgeoise. Une peine que purge actuellement René-Louis Berclaz, après s’être rendu aux autorités suisses, en novembre dernier, à l’issue d’une cavale en Serbie". Le même venu nous parler d’Orwell et plus récemment nous dire que le néo-nazi criminel qu’il hébergeait chez lui lui avait été "amené" par la police roumaine pour le piéger ! Le même, surpris lourdement armé par la police dans la maison de George Piscosi Danesco, l’ancien éditeur de Roger Garaudy... lié à la librairie de la Vieille Taupe de Guillaume, qui imprimait du Miguel (dit Michel) Caignet, créateur des Faisceaux Nationalistes Européens( FNE). Caignet, militant plus tard de la FANE, issue du FNE (avec Henri-Robert Petit) et dont le Pasteur Doucé gérait le magazine qui embarrassait tant Faurisson... à se demander pourquoi : un revue qui sera interdite à la vente pour avoir fait œuvre de "prosélytisme en faveur de la pédophilie"... tant qu’à nager dans le glauque, allons jusqu’au bout.
Une balance japonaise faussée pour Gollnish, car les crimes japonais ont été effarants en nombre et en sauvagerie. Le massacre de Nankin en est le plus bel exemple (sans oublier la sinistre "Unité 731", pire que ce qu’à pu faire Mengele !) De nombreux témoins oculaires en ont attesté : c’est indéniable, c’est impossible à minimiser. Les japonais s’acharnèrent notamment sur les enfants et les femmes. Le Tribunal militaire international pour l’Extrême-Orient (TMIEO) a établi que durant cette période, 20 000 viols furent perpétrés et estima qu’il y eut environ 200 000 personnes tuées par les Japonais, estimations fondées sur les documents détenus par les deux associations humanitaires qui s’étaient chargées du rassemblement et de l’enterrement des cadavres, le Svastika rouge et T’ung-shan She, ainsi que sur les témoignages des survivants. Le tribunal de Nankin a quant à lui évalué à 300 000 le nombre de victimes. Cette estimation comprend « plus de 190 000 civils et soldats chinois massacrés à la mitrailleuse par l’armée japonaise, dont les corps ont été brûlés pour dissimuler les preuves. » et plus de « 150 000 victimes d’actes de barbarie que les associations de charité ont enterrées" nous précise le Wiki (***).
Or le Japon a lui aussi eu affaire à des négationnistes de ces massacres. De 1945 à 1955, le Japon va accepter dans les manuels scolaires les massacres perpétrés. Puis se raviser , selon les fluctuations de la politique qui se droitise fortement : "en 1955, année où se produit un virage décisif avec la publication d’une nouvelle Brochure des Directives de l’Enseignement (Gakushû shidô yôryô), brochure qui sert à fixer les règles de base à suivre pour l’homologation. Le système d’homologation est rendu plus strict par le gouvernement et le Ministère de l’Education Nationale et plus de 80% des manuels proposés sont refusés. Cette directive ministérielle visant à réviser le discours (notamment par un jeu terminologique) donne le ton des manuels durant presque 20 ans. Toutes les mentions à l’invasion en Asie, aux crimes de guerre, à l’esclavage sexuel, aux massacres de civils et même aux dommages dus à la bombe atomique, disparaissent". Un enseignant s’insurge, c’est Ienaga Saburô, qui réussit à gagner son procès pour réintroduire son manuel qui parlait à nouveau des exactions japonaises. En 1980, nouvelle attaque des révisionnistes, mais le gouvernement ne cède pas jusqu’en 1995 où un gouvernement devenu bien réactionnaire fait dans le surréaliste en déclarant que "la Guerre de la Grande Asie Orientale (i.e. la Guerre du Pacifique en Asie) n’a pas été une guerre d’invasion (shinryaku sensô) mais une guerre d’auto-défense (jizon jiei sensô) et fut une guerre de libération pour l’Asie. Les dommages invoqués tels le Massacre de Nankin ou les "femmes de réconfort" sont pures inventions (tsukuribanashi), des "fictions" (kyokô).Le Japon n’a commis aucun crime de guerre". Logique que sur ce terrain miné le groupuscule du transparent Kimura ait pu séduire certains !
Entre temps, pourtant, le Japon va (enfin) découvrir ses propres horreurs restées cachées et gardées secrètes : "ce ne fut qu’en 1984 que la véritable fonction de l’unité 731 fut découverte, dans toute son horreur. Un étudiant découvrit un dossier ayant appartenu à un ancien militaire, lequel comportait des photos de prisonniers victimes du tétanos et des rapports médicaux explicites, chez un bouquiniste dans la banlieue de Tokyo. Il n’en reste pas moins que la reconnaissance des crimes de l’unité 731 est encore fragmentaire au Japon. Elle est inconnue du grand public et n’est mentionnée dans aucun manuel scolaire. En 2002, un tribunal japonais a officiellement reconnu l’existence de cette unité, sans toutefois préciser la nature de ses activités".
Malgré cela certains n’en démordent pas et souhaitent toujours inculquer sinon des mensonges au moins un véritable déni. Certains, et notamment les jeunes, via des mangas irresponsables signées notamment Yoshinori Kobayashi "La honte. « Quelle honte ? », interrogent les révisionnistes nippons. Auteur à succès, le dessinateur Yoshinori Kobayashi en est l’un des plus ardents. Dans son manga De Taiwan, il fait l’éloge de la colonisation de Taiwan par le Japon (1895-1945). Avec humour, ses BD inculquent à un grand nombre de jeunes lecteurs les bienfaits de la « guerre de libération du Grand Japon » dans les années 1930 et 1940. Il y a peu, l’éditeur Shueisha a dû supprimer les pages controversées d’un manga intitulé le Pays brûle, qui dépeignait avec réalisme le sac de Nankin. « Le manque de prudence dans la sélection et la vérification d’éléments utilisés pour la BD a causé de l’incompréhension parmi les lecteurs », s’est excusé son auteur, Hiroshi Motomiya." Pitoyable, et dramatique auprès des jeunes : "La tendance japonaise à "l’amnésie" n’est certes pas nouvelle et la droite japonaise a toujours contesté une "vision culpabilisante du passé" conclut "ToutenBD" qui a réalisé un remarquable dossier sur la question.
Koyabashi, la honte du pays, qui, comme LePen et Golnisch argumente lui aussi au peson faussé : "S’il y a bien eu un crime falsifié au cours du procès du Tribunal international de Tokyo, c’est l’incident de Nankin (...). Ils [les vainqueurs] avaient besoin d’un crime qui puisse équilibrer les 300 000 morts japonais d’Hiroshima et de Nagasaki." Or, il y a bien eu plus de 300 000 morts à Nankin, ce qu’il tente sinon de nier au moins de minimiser ! "Occulter le passé. Même le révisionnisme se porte bien. L’hiver dernier, un long métrage faisant l’apologie du général Hideki Tojo, criminel de guerre pendu par les Américains après la Seconde Guerre mondiale, a remporté un grand succès sans susciter de réelle polémique. Le film niait pourtant la réalité du massacre de Nankin", racontait Libé, écœuré, déjà... en 1999.
Tojo, comme les criminels nazis, avait tenté de se suicider avant d’être capturé : il sera en définitive pendu, non sans avoir joué les Eichman avant l’heure : le déni, encore et toujours, l’irresponsabilité comme seule excuse ! "L’éloge de la désobéissance" si bien montrée par Brauman : "la réussite de Brauman et Sivan est de montrer un Adolf Eichmann qui, loin de ressembler aux SS des films de guerre, n’est qu’un pauvre type au maintien rigide et ridicule, une espèce d’employé modèle, borné, obsédé par les problèmes d’horaires. Dont le seul impératif est d’obéir et de bien faire son boulot sans jamais réfléchir aux conséquences. Un imbécile qui refuse obstinément de dépasser sa petite vision étriquée du monde, dénuée de repères moraux, englouti qu’il est dans la soumission bureaucratique. Ne serait le contexte, on aurait parfois envie de rire de son idiotie. Ainsi, quand, après avoir exprimé ses scrupules sur l’extermination des juifs, Eichmann est interpellé par un juge. « Si on avait eu plus de courage civil, tout se serait passé différemment, vous ne croyez pas ? », il répond : « Bien sûr, si le courage avait été structuré hiérarchiquement." Effarant commentaire d’un imbécile véritable à qui on avait confié des responsabilités léthales : tout le problème du nazisme et de ses admirateurs. On comprend mieux pourquoi les pré-ordinateurs dans l’organisation de l’holocauste : on tuait des chiffres, comme Darquier de Bellepoix dira que l’on a "tué des poux", pas des juifs ! La société hitlérienne est une société d’irresponsables, admirée encore aujourd’hui par d’autres irresponsables, hélas ! L’holocauste est "compréhensible et concevable", dans ce sens, comme le dit Brauman : ce n’est donc pas un événement métaphysique comme voudraient en faire les négationnistes : c’est une veule et attristante réalité. Celle d’un massacre décidé par des fous et organisé par des tâcherons.
Eichman, Tojo, la même inconscience et la même irresponsabilité :"Tojo est souvent considéré comme responsable de l’ordre d’assassiner des millions de civils en Chine, aux Philippines, en Indochine, et dans d’autres nations insulaires du Pacifique, ainsi que des dizaines de milliers de prisonniers de guerre alliés (POW).Tojo était également impliqué dans des expériences menées par le gouvernement sur des prisonniers de guerre, et des civils chinois (Unité 731). Comme ses homologues allemands, Tojo a déclaré ayant éxécuté des ordres, dans son cas ceux de l’empereur, qui a obtenu l’immunité des poursuites pour crimes après la guerre". Il est vrai que la conservation par les vainqueurs du titre de l’empereur continue à faire débat, mais les crimes de Tojo sont indiscutables, comme ceux énoncés à Nuremberg ! Le révisionnisme et son avatar le négationnisme puisent dans cette incroyable refus de responsabilité des instances dirigeantes nazies ou japonaises : à partir du moment où ils ne se sentaient pas responsables, le doute était déjà émis. Or, il n’y a pas à douter de la réalité de l’holocauste, ni des massacres de Nankin.
Au japon, les nationalistes et les négationnistes se réveillent à nouveau, la crise aidant : logique que nos deux pékins y soient allés faire un tour (****) !
(*) dans ma série sur la Libération dont les épisodes tardent à paraître, j’ai prévu quatre chapitres sur Hiroshima, Nagasaki (avec notamment une analyse fort particulière du bombardement d’Hiroshima) mais aussi Tokyo, que LePen ne cite pas, car ça l’arrange beaucoup moins que Dresde : pour tenter de réhabiliter le nazisme, ce que LePen fait depuis toujours en minimisant ces effets (la période de l’occupation n’a pas été "si terrible que ça" pour lui : les résistants fusillés ou torturés à Lyon par Klaus Barbie le remercient...).
(**) Gollnisch, qui accompagnait LePen au japon, comme Reynouard, nie l’existence même des chambres à gaz. (cf : "il y a des tas de camps de concentration […] où des historiens officiels disent qu’il n’y a pas eu finalement de chambres à gaz).Ce sont tous des Faurissoniens, lui-même disciple de Rassinier et Bardèche.
(***) à ce sujet on peut voir le très bon documentaire de Serge Viallet, "Kizu, les fantômes de l’unité 731", réalisé en 2004, que j’avais pu voir au Centre Pompidou. Effrayant !
(****) en compagnie d’autres individus, dont un des responsables du BNP anglais Adam Walker, qui avait traité sur le Net alors qu’il était enseignant les émigrés "d’animaux sauvages" ((!) et d’ordures (!) (mais avait été blanchi au nom de la liberté d’expression (!) mais aussi le mouvement Jobbik (de Hongrie), Flamme Tricolore (Italie), le Vlaams Belang (Belgique), le Parti du Renouveau National Party (Portugal), ou Liberté (Ukraine)...
tu as oublié de dire que Jean Marie buvait tous les matins du sang d’arabes dans un crâne de juif quand il était petit , et qu’après il tapait sur un tambour avec des tibias de noirs pour se défouler ! c’est de la désinformation par omission !
Mort de rire le commentaire du Chat Morice, c’est un peu le Mac Carthy d’Agora Vox. On sent en plus que sa vie doit être passionnante puisqu’il nous pond grosso modo 1 article à rallonge par jour où il nous étale sa paranoïa anti-raciste à longueur de phrase. Merci Agora Vox de ruiner jour après jour votre crédibilité en publiant en priorité les articles de ce guignol.
Tall dit : « Ben oui, les nippons étaient des fous de dieu, comme le pouvoir iranien d’aujourd’hui. »
Halala, la propagande... Ou plutôt, disons « la mode » pour être moins vulgaire.
Je vous en montre un autre de « fou de Dieu », et il a présidé fièrement les USA, et entamé des guerres qu’Obama continue :
"Jacques Chirac l’a appris, le mois précédent, de la bouche même de Bush
Jr. Une révélation reçue d’abord avec étonnement, puis, renseignement
pris, avec effroi. Lors de cette conversation téléphonique visant à
convaincre son homologue français de se joindre à la coalition, George
Bush Jr. a utilisé un argument singulier, affirmant que... +Gog et Magog
sont à l’oeuvre au Proche-Orient+ et que +les prophéties bibliques sont
sur le point de s’accomplir+. (...) +Vous verrez : ils vont mener une guerre de Pandore, la gagner
rapidement, mais le plus dur alors commencera. Sunnites et chiites vont
se déchirer. Après l’invasion, une guerre civile fera plus de victimes
civiles que les combats de la guerre éclair. Al-Qaeda trouvera en Irak
un terrain de manoeuvre qui lui est jusqu’ici interdit. Dans un an, il
faudra envoyer des renforts. Et dans trois ans, quand 3000 GI seront
morts, ils n’auront le choix qu’entre le retrait et l’envoi de nouvelles
troupes.+"
Notez aussi que l’Iran n’attaque personne, contrairement aux USA. Alors bon... la propagande contre l’Iran, il faudrait aussi la remettre un peu à sa place.
Ceci dit, je ne me place en défenseur de l’Iran, je trouve simplement qu’il serait plus sage d’appeller un chat un chat.
Que Bush était un bigot con à bouffer du foin, je le sais depuis longtemps. Dès son investiture, en janvier 2001, je me suis méfié de ce type : ex-looser, ex-alcolo, born again, et fils-à-papa qui doit prouver des trucs à son père ... c’était mal barré
Mais je ne vois pas en quoi ça empêche les nippons et le pouvoir iranien actuel d’être aussi des fous de dieu ?
Mais je ressens les USA comme bien plus dangereux que l’Iran. Et une grande partie de la propagande anti-Iran vient des USA.
Je cite juste une phrase de cet article : http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=20649 "(...) l’Iran est devenu pour sa part la principale
cible de l’ordre mondial hégémonique occidental, puisqu’il se situe sur
d’énormes réserves de pétrole et de gaz, qu’il est âprement
anti-étasunien et fermement opposé à l’hégémonie occidentale au
Moyen-Orient."
Il me semble aussi que Noam Chomsky a parlé de ce sujet, pour dire à peu près la même chose.
Ceux qui attaquent tout le monde, et avec des raisons mensongères, ce sont bien les USA, pas l’Iran.
Donc, ma réflexion était une réaction contre cette propagande plus que contre vos propos. Je trouve qu’il n’est pas bon de se faire l’écho d’une propagande aussi malsaine.
Que les candidats aux élections soient pré-sélectionnés par des ayatollahs, que les élections soient truquées de manière burlesque, qu’on y tue les manifestants dans la rue, et qu’on y applique une charia médiévale ( lapidations, etc.. ) ne doit pas faire oublier la beauté des couchers de soleil sur les montagnes perses.
Morice, sans vouloir participer au dénigrement systématique dont vous êtes l’objet, je me permets une question :
Vous critiquez assez vivement l’oeuvre de Mishima. Mais indépendamment des idées de cet auteur, l’avez vous lu ? Son oeuvre littéraire n’est pas aussi nulle que vous le dites.
« l’avez vous lu » : oui, j’ai essayé, et je l’ai trouvée nulle, désolé. On m’a prêté le Pavillon d’Or : je ne suis pas allé bien loin. J’ai trouvé les descriptions dignes d’un adolescent. La scène du départ de l’officier, si je me souviens, était d’un ridicule ! Le mot qui m’avait marqué chez lui c’était « implacable » : tout l’était : les gens, le soleil (qui revenait tous les 3 pages), et même la mer. Bref, je n’ai absolument pas accroché. Je suis retombé sur « Chevaux échappés » j’ai parcouru... 10 pages, et ai laissé tomber. Son « Isao » était ridicule. Enfin, j’ai au moins retenu le nom...
.« Il ne peut y avoir que des négationnistes et des révisionnistes tant que le débat est interdit. »
il ne peut y avoir de débat sur le négationnisme : les FAITS montrent le contraire de l’assertion de base « les camps d’extermination n’ont pas existé », il n’a jamais eu de chambre à gaz« : ce ne sont pas des propositions de discussion, mais bien des affirmations à la Reynouard. L’existence des camps et des chambres à gaz ne peut se »discuter« . Ils ont tous deux existé et on en a assez de PREUVES.
»il n’a jamais existé une seule chambre à gaz d’exécution chez les allemands, pas une seule « , »Par conséquent ce que des millions de touristes visitent à Auschwitz, c’est un mensonge, c’est une falsification, c’est une tromperie pour touriste ». « ’ à dit Faurisson.
cela ne se DISCUTE PAS : elles ont EXISTE. Nier l’existence d’une chose prouvée, ça ne peut s’accepter, ça ne peut être un débat sur CETTE BASE et ce PRINCIPE là !
condamnée, en 1968, pour « apologie de crime de guerre et complicité », après la diffusion d’un disque de chants du IIIe Reich dont la pochette contenait un message valorisant la montée en puissance du partid’Hitler en Allemagne.
Mme GENDRON Marie-Caroline née LE PEN (23.01.1960) »le petit-fils Gendron-Le Pen, Quentin Gendron fils de Marie-Caroline LE PEN qui avait suivi Bruno Mégret lors de la scission, puis l’avait quitté : militaire de carrière dans un régiment d’élite (...)"
"On lit sur la pochette du 33-tours : « La montée vers le pouvoir d’Adolf Hitler et du Parti national-socialiste fut caractérisée par un puissant mouvement de masse, somme toute populaire et démocratique, puisqu’il triompha à la suite de consultations électorales régulières, circonstance généralement oubliée »
dont
Gilbert Gilles fut de tous les combats de l’extrême droite. Aujourd’hui retraité et auteur de livres sur la Seconde Guerre mondiale, il ne cache rien de son passé : « J’ai été à la Waffen SS et adjudant de la division Charlemagne, j’ai combattu en Ukraine du Nord et purgé quatre ans et demi de prison pour appartenance à l’OAS : nous avions fait sauter les pylônes à haute tension à Sarcelles un jour où de Gaulle devait y faire un discours. » En 1984, Gilbert Gilles devint le chargé de mission de Le Pen (qu’il tutoie) afin de récolter des fonds en Afrique, mais fut écarté par Jean-Pierre Stirbois.
ce serait faire du révisionisme que de nier qu’Adolf n’est arrivé au pouvoir par la volonté du peuple suite à des élections démocratiques ! ce que font les gens une fois qu’ils iont le pouvoir , ça on maitrise moins...
Ton pote de gauche Frèche , fraichement réelu à la tête de la région Languedoc Roussillon fait ériger des statues géantes de Lénine et Mao , crachant ainsi sur les 100 millions de martyrs du communisme !
« ...il fréquentait les bars gays ... » Euh ? quel rapport avec le reste ? A trop vouloir dénoncer on finit par déraper non ?
Sinon oui, l’histoire est toujours écrit par les vainqueurs, consciemment ou inconsciemment, depuis la guerre des Gaules ou bien avant. Et le vaincu jugé a surtout le droit de se courber l’échine. malheur aux vaincus..
La seconde guerre mondiale à ses débuts il ne fallait pas la perdre en 1940. On ne répétera jamais assez que tout le reste en découle. Les vrais responsables en commençant par le traité de Versailles et en finissant par la classe politique allant de Blum à Raynaud finalement s’en sont trés bien sortis. Au maximum par l’absence de rue à leur nom, et au minimum par le travestissement à posteriori de leurs actions.
c’est une citation de blogguer et c’est comme Haider : tous deux prônaient une société où l’homosexualité n’avait pas sa place.
essayez autre chose comme charge, ou ressortez-moi votre « ras le bol de se faire traiter d’Hitler » qui vous va si bien.... pour pouvoir sortir vos insanités habituelles venues de suisse.
Si Morice avait lu au moins un roman de Mishima, ça lui aurait évité de tenir des propos à l’emporte-pièce sur cet écrivain, qui vaut bien mieux, notamment dans son oeuvre, que le portrait grossier et mensonger de l’imposteur en chef.
Salut Ranta, il est toujours pareil à lui même après ses « vacances », odieux,.. et à côté de la plaque. Ce n’est pas la première fois qu’il me fait le coup d’ailleurs.
Toujours tâcheron feuilletoniste capable d’en écrire des kms d’absurdités
au milieu de quelques infos bien réelles
Que vous n’aimiez pas les prises de position de Mishima est votre droit, en
faire un écrivain médiocre tient du parti pris, même Henry Miller l’appréciait
et son Madame de Sade est très subtil
Et vous utilisez les méthodes de vos ennemis en faisant perfidement
remarquer qu’il était homosexuel et marié, vous soulignez le mot marié), comme
vous l’avez fait pour Haider
La Shoah n’excuse pas Dresde, pas plus que les camps ne doivent faire
oublier Hiroshima
Et vous utilisez les méthodes de vos ennemis en faisant perfidement remarquer qu’il était homosexuel et marié, vous soulignez le mot marié), comme vous l’avez fait pour Haider
je ne leur reproche AUCUNEMENT de l’être : mais ils appartiennent tous deux à des partis chantre de la famille traditionnelle (Mishima était marié lui aussi !) : n’essayez même pas votre amalgame douteux.... Haider, vantant la famille, se pavanant avec femme et fille, pleuré à l’église par son amant masculin, tout cela vous paraît « normal » ???
soit vous ne savez pas lire, soit vous essayez une basse diversion sur ce qu’ils étaient tous deux : des tricheurs.
J’étais au fin fond de l’Ouganda, donc pas le temps de vous répondre. Merci cependant de perdre votre temps à lire ma prose. Vous ne comprenez pas le second degré enfermé que vous êtes dans vos certitudes. Quant à Mishima et Haider, vous parlez d’hypocrisie, mais que nombre d’homo de gauche on caché leurs penchants. Abraham Lincoln était peut être homo, et dans ce cas il le cachait bien et ce leader de la gauche montante impliqué dans du tourisme sexuel au Maroc !
Pour vous Delanoe est clean, mais que pensez vous de Jean Genet, douteux pendant l’occupation ?
Dites, Morice, après m’avoir replié, vous m’avez censuré...
Qu’ai-je donc écrit de si atroce ???
De mémoire, je n’ai fait que souligner que votre chapeau était illisible et que vous feriez bien de mettre à profit le temps dont vous disposez pour relire vos contributions au journalisme citoyen...
Ah, si, je me souviens !
j’ai repris votre phrase « La rhétorique est toujours la même : »oui, mais ils en ont fait aussi« , des massacres, ces américains et ces anglais ! » pour m’étonner que vous puissiez y critiquer ce que vous pratiquez vous-même si fréquemment.
Par exemple, vous critiquez israël quand quelqu’un critique un pays arabe, un catho quand on critique un imam.
Pouvez-vous m’indiquer à quel paragraphe de la charte il est précisé qu’il est interdit :
- de faire une remarque de forme sur un article ?
- de souligner qu’un auteur en appelle pour décrédibiliser à une rhétorique qu’il lui-même utilise régulièrement ?
Parce que je vois en dessous du petit message explicatif « si vous constatez un bug, contactez-nous » et je me demande si je ne dois pas le faire...
Pour conclure, j’ajoute que vous n’êtes pas non plus avare de la technique du « copié-collé » et du déterrage de commentaires sur le net pour éviter de répondre aux interlocuteurs qui vous posent des questions gênantes.
Le repliage est une technique qui vous dessert, il met en avant un commentaire que vous voudriez cacher et chacun peut voir que vous n’y répondez pas.
Bon, je vais essayer de procéder par étapes pour vérifier ce qui vous défrise : je vais faire un post avec ma critique de la forme de votre article, et un autre avec la critique de votre rhétorique à vous.
« Les révisionnistes à la Reynouard montrent toujours ces images,
considérées par eux comme « vraies » et les entassements de cadavres des
camps comme « faux ». C’est symptomatique ! »
C’est une affirmation. Il reste à l’appuyer par ce qu’on appelle un argument. Citez Reynouard. Je l’ai entendu parler de ces images, et je ne l’ai pas entendu dire qu’elles étaient fausses. Au contraire, il affirme que ces images sont vraies, montrent de vrais cadavres, et ont été prises réellement au moment et au lieu prétendu.
C’est sûr qu’en affirmant n’importe quoi de manière gratuite, vous pouvez tout démontrer.
« Pour ma part, je commence à en avoir ras le bol qu’on discute de plus en plus de la forme et de moins en moins du fond. Quels sont les arguments de Reynouard ? J’aimerais bien le savoir, plutôt que de faire mon malin à faire comme si j’étais tellement intelligent et savant que je sais d’avance que ses arguments sont absurdes. S’ils sont si absurdes que ça, qu’on l’autorise à me les montrer. »
raco : vous vous moquez du monde, ils ont été mis en ligne ici par sa propre femme : votre TECHNIQUE pour lui donner davantage de pub est connue. C’est une TACTIQUE chez vous et vos amis !
vous n’êtes venu ici que pour défendre Reynouard :10 août 14:18 :
« En prison pour point de vue non-autorisé... au secours, notre pays est tombé bien bas. Vincent Reynouard ne croit pas à la shoah, que faut-il faire ? Le lobotomiser pour lui insérer la croyance de force dans le cerveau ? Le mettre en prison ? Non, c’est un citoyen, il a le droit de penser ce qu’il veut, même s’il ne pense pas comme tout le monde. Quand je pense qu’on ose nous parler de liberté d’expression. On nous prend pour des cons ! Allez dire ça à ceux qui sont en prison. »
vous votez donc pour un parti qui raconte que les chambres à gaz n’ont pas existé : en avez-vous conscience au moins ?
Non ? alors renseignez-vous.
« Un détail » ...qui conduit vite à la négation... Vous votez pour cet individu donc :
14 janvier 1971 : reconnu coupable par la Cour de cassation d’« apologie de crime de guerre ». La pochette d’un disque édité par la Serp affirmait : « La montée vers le pouvoir d’Adolf Hitler et du Parti national-socialiste fut caractérisée par un puissant mouvement de masse, somme toute populaire et démocratique, puisqu’il triompha à la suite de consultations électorales régulières, circonstance généralement oubliée.
27 mars 1986 : reconnu coupable d’apologie de crimes de guerre dont la déportation pour l’édition d’un disque sur lequel on peut entendre « un hymne du parti nazi » et « Vive Hitler
18 mars 1991 : condamné par la cour d’appel de Versailles pour « banalisation de crimes contre l’humanité » et « consentement à l’horrible » pour avoir déclaré : « Je me pose un certain nombre de questions. Je ne dis pas que les chambres à gaz n’ont pas existé. Je n’ai pas pu moi-même en voir. Je n’ai pas étudié la question. Mais je crois que c’est un point de détail de l’histoire de la Seconde Guerre mondiale. […] Si, c’est un point de détail ! Voulez-vous me dire que c’est une vérité révélée à laquelle tout le monde doit croire, que c’est une obligation morale ? Je dis qu’il y a des historiens qui débattent de ces questions. » Jean-Marie Le Pen doit verser dix francs au MRAP, cent mille francs aux neuf autres associations s’étant portées parties civiles. Il doit faire publier le jugement à ses frais dans cinq quotidiens nationaux, pour quinze mille francs chacun, à concurrence de 15 000 F, et dans cinq hebdomadaires, à concurrence de trente mille francs. En outre M. Le Pen est condamné aux dépens, et doit verser, au titre de l’article 700 du code de procédure civile, mille francs à chacune des dix associations (« L’affaire du “point de détail” — La cour d’appel de Versailles aggrave les peines prononcées contre M. Le Pen.
3 juin 1993 : condamné à 10 000 francs (1 524 euros) d’amende par la Cour d’appel de Paris « injure publique » au ministre de la Fonction publique de l’époque, Michel Durafour, appelé « monsieur Durafour-crématoire » (Le Monde, 5 juin 1993). Le 7 décembre de la même année, la Cour de cassation a rejeté son pourvoi.
26 décembre 1997 : condamné à 300 000 F de consignation pour diffusion du jugement dans des journaux, à verser entre un franc symbolique et 5 000 F de dommages et intérêts à onze associations plaignantes, et à payer leurs frais de justice par le Tribunal de Nanterre pour « banalisation de crimes contre l’humanité, consentement à l’horrible », pour avoir dit lors d’une conférence de presse en compagnie de Franz Schönhuber, le 5 décembre 1997 à Munich que « dans un livre de mille pages sur la Seconde Guerre mondiale, les camps de concentration occupent deux pages et les chambres à gaz dix à quinze lignes, ce qui s’appelle un détail ». Le 10 septembre 1999, la cour d’appel de Versailles confirme la peine
10 juin 1999 : condamné à 12 000 DM (environ 6 000 €) d’amende par le tribunal d’instance de Munich pour incitation à la haine raciale et apologie de crime de guerre, i.e. « le point de détail
Grâce à vous, tout du moins en partie, j’ai appris à relativiser le terme « négationniste ».
Accusation incantatoire ne reposant sur aucun fait mais sur des procès d’intentions. Quoi qu’il en soit je maintiens et maintiendrais que la loi Fabius-Gayssot est une loi scélérate digne des régimes soviétiques.
Je ne comprends d’ailleurs pas bien comment vous pouvez débattre de « chambres à gaz » sur le net puisque le sujet est par définition interdit. Il n’y a donc rien à dire là dessus, à part bien sûr dresser un copié collé conforme au tribunal de Nuremberg.
Le document porte clairement une polémique antijuive, montrant les juifs comme acteurs principaux de la condamnation et de l’exécution de Jésus tandis que ce récit ne peut avoir que peu de concordance avec une réalité historique et, par là, semble attester d’une rédaction à une époque où les chrétiens et les juifs ont une conscience claire de leur séparation réciproque, à une époque elle même débattue mais qui ne peut remonter avant la charnière entre le ier et iie siècle8.
je vous trouve souvent extrême dans vos propos et je ne partage pas vos opinions.
Pourtant, force m’est de constater que votre dénonciation de la « technique de Morice » est exacte.
Comme toute propagande, elle est faite d’idées simples, compréhensibles et donc difficiles à contredire.
Elles paraissent évidentes, à tel point que l’on se sent presque déchargé de l’obligation qui, en temps normal, nous pousserait à réfléchir à ce qui est proposé.
Pour ceux qui n’auraient pas lu mes critiques plus haut (voir le pavé replié), vous constaterez qu’il n’aura pas fallu longtemps à Morice pour démontrer que j’avais raison.
A Pasou qui a critiqué l’Islam, il répond par « z’avez vu les catholiques ? »
Je ne résiste pas à la tentation de reprendre la phrase de l’article de Morice : « La rhétorique [du FN] est toujours la même : »oui, mais ils en ont fait aussi« , des massacres,ces américains et ces anglais ! ».
Merci Morice, je savais que je pouvais compter sur vous.
Article pertinent , Mais quel est l’intérêt réel de « négationner » ? si ce n’est relativiser voire nier les crimes totalitaires.... Le négationnisme est pourtant de la plus grande actualité , la VO du 11 septembre est aussi un acte de négationnisme ......
Mais quel est l’intérêt réel de « négationner » ? si ce n’est relativiser voire nier les crimes totalitaires....
c’est simple, c’est de présenter un Hitler et un nazisme PRESENTABLE !!! en plus ils l’ont TOUS ECRIT : un nazisme sans Shoah est pour eux la société idéale, car ils savent bien que ça ne passe pas auprès des gens !!
la technique est celle-là : faisons tout pour faire douter les gens sur la Shoah. OK ? Vous y êtes, hein voyez que ça n’était pas vrai !! Et juste après c’est la phrase de Reynouard sur les « avancées sociales du nazisme », qui là, tout à coup devient « socialiste »... c’est SIMPLE, non, à piger, et c’est ce qu’ils FONT : NIER LES CAMPS C’EST REHABILITER HITLER, tout simplement ! un Hitler « propre » qui « va à l’église », qui « embrasse les enfants » et qui même « aime les chiens ».... et hop, c’est VENDU : le nazisme, sans les chambres à gaz devient présentable (pour eux !)... alors on peut.... le REFAIRE.
Et dans deux jours maxi, pyra viendra la queue entre les jambes lui lécher le popotin, pas dégoûté pour deux sous par la manière dont il se fait traiter.
Mais qu’est-ce que tu baragouines waldingo ? Tu as vu quelque chose d’invisible ? fais-en moi part ! tu sais que je suis très intéressé par tout ce qui se voit pas ..... ..ah ah ah
D’ailleurs je ne posais même pas de question puisque la réponse se trouvait déjà dedans... Mais quel est l’intérêt réel de « négationner » ? si ce n’est relativiser voire nier les crimes totalitaires....
Pour finir, la réponse de morice sied également à merveille au 911... (minimiser les crimes bushiens pour le rendre présentable et acceptable.....le principal travail de la propagande sioniste dont certains éléments et leurs nombreux comptes sévissent ici-même.....)
Moi qui aime parfois me revendiquer philosophe, car j’aime remettre les choses en question, réfléchir, utiliser ma raison pour me faire mon propre avis sur tel ou tel sujet. Je suis étonné que dans un pays dit de « liberté » une loi m’interdise d’être philosophe sur un sujet en particulier.
Non pas que j’ai envie de remettre ce sujet en question, mais pourquoi une loi contre le doute ? Et alors pourquoi pas une loi contre le doute sur l’existence de Dieu ? Ou pourquoi pas une loi contre le doute sur le fait que le capitalisme soit bon pour l’humanité ?... On pourrait en créer plein comme ça, de manière à ce qu’on soit tous obligés d’adopter une pensée unique. Ce serait tellement mieux, plus besoin de réfléchir, plus de contradictions entre les gens, plus de guerre...
Ce n’est qu’une fois que Le Pen soit parti au Japon que vous découvrez les atrocités commises par ce pays durant la dernière guerre mondiale ?
non mais de quoi là ? J’explique ce qu’il oublie, et connaissais Nankin et ses horreurs certainement avant vous !
j’ai déjà écrit sur le sujet, imb..... je ne vous ai pas attendu pour ça... j’ai déjà parlé ici d’autres atrocités figurez-vous. Et ce n’est pas fini !
« En fait, votre principale préoccupation est cette crainte de voir Le Pen contaminer le Japon par »son révisionnisme historique« autrement dit par son antisémitisme viscéral. »
c’est DEBILE comme réflexion, complètement débile : les japonais ont déjà montré ce genre de choses en 1970 :
« Cette confusion meurtrière atteint son paroxysme dans les années 70, avec les attaques contre des cibles juives par des terroristes de l’Armée rouge japonaise, des groupes radicaux italiens ou de la Bande à Baader. Tous sont issus, une génération plus tard, des anciennes puissances de l’Axe de 1939 (Allemagne - Italie - Japon). »
ça reste heureusement très très marginal !
« c’est vous qui validait la balance de Le Pen. »
écrivez donc « valider » avec « ez », ça fera moins plouc.
Notre civilisation est morte il est temps de laisser place à l’Afrique et à son peuple qui le mérite entièrement après tant d’oppression.
L’Afrique est l’avenir de l’Occident bientôt les Présidents Européens seront noirs et ce jour là, on aura gagné car être bon c’est aussi donner sa place même si cela peut faire mal (comme avec l’imposition de quotas).
Mais nous devons relever les défis du métissage et devenir un pays arc en ciel comme l’Afrique du Sud et le Brésil puis avec le temps nous seront tous noirs et ce jour là nous aurons gagné.
Merci à ceux qui apprécieront mon message de paix et d’amour, si rare par les temps qui court.
Notre civilisation sera morte quand on émigrera vers l’Afrique en attendant le pire qu’il puisse arriver à l’Afrique, à court terme j’entends, c’est que l’occident se repli sur lui-même.
Pour info vieille homme retraité (profiteur), les collabos étaient les socialos et les natios les premiers résistants, c’est une triste nouvelle que je vous apprend là pauvre 68ard.