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Commentaire de Le péripate

sur Le paradoxe de la mort créatrice


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Le péripate Le péripate 20 août 2010 13:08

De André Gide je crois.

Si j’ai bien compris nous avons en commun d’accepter le darwinisme comme un fait scientifique.
Certes une loi ne doit pas être sorti de son domaine d’application sans précaution. Mais que faut-il pour qu’existe un système capable d’évolution ?
En fait la réponse n’est pas biologique, mais cybernétique.
Il faut : une capacité à la variation, ou mutation ; une grille, un filtre, l’environnement, le milieu.
Et rien d’autre.
Ces éléments se trouvent à de nombreuses échelles de la réalité. Vous l’avez raté, mais je n’ai pas fait que citer la destruction créative de Shumpeter, mais aussi l’évolution des galaxies. En fait je crois que ce principe cybernétique est valable de la cosmologie aux sciences humaines, en passant bien sûr par la biologie. J’ai déjà évoqué l’économie avec Shumpeter, mais j’aurais aussi pu parler de la théorie du droit de Hayek, pour qui le droit naturel est celui qui a été sélectionné comme étant le meilleur par l’expérience de nombreuses générations humaines.
Ceci étant dit, revenons à nos cellules et au suicide cellulaire. D’abord, une petite erreur : il semble que de nombreuses plantes ne l’aient pas « découvert » et il existe en effet des arbres qui sont réellement immortels. Ce qui ne veut pas dire qu’ils ne meurent pas, mais qu’ils meurent toujours d’un accident, d’une maladie, bref d’une contingence et qu’ils ne sont pas « programmés » pour mourir.
Alors, « l’invention » du suicide cellulaire correspondrait à un état cybernétique supérieur, une boucle de rétroaction plus efficace que le simple hasard de la mort accidentelle.


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